jeudi 23 septembre 2010

Marquise sera-t-elle admise ?

La marquise, vous ne savez même pas qui c'est !

J'ai bien retenu la leçon d'hier, je n'ai pas appelé aujourd'hui. C'est lui qui m'a téléphoné à 17h, alors que je montrais des choses à Sébastien. Des choses du boulot, hein !?
Je n'ai pas résisté, j'ai enfourché un cheval rouge et j'ai débarqué chez ce qu'on va appeler "chez lui". Il était seul, ou presque, mais je n'ai vu personne.

Table 8 à "La menthe"
Il devient de plus en plus certain que le couteau a deux tranchants et qu'il faudra le manier avec prudence. Il me promet des révélations qui ne devraient pas me plaire au point de me faire fuir. Je sais que ce n'est pas un meurtre. Est-ce que c'est son auto-destruction qui le pousse à me dire cela, pour qu'il n'y ait pas de suite ? Il sait qu'il va me faire du mal, je sais que je vais lui en faire. Ce qui est somme toute assez classique dans une relation.
Il se refuse à moi, enfin, il dit que plus j'en demande, moins j'en ai. C'est vrai que je demande, surtout des câlins de mec, mais c'est très naturel chez moi. Je vais donc me réfreindre et le laisser venir vers moi. De toute façon, je vais prendre mon temps, cela va être dur...

Ce qui me surprend et me déconcerte, c'est lorsqu'il me dit que j'aurais pu me faire jeter, que j'ai dit les mots qui l'ont conquis ou convaincu. Je ne suis pas du tout réceptif sur ce genre de choses, qui pour lui sont importantes, et ça je le comprends. Par contre, je ne comprendrais pas tout de sa personnalité, mais ce ne sera pas la première fois.

Là, maintenant, je veux voir un peu plus, goûter un peu plus et passer à l'étape suivante. Bien sûr, la première étape n'est pas encore finie. Une nuit avec lui devrait, j'y aspire, m'apporter des réponses. Et le contredire, parce qu'il pense que dimanche il sera à ramasser à la petite cuillère après ma fuite.

Le temps prend son temps, mais j'ai hâte de le presser.

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