mercredi 22 septembre 2010

La marquise est requise

Mais elle fut très difficile à dégotter.

Je lui ai laissé deux messages et plein d'appels en instance. Mais je savais bien qu'il bossait comme un dingue et, puisqu'il me l'avait dit, il se concentrait sur son boulot. Plus prosaïquement, il n'avait pas remis sa sonnerie. Je suis allé jusqu'en bas de son bureau, je savais qu'il y était, mais je n'ai pas sonné ni téléphoné à son secrétariat. J'ai poireauté tout en l'appelant toutes les cinq minutes.
Je suis finalement rentré sur un vélov et j'ai traversé le parc de la tête d'or pour mater les coureurs ou les flâneurs. Il faisait encore beau.

Finalement, il m'a rappelé en fin de journée alors que je m'apprêtais à manger un sandwich rue de la Ré. Ce fut sympa et nous avons convenu de passer une sorte de mini week end entre vendredi soir et samedi soir, avec un tour au musée d'art de Lyon. Sa voix au téléphone est plus aiguë qu'en réalité et j'arrive bien à visualiser son regard ravageur. Il me dit que "je suis beau" et que cela le rend beau aussi. Je le conçois sans problème.
Passer une première nuit avec lui promet de ne pas dormir beaucoup, mais de discuter un maximum. Quant au sexe, on verra, ça va se mettre doucement en place, ... ou pas. Mais, c'est inhabituel pour moi, il souhaite que je sois dominateur, ce que j'essaie de faire. D'habitude, c'est plutôt égalitaire, pas de dominé ou de dominant. Je crois que cela le met en confiance.

J'ai maintenant sa voix dans un message, histoire de l'entendre quand il ne répondra pas.

Je ne comprends pas pourquoi nous nous attirons, ni pourquoi je lui plais à ce point. D'ailleurs, je m'en fous des pourquoi, comme je l'ai déjà exprimé, je savoure. Pour le moment, je ne vois pas de blocage de mon côté, mais beaucoup beaucoup de différences. C'est déjà ça. Il me plait aussi. Je vais faire attention à ne pas me faire manipuler ni me laisser déborder par mon empathie.

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