vendredi 24 septembre 2010

Croisés

Mardi matin, j'allais patienter devant le feu piéton, les mains serrées sur les freins du vélo. Une femme vint se placer à ma gauche, pour attendre aussi. Du coin de l'œil, je vis qu'elle pleurait. Des larmes coulaient sur ses joues, silencieusement. De temps en temps, elle les essuyait d'une main, sans remonter jusqu'à ses yeux protégés par des lunettes.

Mardi soir, un couple se consolait, assis sur le sol devant le commissariat de police.

De l'une aux autres, je fus touché par cette tristesse incomprise et par cette détresse pudiquement aperçue.

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