lundi 4 octobre 2010

La marquise a de grands pieds

Mais elle vous écrasera les vôtres si vous osez en parler.

La soirée de jeudi fut pluvieuse. Pluie et larmes.
Je ne cesse d'être à l'affût, pour comprendre et trouver.
Nous avons déambulé rue de la Ré, chiné dans le rayon des jouets du Monoprix en faisant hurler toutes les vaches en peluches, acheté un lys et un vase à base verte, pris la pluie, fait une photo floue d'un cycliste.
Un pudding aux mures attendait qu'on se jette sur lui. A oui, il fait la cuisine, et très bien. Il est resté en extase devant son pudding.

Nous avons discuté sur le canapé, face à face, les jambes entrelacées. Je lui ai dit que quelque chose me gênait dans ce qu'il faisait, quelque chose que je ne pouvait cautionner. Ça ne lui a pas plu, et j'étais d'accord avec lui. Un froid est passé sur la peau de panthère. Puis nous avons poursuivi nos échanges. Je n'étais pas des plus à l'aise. Et j'ai passé un vendredi à me poser des questions. Est-ce qu'il n'allait pas tirer un trait ?

En tout cas, c'est ce soir-là que j'ai accepté qu'il soit "mon mec". Bien que cela ne se passe pas comme je l'aurais souhaité, car pour lui, je suis son mari depuis le premier jour. Je sais, cela semble et est bien rapide, mais c'est comme ça qu'il pense. C'est oui ou non, et chez lui, c'est immédiat. Ce que je ne sais pas faire. Donc, c'est officiel : j'ai un mec.

Sur le pas de sa porte, j'ai bien vu qu'il cachait son malaise quand il m'a montré le code de la porte. Je ne regardais en fait que lui, j'ai à peine vu le code.

N'empêche, c'est pas simple pour moi.

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