dimanche 10 octobre 2010

Court-prise

Place Tolozan
Je comptais faire les courses hebdomadaires à Carrouf, mais à 16h je reçois un message : A ce soir.
Je ne peux résister à l'envie d'être avec lui. Le seul problème, c'est que je ne peux prévenir ma femme que je ne rentre que plus tard, car elle ne rentre que vers 20 heures. J'appelle mon fils et plusieurs fois après 20 heures.

Il est stressé, pressé par le temps, car il doit passer à la poste avant 17 heures. Ça speed, j'adore. Dans les files l'attente postales, on se fait griller deux fois la place par des mémés. Y'a plus de respect ! Il est habillé d'une chemise à fleur et moi je sors du boulot en chemise grise. C'est contrastant. Je le suis, nous prenons finalement le C3 pour aller récupérer des affiches chez un éditeur. Retour en C3 dont je préfère descendre un arrêt avant le Rhône que je souhaite traverser dans le soleil de cette fin d'après-midi. La lumière est magique.

Saint Bonaventure, Fourvière, lampadaire
Les courses sont vite faites dans le sous-sol du prisu. Étrange moment qu'il vit de manière intense et où je le regarde, pour apprendre et comprendre. Ce sera du foie pour ce soir. Nous rentrons à pied, en repassant à la poste où les files d'attente on disparu. Je me sens bien.

Il fait à manger, nous savourons le repas sous le parasol. Puis longues discussions en deux étapes, une partie sur le divan panthère, l'autre sur le clic-clac. Je reste très impressionné par ce qu'il me dit. Il a un esprit analytique qui me plait. Il parle très clairement de ses sentiments. Il me partage des moments clés de sa vie, que je trouve toujours aussi douloureuse. Il me dit "je t'aime", "tu es beau". On peut dire qu'il est raide dingue de moi. J'en suis heureux et je sens bien que je m'attache à lui.

En repartant dans la nuit vers sa voiture, je lui demande pourquoi il a dit à ses colocs que j'étais amoureux de lui. Il m'a entendu lui dire "je t'aime" à son oreille, ce que je n'ai pas fait, j'en suis sûr, mais j'avais plutôt murmuré un "putain" d'émerveillement. Ça se ressemble. Il a dû être déçus, mais ne l'a pas montré. Il est très fort. Il m'a ramené chez moi, tel un chevalier servant. J'adore.


Puis, impossible de le voir vendredi et samedi pour cause de ... boulot. Enfin, ce n'est pas uniquement ça. Il ne souhaite pas que je rencontre les personnes avec qui il va passer le week-end, car il craint que je ne le laisse tomber après ça. Ma foi, je n'en ai pas l'impression. De toute façon, je vais les voir tout à l'heure puisque je les emmène tous voir une course de caisses à savon cet après-midi. Là, je ne sais comment les choses vont tourner. J'ai prévenu les garçons et ma femme que je ne serai pas seul. Est-ce une bonne idée ?

En passe de devenir amoureux, mais je vais prendre tout mon temps car j'en ai besoin.

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