lundi 4 octobre 2010

L'emprise de la marquise

Elle est futée, la marquise, et peut vous mener par le bout du nez. Même si vous n'avez pas de nez.

Sushis écrasés par le flash
24 heures ensemble qui se terminent par le spleen du lycéen qui doit retourner à l'internat le dimanche soir.
Je me perds dans se yeux bleus, je me perds dans son univers. Je suis comme fasciné, subjugué par tous ces détails qui foisonnent et m'intriguent.
En toutes choses, j'essaie d'être patient. Ce que je n'ai pas, qu'il ne peut ou ne veut pas me donner, je le réclame. Quitte à le brusquer. Ce qui ne me plait pas, je le dis. Ce qui me plait aussi.
J'ai pu lui dire une partie de ce qui me gênait dans sa vie d'aujourd'hui. Il l'a balayé d'un grand revers de main, ce qui ne m'a pas vexé, plutôt soulagé. La veille, ma femme m'avait remis une couche bien méritée, et du coup j'avais relativisé ce que j'avais à dire et à ressentir. Il m'a refait le coup de la carte bleue oubliée et c'est moi qui ai payé le leds rouges chez Casto. Mon seul regret est de ne pouvoir lui rouler un patin dans les rayons.

Il s'émerveille si vite, si fort.

Un bout de moi aux puces
Il s'est lancé dans la fabrication de sushis, un véritable cérémonial. Je l'ai aidé et nous nous sommes répartis les tâches. J'ai faire cuire le riz, il l'a étalé et préparé le saumon et les concombres, j'ai remué la sauce, j'ai étalé le riz sur la feuille d'algue, il a roulé et coupé et cylindres. Nous avons aimé tous les deux. Puis nous avons fait une pause suivi de la dégustation de ce qui est un délice absolu pour lui. Il a une capacité infinie pour aimer ou détester.

Une fois la vaisselle faite, nous sommes repartis sur le lit, pour discuter d'abord, puis pour passer à quelque chose de plus physique. Il est des choses dont je ne parlerai pas ici. Sauf qu'il m'a dit des "je t'aime", des "tu es beau" que j'ai bien voulu prendre pour argent comptant après des explications.
Une plage, non ?
La nuit fut plus difficile pour moi que la première fois. Une fois le petit déjeuner pris, nous sommes allés aux puces de Villeurbanne. Il est comme un enfant. Puis, le temps s'y prêtant malgré un vent soutenu, nous avons posés les serviettes sur l'herbe verte, ce qui m'a donné l'occasion de mettre un de ses maillots de bain. Nous avons longuement parlé. Je lui ai présenté maladroitement mon envie de l'emmener à la prière du samedi soir à Taizé. Je pense que cela  peut aider sa recherche spirituelle, sans savoir comment. Il est très intuitif, à la limite du paranormal. Nous avons ensuite fait une bonne balade dans l'arrière du parc, visitant des lieux inconnus.

J'ai envie de cette relation et je n'en possède pas toutes les subtilités. Il est venu me chercher et m'a ramené chez moi. Il me plait, je lui plais. Que demander d'autre ?

Lexique : légitime, prosaïque.

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