mercredi 6 octobre 2010

La marquise est aux anges

C'est finie pour elle, ils l'ont emmenée.

J'ai encore et toujours cette impression d'être utilisé. Mais tant que ça me va... je fais aller.
Son boulot est très tendu et lui pose quelques soucis d'ordres techniques et diplomatiques. Et ça, ça alourdit bigrement son humeur, à son grand dam. 

Doigts pointés vers le ciel
Hier, nous avons passé trois heures à chercher les éléments pour sa cuisine dans six magasins, suspension, peinture et plan de travail. Nous avons mangé une choucroute de qualité passable dans une brasserie bondée. Il me mange autant des yeux qu'il est possible de le faire. Je le regarde aussi, j'essaie encore de comprendre, alors j'observe et patiente.
Nous avons posé les emplettes chez lui puis je l'ai ramené à son boulot. Là, je crois ne pas avoir été au top du relationnel, et j'espère qu'il ne m'en veut pas. J'ai laissé une brosse à dent dans les deux lieux.

Aujourd'hui, je lui ai envoyé un sms auquel il a répondu 6 heures plus tard. Je l'ai rappelé, mais je ne l'entendais pas bien dans la rue, ce qui l'a énervé. Et moi agacé contre ce téléphone.

Le miroir et Marie
Le plus dingue, c'est qu'il est capable de me dire qu'il ne peut se passer de moi et en même temps qu'on ne se verra pas demain, ni avant mardi prochain. Ce samedi, il va faire les travaux dans sa cuisine et il a embauché deux personnes qu'il préfère ne pas me présenter. Il craint certaines chose. Là, c'est compliqué. Pour ma part, hormis la curiosité et le désir de passer du temps avec lui, ça ne me fait rien de ne pas les rencontrer. Et je ne souhaite pas faire des travaux de peinture ou des trous dans les murs.

Il est si blessé que bien des choses paraissent douloureuses. J'espère lui apporter un peu de baume sur ses plaies, mais sans garantie. Il craint de nouveau la séparation. Il reste complexe et multiple. Avec moi, il est le seul et l'unique, ce qui n'est pas le cas dans son boulot ou ses autres relations. Je rêve qu'un jour il soit réunifié.

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