Le temps passe si doucement...
Petons suspendus |
C'est ce qu'il m'écrit vers 4 heures et demi.
Je sais que tout est relatif, et donc le temps aussi, car nous allons passer le samanche ensemble. Le premier. Sera-ce le seul et unique ? Nous nous le demandons.
Tous les jours, nous nous rendons compte que notre perception des choses diffère, parfois au point de nous faire paraître comme deux étrangers. J'en ai eu un douloureux exemple aujourd'hui. J'encaisse mais ne me laisse pas faire et lui en parle. Je ne me laisse jamais faire lorsqu'on me fait du mal. Même sans le savoir.
Papa, une barbe ? |
Nous avons passé le mardi soir ensemble. Longue discussion très émotive pour moi. J'ai donné trop d'informations qu'il ne peut mémoriser. Il a réellement un problème de mémoire et m'en a déjà parlé plusieurs fois. Cela le gêne beaucoup. Il faut que j'en tienne compte, car ce qui est dit un jour peut être oublié le lendemain, en toute bonne foi.
Hier, je suis passé le voir à son boulot pour lui dire une chose importante qui l'a bien fait rire. Du coup, j'ai l'impression de ne pas avoir été entendu et je vais peut-être me rétracter. Il a dû me chasser lorsque qu'un jeune type est arrivé. Je n'ai pas immédiatement compris de qui il s'agissait, mais il était vraiment paniqué. Je suis donc parti. De toute façon j'allais partir.
Caches-petons |
Des cailloux sur le chemin |
Il me paraît toujours aussi complexe et placé devant un grand nombre de handicaps, de blessures. Un jour, je comprendrai ce qui a provoqué tout ça, bien avant son psy. Depuis qu'il me connaît, il me dit avoir changé, à tel point que les autres l'ont remarqué. J'en suis encore à la découverte, je n'ai pas de point de comparaison. Je lui ai dit que je patiente. Alors, je patiente. Et je me sens bien dans ses bras.
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