vendredi 22 avril 2005

Soirées

Semaine chargée, semaine heureuse.

J'en étais resté à l'élection du pape. L'évènement lui-même m'a ému, le bonhomme m'a déçu. J'aurais préféré une bonne surprise. Basta, je n'en parle plus !

Donc mardi, sitôt les photos mises sur mon précédent post, j'ai filé chez Ludo !

Cette fois, j'avais retenu le code de l'immeuble (les derniers chiffres correspondent à son âge). Pour l'étage, je n'ai jamais eu de problème, c'est comme ça.
La première porte n'est jamais fermée, j'ai frappé à la deuxième. Il m'a ouvert, je suis entré et ne lui ai pas laissé la possibilité de repousser la porte. Je suis si bien dans ses bras. Au passage, j'ai vu qu'il était bien habillé, chemise gris foncé et pantalon noir.
Regards, tête sur épaule, entre-jambe, fesses, dos musclé, bras.
Il a malgré tout réussi à préparer une superbe sauce de salade aux lardons.
Un fin cuistot !
Le repas fini, et la table débarrassée, direction le lit !
Et comme je suis pudique (vous n'avez qu'à lire ce que j'ai écrit avant pour vous en rendre compte), je ne parlerai pas des câlins torrides qui ont réchauffé la couette, ni des bisous, lèches, caresses, collages, massages qui ont déferlés dans ce lieu. Peau contre peau, je serais bien resté toute la nuit !
Nous avons aussi pas mal parlé, pour se connaître, pour se reconnaître.
Nous avons encore le temps.
Il est doux, viril, attentionné. J'aime vibrer de plaisir reçu et le sentir défaillir.

Puis mercredi, resto avec ma femme.
Depuis quelques temps, il nous est apparu comme une difficulté de pouvoir communiquer. Trouver du temps et des mots, de l'attention pour l'autre.
Bien sûr, rien n'est comme 'avant', lorsque je me cachais, lorsque je mentais.
Elle sait.
Elle veut continuer avec moi.
Rue Pizay, après avoir traversé le Rhône sur la passerelle du collège, nous sommes entrés dans un resto tex mex que j'avais fréquenté une fois avec mon filleul. Pas cher et très bon, je vous le recommande !
La discussion est partie dans tous les sens, de l'actualité ecclésiale à la vie de famille. "Tu as bien discuté hier ?" fut la seule question posée sur ma précédente soirée. Oui, hier j'avais discuté, le reste ne sera pas dévoilé.
Regards, mains qui se parlent et se caressent, connivence estompée et nostalgique.

Ce soir, jeudi, ma fille m'a proposé d'aller dans un endroit qu'elle aime. Nous sommes donc partis pour un pub irlandais du vieux Lyon.
Nous voilà dans les rues, moi m'arrêtant tous les dix mètres pour faire une photo tout en me demandant de quoi nous allons parler. Elle allumant sa clope et commençant cette discussion banale et si bénéfique.
Assis dans le pub : "ici, on ne te sert pas à table, il faut aller chercher tes boissons". Ha ! Bonne idée ! Ni elle ni moi ne nous sommes levés, nous n'avons donc rien pris, personne ne nous a rien dit.
Echange agréable de questions, de commentaires sur la vie de l'autre. Chacun de nous vit sa relation aux autres de façon forte et entière.
Rigolades, coups d'oeil admiratifs, clopes, partage des petites et grandes choses. Nous nous apprivoisons pour mieux nous aimer.

Demain vendredi, soirée rando roller. Il ne pleuvra pas. J'espère être en forme et trouver des personnes avec qui parler.
Puis, une nuit encore avec Ludo, nuit courte hélas, car le matin il part passer le week end avec ses parents.

Ce sont des soirées qui comptent, toutes différentes, toutes bienfaisantes.

Voilà les GArs, vous en savez un peu plus. Moi aussi.

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