samedi 9 mars 2013

Big foot

Hier soir, Grimm parlait de Big Foot, donc parlons-en.

J'ai toujours été sensible aux pieds des gens, leur forme, leur position, sans pour autant en être fétichiste. Et j'étais très content de ma façon de poser les pieds pendant la marche, bien parallèle l'un à l'autre. Les gens qui marchent en canard me font crisser des dents (je ne sais pas pourquoi) et ceux qui marchent à l'intérieur me donnent mal au cœur. Donc, je me sentais très bien dans mon parallélisme, jusqu'à cet été. En me promenant pieds nus sur la plage déserte, je me suis rendu compte que finalement je marchais en canard, pas exagérément, juste un peu. Les traces dans le sable ne laissaient pas de doute. J'en fus, et suis encore, mortifié. Est-ce que cela est d'apparition récente, l'âge avançant et le corps poursuivant sa transformation ?
En tous cas, lorsque je fais du roller, je sais que les pieds sont parallèles quand je ne pousse pas, sinon cela ferait écarter les jambes.

Ensuite, je suis un troueur de chaussettes sur le gros orteil. Aucunes ne résistent et je suis bien obligé de les repriser. Cela est dû à un orteil effectivement gros (il porte bien son nom) dont l'orientation finale est vers le haut. L'ongle n'a plus qu'à cisailler les fils...

Pour ne pas avoir mal aux orteils, je prends une pointure de chaussure qui laisse de la marge. Rien de plus douloureux que d'avoir le bout du pied qui bute sur la chaussure. J'ai dû me séparer d'une paire de baskets qui ne m'a posé problème que plusieurs mois après les avoirs achetées. Soit elles avaient rétrécies, soit j'avais grandi. Comment savoir ?

Par contre, j'aime bien la forme de mes pieds qui est de type grecque. Ouf, pour une fois que quelque chose me plait !

Si je continue à prendre mon pied, le droit ou le gauche, cela n'est plus qu'au figuré, car en réalité la souplesse n'est plus au rendez-vous. Il y a bien longtemps que je ne peux plus sucer mon pouce.

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