dimanche 30 avril 2006

Un petit ange

A lire ici : Petit ange
et ensuite là : Petit ange est né

Ne partez pas sans elle.

Petit ange

mai 1982.

Ils sont si heureux d'attendre ce premier enfant ! Huit mois de grossesse, la première, c'est long, mais ça donne le temps de comprendre, de regarder, d'aimer.
Depuis le premier matin et tous les matins, elle débute la journée en vomissant. Maintenant son ventre a pris une belle rondeur, que des pieds viennent déformer de l'intérieur. Il est aux petits soins pour elle, cherchant comment ne pas la fatiguer. De temps en temps, il pose sa tête sur son ventre, écoute le bruit de ce petit cœur et le redonne en le rythmant sur la peau de la future maman. Qu'est-ce que ça va vite !

Les séances de préparation à l'accouchement sont pour lui comme un voyage dans une autre dimension (c'est une véritable galaxie de ventres ronds !) et pour elle l'occasion de souffler encore et encore. "Poussez, madame !" et c'est monsieur qui pousse. "Imaginez votre utérus qui..." et monsieur visualise son... mais son quoi au fait ?

Cet enfant, ils le désirent. Fortement, amoureusement.

Ils se souviennent bien de ces instants où rien n'était fait, mais où tout était en cours. Partis à deux pour le voyage de noce, ils étaient revenus trois, mais ils ne le sauraient que bien plus tard. La surprise les attendait à un mois de là, la famille ne sera mise au courant qu'à partir du troisième mois. En attendant, ils savourent ce secret qu'ils sont les seuls à connaître.

Tant de questions se bousculent, tant de doutes et de certitudes.

La première échographie révèle un petit être bien remuant et c'est... une fille. Son coeur bat la chamade et madame la gynécologue est très satisfaite des mesures qu'elles prend.
Le choix du prénom prend du temps car il faut qu'il plaise aux deux sans contestation. Ce sera un prénom absolument unique, tout neuf ou presque et pas porté.

Les jeunes parents doivent se préparer à changer de statut. Les futurs grands parents sont ravis, les frères et sœurs seront oncle et tante. Chacun y va de son conseil. La chambre du futur bébé se meuble de tout ce qui a pu être récupéré dans la famille. Le lit n'a pas encore vingt cinq ans, après tout. La layette est même plus anciennes pour certaines pièces, mais les grands mères en offrent des neuves aux couleurs chatoyantes.

Le printemps est bien installé, les beaux jours reviennent. L'enfant doit arriver en juin.

[suite... Petit ange est né ]

M'en suis encore mis plein la main

Pas mauvais du tout.

Dimanche

Il fait beau mais pas très chaud et nous sommes un dimanche.
Famille, loisir, je traîne.
A la demande de ma fille aînée, nous allons faire un tour de vélo / roller.
Destination finalement choisie : Bellecour. Itinéraire : chemins de traverse.
Mon dernier ne voudra pas bouger, mais je pense qu'il n'aura pas le choix.
Le repas dominical a été sympa, on a parlé foot (je hais le foot, c'est pourri !), stargate, smallville, cuisine, sieste. L était aussi là avec le chien (moi, je l'appelle picpuce).

Ce qui me plait particulièrement aujourd'hui, c'est que demain c'est férié, même si c'est lundi. Le pied de pouvoir avoir un jour de plus sans bosser.

samedi 29 avril 2006

Muguet de mai

Sur une idée de ma grande, nous sommes allés au muguet.
A deux pas de chez nous, dans un bois calme et désert, nous avons trouvé plein de ces belles clochettes odorantes.
Celle-ci est pour vous :)

Porte bonheur

Les bras chargés, nous sommes rentrés très contents de ce petit tour à la campagne.
Maintenant, la maison sent bon le printemps.

Rencontres sur le trottoir

Hier soir, comme tous les vendredi ou presque, je roule sur les trottoirs (en attendant mieux) (n'allez pas imaginer des choses, je préfère rouler dans la rue)(en roller, bien sûr).
C'est étrange comme les souvenirs viennent percuter la réalité.
En passant devant le restau où F m'avait emmené manger, je me suis mis à repenser à lui, me demandant s'il n'y était pas. Mais je roule trop vite, je n'ai même pas le temps de voir s'il ya des gens à l'intérieur.
Je m'apprête à tourner à droite et ne serre pas le bord de l'immeuble, quand je croise deux mecs. Celui de gauche est F ! Etonnement ! Nos yeux se croisent. Sans sourire, il me dit "Bonjour ! ". Je ralentis sans m'arrêter, le dépasse et lui réponds en me retournant "Bonjour F !". Non d'un chien, il m'a reconnu. Ses lentilles sont terriblement efficaces.

De retour de la rando, je roule dans la voie des bus, puis prend la pseudo piste cyclable à gauche, donc en contresens, pour finir par grimper sur un trottoir large et lisse. Et là, au coin, deux mecs discutent. Vous avez deviné, ce sont le mêmes qu'à l'aller. Cette fois je m'arrête. Et bises, et bonjour, et blablabla. Je ne raconte pas ce qui s'est dit, ni ce que j'en pense, car je sais que TU LIS MON BLOG F !

Quelles coïncidences que ces rencontres nocturnes !

J'en conclus que la pensée mène à la réalité.

Et si j'avais moi-même provoqué tout ça ?

vendredi 28 avril 2006

JDI

Ha bin oui, c'est vraiment pratique cette option de ne PAS mettre un article dans le journal des inscrits.
Au début, je n'en voyais pas l'utilité, mais là, si. Je m'en sers.
Hop, un petit article léger pour le jdi, et un article à lire pour le blog. Ceux qui connaissent le chemin trouveront.

Par contre, l'affichage de tous les articles de la journée n'est intéressant que le matin avant huit heures. Le soir, ça met des plombes pour tout afficher. Je trouvais pratique d'avoir une limite à la page. Est-ce qu'on pourrait avoir l'option de choisir le nombre d'articles par page, du genre 30/50/tout ?

Bon, là je laisse la case cochée.

Et bravo pour les évolutions techniques !

jeudi 27 avril 2006

Ils sont là !

Enfin, les martinets sont arrivés !
Je viens de les voir entre terre et nuages, sous la pluie de cette fin d'après-midi.

Il y a presque une semaine, j'en avais vu passer au dessus des maisons, et hier j'admirais les hirondelles dans le Vaucluse.

Le ciel va se remplir de traits et de cris stridents jusqu'en juillet.

Traque

Pour donner de l'eau au moulin des moteurs de recherche, voici quelques mots qui ont permis de venir jusque sur mon blog. Je commente, bien sûr.

blog avec des mecs nus
Ya pas un seul mec nu dans mon blog, enfin pas en photo. Les écrits parlent de mecs sous bien des aspects.

nombril nu homme
Je ne suis pas fétichiste !!!

roller vienne autriche
Vrai, j'aime trop le roller ! Mais je ne sais plus où j'ai pu parler de l'Autriche... Une erreur de mapi.

mecs nus dans larue
C'est pas encore la saison !

mec nus dans oz
Si quelqu'un peut m'éclairer, à par le magicien d'Oz, je ne vois vraiment pas de quoi il s'agit.

ma braguette était ouverte
Faudrait voir à la fermer, c'est si vite pris un rhume !

blog mecs nus et BLOG MECS NUS et blog mecs nus
Yen a qui insistent, je répète donc : pas de mec à poil dans mon blog !!! Et pourtant, qu'est-ce que j'aime les poilus. (j'aime aussi les pas poilus ;) )

gay pissotiere mec
Merci de corriger, mettre 'homo'.

lopes mecs
C'est vrai, yen a, mais n'abusez pas !

diaporama aubade homme
Je doit l'avoir quelque part, si quelqu'un est intéressé qu'il me le demande.

angélique je t'aime: ludo
Moi aussi je t'aime Ludo !!

photo gay montrant nombril
Bon, d'accord, je pense qu'en fouillant dans le JDI on peut en trouver.

funérarium hopital timone
La personne qui est passée dans mon blog par cette porte a dû se demander dans quoi elle tombait. Mais mon blog parle bien de tout ça.

BLOG GAY POILU ODEURS
Donc, pour les odeurs, je suis très sensible. Les parfums agressifs ne me plaisent pas.

pissotière en autriche
En voilà un qui prépare un voyage culturel !

"Le vent m'a dit" toi matin
Comme c'est poétique. Celui-ci ou celle-là est mon (ma) préféré(e).

calendrier escrimeurs nus
Si l'un d'entre vous l'a, je veux bien y jeter un œil :)

Etonnant panorama qui ne reflète pas le champ lexical de mes articles.
Avec celui-ci, je vais définitivement arriver en tête de hit parade.

Pour la plaisir

Plaisir de donner...
J'aime donner, ne serait-ce que les caresses de mes mains. Mais je pense franchement adhérer au club des radins !

Plaisir de recevoir...
J'aime recevoir, surtout des cadeaux. Mais je ressens quand même comme une gêne qui gâche la sensation.

Chacun doit s'y retrouver.

Aimez-vous plus recevoir ou donner ?

Petit ange est né

La vie de couple va bientôt changer, d'ailleurs les prémices se sont fait sentir. Déjà le physique de la jeune maman annonce à tous que l'heureux événement approche. Tout est prêt pour recevoir l'enfant, même si papa et maman ne sont pas allés à l'école des parents.

Tous les jours le jeune papa demande à sa femme si elle supporte les coups de pieds du bébé, et parfois elle lui prend la main pour la poser sur une petite bosse qui glisse sous la peau. Cela l'impressionne. Alors il colle son oreille sur le ventre tendu et écoute le tou-toum rapide qui vient de l'intérieur. Et il ne peut s'empêcher de s'émerveiller.

Puis un matin, la jeune mère trouve que son ventre est devenu bien calme. Le jeune père n'arrive plus à entendre le tou-toum interne mais seulement des gargouillis de bulles. Plus de bruit, plus de mouvement.

Ils téléphonent à la gynécologue puis partent la retrouver à la clinique.
Elle les reçoit très rapidement, les fait entrer dans son cabinet, pose des questions, puis demande à la jeune femme de se mettre sur la table d'auscultation pour un examen.
Elle palpe le ventre et prend sa vieille trompe acoustique qu'elle place sur le ventre.
Elle non plus n'entend rien.
L'échographie montre un petit cœur qui ne bat plus, des membres immobiles, une tête dont les os ont commencé à se chevaucher par manque de pression intracrânienne.

Plus de vie, plus rien. Il ne reste qu'un petit corps d'où la vie s'est enfuie.

Un gouffre immense vient de s'ouvrir, la pièce entière y glisse puis chute, sans fin, sans fond.

Rentrés chez eux, le jeune couple peut se laisser pénétrer par cette mauvaise nouvelle et s'effondrer. Il leur faut ensuite annoncer au reste de la famille, serrer les dents, baigner dans le vide et l'absurde.

17 mai 1982.
Les champs de colza illuminent la campagne de leur feu jaune éclatant, le printemps s'est pleinement installé, les hirondelles strient le ciel.
C'est le jour de l'accouchement provoqué.
La clinique n'ayant pas de service particulier, c'est dans la maternité que cela a lieu, au milieu des vagissements des nouveau-nés.
Vide qui ne se comblera pas. Vide si vide.
Au bout de plusieurs heures d'attente et de souffrance, le petit corps sans vie voit le jour.
C'est un fille, gracile, inerte.

Un petit ange est né.

Sur le livret de famille, juste après le prénom que ses parents lui ont donné, sur l'acte de décès l'officier d'état civil a mis "enfant présenté sans vie". Comment est-ce possible de démarrer un livret de famille par un acte de décès ? Comment avoir confiance en la vie qui vient de se dérober ? Comment croire encore ? Comment trouver une alvéole pour l'emplir d'air et respirer ?

Colère, tristesse, recueillement. A aucun moment dans le couple le doute ne s'est installé ni les reproches. Colère, tristesse, espoir. Espérer qu'une autre vie viendra.

Elle n'a fait qu'un si bref passage parmi nous et la trace qu'elle a laissé, bien malgré elle, est si ténue qu'aujourd'hui peu se souviennent d'elle. Personne ne connaîtra la couleur de ses yeux qui n'ont d'ailleurs pas pu s'ouvrir. Personne n'entendra ses pleurs ou ses rires. Personne ne lui tiendra la main en marchant. Seuls resteront dans la mémoire des parents ses instants merveilleux et douloureux, sur le ventre de la mère les sillons violines de la chair qui a éclaté, dans l'oreille du père les tou-toum emballés d'un petit cœur qui n'a battu que l'espace de huit mois.

Je veux bien croire aujourd'hui qu'elle nous attend quelque part. Je ne t'ai pas oublié, petit ange.

Merle siffleur

Il est plus d'une heure du matin mais le merle siffle au milieu de la nuit.
Ses oiseaux voisins ne doivent pas être très contents !

Les phares des voitures dessinent des arabesques dans le parking, certains s'éteignent, d'autres s'allument, la plupart ne font que passer.

Après le moment de turlutte attendu mais remplacé par une branlette, tout en boutonnant son pantalon, il me dit son prénom. Cette attitude est suffisamment rare pour qu'elle attire mon attention. Je le raccompagne jusqu'à sa voiture que j'avais repérée.

Nous sommes absolument seuls, encouragés par le chant du merle siffleur.

La conversation est badine, coupée par de langoureux baisers. Nous rions sans refaire le monde. "Et ta femme sait où tu es ?". Petites questions, entrecoupées de coups de langues, auxquelles je réponds puis questionne à mon tour pendant que mes mains caressent son crâne rasé.

Instant fugace, instant agréable qui ne s'éternisera pas. Nous repartons chacun de son côté, lui me souhaitant bonne suite.

mercredi 19 avril 2006

Le matin

Quand je pars au boulot dans ma grosse auto,
ils ont là, quatre ou cinq, sur le trottoir,
à discuter devant leurs vélos, leurs sacs en vrac.
Lorsqu'il pleut, ils mettent des sacs transparents sur leur tête.

Ils ont dépassé la soixantaine, leurs cheveux sont gris.
A trente à l'heure, je n'ai pas trop le temps de les détailler.
Demain, jeudi, ils ne seront pas là, comme tous les jeudis.

Mardi matin, je crois bien que les sacs plastiques
étaient remplis de pains.
Le lundi c'est souvent des légumes défraîchis
qui viennent s'entasser dans les cagettes
qui seront attachées sur le porte-bagages.

Presque tous les matins, je les vois.
Ils viennent chercher ce que le super marché
met dans les poubelles. Une chance qu'elles ne soient
pas ramassées trop tôt.

Le jeudi est le jour des déchets recyclables,
personne ne vient fouiller les conteneurs.
Les autres jours, c'est de la nourriture qu'ils
remmènent chez eux. De la nourriture de récupération,
de la nourriture proche de la pourriture.

mardi 18 avril 2006

Kull le conquérant

A ne pas rater sur RTL9, ce soir à 20h40 !

Un superbe navet où Kull parvient à échapper à la sorcière Akivaska pour la belle esclave Zareta.


Bien sûr, c'est réservé aux fans de Kevin Sorbo, le fabuleux Hercule.


Je crois bien que c'est le seul petit point intéressant.

lundi 17 avril 2006

Sac à

Patates ! ==> [www]

Dimanche de Pâques

Cette année, ce sont les beaux-parents qui viennent à la maison pour Pâques. L'an dernier nous étions chez eux.
Ils arrivent alors même que la table n'est pas encore mise. Ils ne sont jamais en retard, du genre en avance d'un heure.
Après les bises, les sourires, les regards échangés, suit le déballage des pots de confiture, gâteaux, journaux.
Les enfants discutent avec l'un ou l'autre, donnent des nouvelles de leurs études.

Un tout petit apéro nous installe dans les fauteuils. Le flash crépite.

Enfin la maîtresse de maison rentre de la messe, toute contente de voir ses parents. Renfort de paroles, de sourires, de joie.

On peut donc passer à table, il se fait déjà tard.
La nappe blanche pourrait nous rappeler la fête de ce jour.
La salade est directement servie dans les assiettes au liseré argenté. Les bruits les plus craquants se font entendre.

Les enfants n'ayant pas leur 'pièce rapportée', nous ne sommes qu'en cercle restreint familial. Nous recevons des nouvelles des cousins qui sont de véritables globe-trotters et polyglottes.

Les courgettes farcies se laissent gentiment accompagner par du riz croquant.
Le plateau de fromage tourne et passe de mains en mains.
Le Paris-Brest nous met de la crème sur les lèvres.
La tourte de mémé est bonne dans sa pâte sablée qui me rappelle les biscuits alsaciens.

Après la vaisselle et une petite pause, nous partons faire une balade au bord du Rhône.
Le temps s'est ensoleillé et un petit vent coquin me force à garder ma veste.
Les arbres montrent leurs premières feuilles à peine dépliées.
Le ballon passe et roule, les vélos nous croisent ou nous doublent, les promeneurs sont nombreux.
Nous faisons un petit arrêt pour admirer la technique des kayakistes surfant la vague.

L'heure tournant, il est temps pour nos visiteurs de retourner chez eux.
Un au revoir, des bises appuyées comme pour marquer cet instant unique.
Les voilà repartis, laissant derrière eux ce sentiment de quiétude et de bonheur.

Nous nous reverrons, bientôt, un jour.

dimanche 16 avril 2006

C'est le jour

Bonne fête de Pâques !

Anémone Pulsatile
Anémone Pulsatile
Original de JaHoVil


Le Christ est ressuscité !

samedi 15 avril 2006

Veillée pascale

Pour accompagner la suite de cette nuit, voici un peu de lumière de Pâques.

Veillée pascale
Veillée pascale
Original de JaHoVil


Le Christ est ressuscité !

Les visiteurs du samedi

Les visiteurs du samedi sont les plus nombreux.
Ils viennent d'un peu partout en France et parfois même de l'étranger.
Certains laissent un commentaire, mais le plus souvent rien.

Et pourtant, je suis toujours en attente de visites et de commentaires. Comme si j'avais besoin de reconnaissance.
Je dois essayer de me détacher.

Merci pour vos visites commentées ! Tx for your commented visits !
Bienvenue, de toute façon ! Welcome !

Quand j'étais petit (le siècle dernier), je regardais cette émission pour minots qui s'appelait les visiteurs du mercredi. Celle où Casimir proposait du bloubiboulga. Bien sûr j'aimais ces personnages qui ne me faisaient pourtant par rire. En fait, je préférais la chanson du générique.

Chaque visiteur reste en fait un inconnu, ce qui est normal et regrettable en même temps.
J'en suis moi-même un, et j'aime laisser une trace quelque fois pour exprimer ce que je ressens.

Au plaisir de vous recevoir incognito :)

J'vous ramène quoi ?

Je pars faire les courses hebdomadaires.
Demain, bo papa et belle manman sont là, alors branle-bas de combat.

Tant que j'y suis, vous avez besoin de quelque chose ?

Vacuité cyclopéenne

Je me sens si vide en ce moment...

Si vide de moi, vide des autres. Gigantesquement vide. Grande marée basse.

Peut-être est-ce dû à un regard négatif sur moi. Je ne suis pas à la hauteur de ce que je voudrais être, différent de l'image que j'ai de moi.

En parlant d'image, je viens de comprendre enfin pourquoi un visage pris en photo de près ne ressemble pas au visage réel de la personne.
L'œil photographique est unique, comme celui du cyclope. Il ne voit donc qu'à partir d'un seul point, laissant fuir les lignes en forme de cône. Le visage est alors moins large et plus pointu.
L'œil humain est double, permettant le relief, mais pas uniquement. Quand on regarde un visage, il apparaît plus large, plus plat.

Vacuité, n'est-ce pas ?

Le retour de la momie

Je me suis dit qu'une autre photo de moi pourrait intéresser.


A l'intérieur de ce sarcophage, le temps semble ne plus bouger.
Les bruits sont lointains.
Le sourire est figé.
La déglutition est coincée.

Je me suis vu du dedans.

Qu'en dites-vous ?

vendredi 14 avril 2006

Il fait beau !!!

Comme vendredi dernier, il fait beau.
J'ai pris mon après-midi et... je me suis mis au lit !

Mais ce soir, je vais faire du roller.

Rendez-vous sous la queue du cheval (les lyonnais comprendront, les autres : vous avez le droit de demander) à 21h00.

Première boucle : Villeurbanne.
Deuxième boucle : Bron, les 7 chemins.

Ca va rouler :)

mardi 11 avril 2006

Boum

Quel est ce boum qui vient de résonner dans mon plafond (celui de l'appart, pfff, pas la peine de penser à autre chose).

Ha, les voisins du dessus sont fous de foot, il a dû se passer quelque chose de sensationnel à la télé.

Je zappe sur la une. Beurk, la une. Beurk, beurk, du foot.
Ralenti sur la cage, les mecs en sueur, le vol du ballon.
Pas d'bol, ça passe à côté...

Un des voisins a dû se péter la tête par terre de déception, je vois que ça.

A votre avis

Il va avoir 14 ans, il est plein de vie et s'intéresse à tout.

Pour son anniversaire, nous pensons lui trouver un jeu du style 'le parfait chimiste' ou 'le biologiste en herbe' ou 'les 1000 et une expérience du savant fou'.

Qu'est-ce que vous offririez à un garçon de 14 ans pour son anniversaire ???

lundi 10 avril 2006

Purée de pois cassés

Ludo m'appelle hier pour me proposer d'aller voir une expo au musée Guimet. J'ai dit non car je venais de me couler entre les draps pour entamer une sieste. Par contre, je me suis invité à manger chez lui aujourd'hui pour midi.

Il pleut, je ne traîne pas sur le trottoir sous mon pépin.

Comme j'ai oublié de mettre le A dans le code, Ludo descend m'ouvrir.
Bisou dans le couloir.

Au menu, reportage photo de vendredi soir, potins, poulet à la crème et purée de pois cassés. Il fait super bien la cuisine, Ludo !

Rien n'a changé chez lui.

Petit tracas

Mail à l'ensemble du personnel de la part du responsable de l'agence, 17h00.
Les places de parkings sont redistribuées.

Je cherche mon nom dans la liste des bien-heureux.

Gloups ! Je n'y suis pas ! P***** !

Demain je ne sais pas si je vais en voiture au boulot, 15 mn, ou en transport en commun, 25 mn.

M'en fous, je garde mon badge d'accès au parking. Na.

dimanche 9 avril 2006

Trop loin !

Dimanche dernier, un beau mec me contacte. Beau, parce qu'il est comme je les aime (bin tient ! ). Seulement, il est un peu loin de moi, à Chambéry. Oups ! Si je vais le voir, ce ne sera pas avant mi-mai.

Ce dimanche, un mec splendide me contacte et m'arrose de ses photos très... artistiques (je vous assure, elles le sont !). Pour un week end, ce sera en mai. Celui-là est très très beau et très très intéressé.

Mais tous les deux sont trop loin !!!
Sinon, j'aurais sonné dans la journée à leur porte.

Rhaaaa ! Pascal Sevran et de l'accordéon !
Je change de chaîne ou je mets un cd ? Je change de chaîne. Et tombe sur canal. Tom Cruise serait homo ? M'en fous, je pense qu'il en a une toute petite.

Je sors de la douche, enfile des fringues, fonce dans le congel.
Ce sera des haricots verts et de la viande rouge que je dois débiter en tranches.
En entrée ? Yen aura pas.
Bon app !

Bon, c'est pas tout, ça !

Si je ne m'y mets pas, on ne va pas manger grand chose à midi.
Je vais laisser la télé marcher... C'est le dimanche des rameaux. Les chants religieux sont un fond favorable à la cuisine. Je ne vais pas faire des religieuses ni des pêts de nones.

samedi 8 avril 2006

Skyland

A voir absolument, superbe réalisation, histoire qui promet une belle saga !



http://kd2a.france2.fr/skyland/ sur France 2.



Et aussi http://www.skyland.free.fr/



Ne ratez pas ça !

Feu

Hier soir, rencontre annuelle des artificiers de la société x.

M avait fait les choses en grand en nous invitant dans un château planté dans un grand parc. Nous étions environ 110, accompagnés ou non d'un conjoint.
Les artificiers sont essentiellement des hommes, quelques femmes s'y essaient quand même, mais j'en connais peu. Ambiance virile donc qui n'a pas échappée à ma femme.

M commence la soirée par des informations sur les produits, les consignes de tir, les aspects relation client. Sur la chaise à côté de moi se trouve le mec le plus canon de la salle. Ses yeux sont à tomber par terre ! Le reste est dissimulé à mon regard et je n'insiste pas.

L'apéro nous permet de retrouver les amis qui sont venus en couple : E et V, W et B. Voilà un moment que je ne les avais pas vus. E est toujours aussi gras, V a les yeux rouges comme d'hab, W garde son air shakespearien et B a décidément un nez trop crochu. Est-ce que le physique compte vraiment ?

Le repas se passe dans une grande salle bourrée de tables de dix. La nôtre échappe au nombre, car une personne seule et en fauteuil roulant est venue rompre la parité des couples. Donc, ça ne fait que trois personnes que je ne connais pas. Au cours du repas, nous parlons bien sûr des feux, des anecdotes, des nouveautés. Mes voisins, un couple dans la cinquantaine, sont sympathiques et pas compliqués.

Le repas est interrompu par une démonstration grandeur nature de produits pyrotechniques. Nous sortons tous nous positionner au bord de la pelouse. C'est le moment que j'attends. Ha les belles jaunes, les belles violettes, les belles rouges. Quelques effets spéciaux tirent des exclamations de plaisir des spectateurs. Ce sont tous des connaisseurs et je me rends compte que la passion ne les a pas quittés. Je vibre aussi à chaque détonation.

Le repas reprend et est suivi d'un café. Nous disons au revoir et au prochain feu !
Je me suis proposé pour le 14 juillet, mais je crois que je vais changer pour le 13, car la demande y est la plus forte. Ensuite, ce sera la surprise de savoir où et avec qui je vais tomber. Je ne connais en fait moins de dix personnes (je ne compte pas mes amis). Pour l'instant, j'ai toujours été avec des mecs corrects et sympas.

Quand vous regardez un feu, pensez aux mecs qui ont bossé toute la journée pour le plaisir des yeux.

jeudi 6 avril 2006

Rien sans rien

"Rien sans rien", utilisé dans cette expression "on n'a rien sans rien".

Une expression qui semble indiquer que pour recevoir il faut donner, réduite au strict minimum de la répétition du même mot qui renforce cette idée d'absence et de néant.

Le pronom "on" ouvre à l'universalité et à l'anonymat. Ce n'est personne de précis, cela s'adresse à chacun.

La négation disparaît à l'oral mais est obligatoire pour le sens de ne pas avoir. On n'a pas.

Avoir peut être remplacé par être.

Rien peut être remplacé par quelque chose, par quelqu’un.

Dans notre aujourd'hui plein de superficialité et d'immédiateté, cette expression surgit pour nous rappeler que si la vie nous est donnée, il nous appartient de la vivre et non de la subir ou de la consommer.

Aime et laisse-toi aimer.

mercredi 5 avril 2006

AR Paris

Départ de Lyon : 7h15.
Retour à Lyon : 18H55.

Le soleil baignait la capitale de ses rayons printaniers.
En fait, je n'ai rien vu de Paris, hormis le RER et le métro.

Machinalement, mes pas m'ont conduit dans les couloirs remplis du bruit d'autres pas.
Machinalement, j'ai occupé mon esprit dans l'examen des gens qui passent, des gens que je croise, des détails d'architecture, des panneaux publicitaires intrusifs.
Machinalement, j'ai senti les odeurs des quais balayés par le vent des trains, les odeurs des autres passagers.
Machinalement, j'ai critiqué intérieurement tout ce que je pouvais voir, inventant même des histoires pour chaque personne.

Et puis, au détour d'un escalier roulant en entretien, j'ai dû changer de chemin, emprunter des escaliers et des couloirs inconnus. Les techniciens étaient deux, dont une femme, à réparer la bête immobile.

Tiens, une femme.
Tiens, une ouverture dans le mur montre le quai.
Tiens, le bleu des lampes sur les barres est plus clair que le bleu des sièges.
Tiens, les collants sont pour la plupart noir clair.
Tiens, des flics bloquent la rue, empêchant les voitures de passer devant le lycée où sont rassemblés des jeunes.

Le RER avait des soubresauts d'impatience, freinant puis repartant, ballotant ses passagers indifférents.
Le métro gémissait dans chaque courbe comme un chien qui essaie de s'attraper la queue sans y parvenir.
L'un et l'autre poussaient de grands soupirs à intervalles irréguliers.

Pour une fois, je n'ai pas eu trop chaud.
Pour une fois, je ne me suis pas senti épié, ni même rejeté.
Pour une fois, j'ai eu pitié de ces personnes qui parfois étaient mal habillées, ou mal colorées, ou mal foutues, ou mal aimées, ou mal payées, ou mal nées.
Pour une fois, j'ai approuvé ce jeune homme qui voulait laisser sa place à une dame plus âgée, j'ai trouvé belle cette vielle femme avec un béret jaune, j'ai croisé le regard de cette femme en face de moi en appréciant ses yeux.

Demain, le rituel quotidien va se poursuivre. Voiture, boulot, dodo.

lundi 3 avril 2006

NoirListé

Voilà, c'est fait, une personne m'a interdit de contact avec elle.
A vrai dire, je ne comprends pas pourquoi, mais chacun a ses raisons et quel qu’elles soient je les respecte.

dimanche 2 avril 2006

Rayon des gâteaux

Le samedi après-midi n'est pas forcément une corvée lorsqu'il s'agit de faire les courses au carrouf de la ville.
Parce que, par exemple, au rayon des pâtisseries évolue un jeune mec de type asiatique, de petite taille et au charmant visage.
Ce que j'aime le plus chez lui, ce sont ses pecs qui gonflent son t-shirt.
Pour l'observer, je ne vais pas dans son rayon, mais dans celui d'en face.
Il range, trie, répond aux clients qui lui demandent un renseignement.
Un bien beau garçon.

samedi 1 avril 2006

Chinoiseries et sidaction

Hier midi, restau entre collègues de travail. Enfin, pas tous mes collègues, juste un et deux de ses ex collègues. Nous sommes allés au restau chinois du coin, un endroit où la cuisine est bon marché et les plats mangeables.


Lampion
Originally uploaded by JaHoVil.

Hier, j'avais décidé de mettre en évidence le pins rouge sur mon pull, et à un moment du repas j'aborde le sujet "vous savez, c'est le sidaction...".
D dit de suite qu'il ne s'y intéresse pas. Devant les chiffres qui ne cessent d'augmenter, il ne comprend pas comment les gens peuvent encore devenir séropo. Ce n'est pas l'information qui manque, tout le monde devrait être capable de se protéger.
Y lui dit qu'il existe des clubs homos où on propose de ne pas mettre de capote.
J'avance la thèse des personnes sous l'emprise de drogues qui ne savent plus très bien ce qu'elles font. Et avec S nous évoquons les radios sur lesquelles tant de jeunes racontent leurs mésaventures.
D persiste à ne pas comprendre. Qu'est-ce qu'il est buté ! Mais je ne lui en veux pas.
Dis donc D, tu en parleras à tes filles du préso ? Et après, tu crois qu'elles sauront faire ce qu'il faut ? D m'assure que tout est question d'éducation.

Je ne pense pas avoir mal éduqué mes enfants, mais comme dit une de mes filles : je suis grande et je fais ce que je veux et je suis sure de ne jamais me faire avoir. Nous avons été quand même bien soulagés lorsque son test est revenu négatif. Ca, je n'en ai pas parlé à D.

Je n'ai pas dit non plus que de plus en plus de mecs se font jouir dans la bouche ou dans le derche, ni que beaucoup de vidéos pornos ont banni les présos. Ni que dans le feu de l'action, il faut être déterminé pour appliquer systématiquement les bonnes mesures de protection.
Je ne lui ai rien dit. Il n'aurait pas compris.

Ce matin, le premier profil vu sur GA commençait pas ces mots :"Je signale au passage que je suis séropo".

Nous avons terminé par un gâteau chinois, et D a changé la cuillère de place. Ce n'est que lorsque j'ai vu la photo que j'ai réalisé pourquoi. Etait-ce un appel direct déguisé ?


Ha les boules ! Et le reste
Originally uploaded by JaHoVil.

En tout cas, c'était rudement bon !

A mes courses !

Prêts ? Partez !
Tout à l'heure, vers 13H30, j'irai à carrouf faire des courses.

Comme je n'ai rien dans la tête de cablé comme il faut pour ce genre de manœuvre, j'ai droit à une liste manuscrite.

Pour que personne ne soit en reste, je la communique ci-dessous.

- oranges 1 filet
- pommes 1 sac 2 kg
- bananes
- betterave rouge
- viande pour dimanche midi ~_ 700 à 800g
- 1 sac de p de terre
- laitages (fruits - vanille etc...)
- 2 plaquettes beurre carrouf
- fromages
- 1 plaque œufs(20) moyens
- 7 l lait
- gâteaux ? brioche
- conserves x 2 haricots verts "3 boîtes maïs"
- congelés 1 kg steck haché
- épinard, choux fleurs jardinerie de légumes glace
- 1 kg riz long
- 1 shampoing head & shoulders
- 1 gel douche pour Tiphaine

A priori, tout est dans l'ordre des rayons... Je crois qu'il manque du pain.

Et qui va porter tout ça ?