samedi 24 février 2007

Aïoli

Paulette nous a rappelé le lundi pour nous avertir qu'elle ferait l'aïoli pour mercredi. Ce qui nous a réjoui. Ma femme y avait pensé.

Mardi, la morue dessalait dans des saladiers remplis d'eau sur la tablette de la cuisine. Car la morue est conservée dans le sel, et franchement, si elle n'est pas dessalée elle n'est pas mangeable (c'est mon avis en tout cas). Elle barbotait depuis la veille déjà, car le sel est tenace.

Paulette nous a expliqué que le mercredi des cendres est maigre, comme le vendredi saint, et qu'elle n'envisage pas d'y manger de la viande. Elle sait que nous aimons les plats provençaux qu'elle nous fait.

Il y a quelques étés de ça, nous étions allé tous les deux acheter de la morue salée au supermarché du coin. Notre avions été étonnés du prix exorbitant de la morue. Et bien, elle n'est vraiment pas bon marché aujourd'hui. La disparition d'une espèce si courante est visible sur les prix du marché (voir : http://www.futura-sciences.com/news-morue-victime-son-succes_5630.php).

Baste ! Paulette a pillé l'ail et battu l'huile, d'où le terme aïoli (qui peut avoir plusieurs orthographes et recettes) et nous avons mangé avec plaisir.

La fougasse (c'est du pain) aide à saucer cette bonne mayonnaise. Et les légumes cuits à l'eau seront aussi couverts de cette blondeur.

Merci Paulette pour ce superbe aïoli de Provence ce mercredi des cendres.

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