dimanche 18 décembre 2005

Du lard !!!

Miam ? Beurk !

En fait c'est une question de goût, j'exprime ici le mien, à vous de le partager ou non.

La biennale de l'art contemporain sévit cet hiver à Lyon. Après La Sucrerie, le Musée d'art contemporain, le Carré Bellecour, nous sommes allés au musée de Villeurbanne.
Le thème de la biennale est sur l'expérience de la durée.

Parmi les planches de BD en noir et blanc accrochées aux murs, on peut suivre les opérations sexuelles d'un maigrichon à lunette sur une géante plantureuse.
Sur un écran plasma géant (un mètre cinquante sur trois), des oiseaux piaillent, des chasseurs tirent sur les oiseaux, des quéquettes flottent au vent. En couleur, ces dessins restent difficiles à suivre.

Un mur tapissé d'affiches sur papier flaschi invite à la lecture, la tête penchée d'un côté ou d'un autre. Des peintures sympathiques leur font face sur l'autre mur.

De grande étampes racontes verbeusement comment cette femme a jouit. Ca se laisse regarder.

Une pièce est consacrée au sexe féminin (au sens propre). Des nymphades sont peintes en noir sur les murs blancs. La peinture a éclaboussé jusqu'au sol.

Des écrans plats présentent, en temps réel, la vie d'une fleur de chardon. On peut donc suivre la fleur à chacune des heures de la journée.
De grosses gélules médicales multicolores nous narguent (on se voit dedans, mais faut pas y toucher sinon la cerbère gueule).
Un gros rocher enchaîné retient des poissons pendant que le sexe érigé sur un dessin grandeur nature est sanctifié d'une auréole.

Nous ne ferons pas la queue pour rentrer dans une pièce au noir total. Au moins vingt personnes attendent...

Comme dit ma femme, s'il n'y avait pas le sexe, les artistes n'auraient pas grand chose à montrer. C'est en partie vrai.

L'impression est donc mitigée, mais plutôt négative.

Haaaa, l'art est devenu soit abscons soit vulgaire. Est-ce l'image de notre époque ?

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