samedi 10 décembre 2005

Bien sûr

La ville a revêtue sa parure de lumière pour cette semaine du 8 décembre.
Pour tous ceux qui ne sont pas de Lyon, et pour les autres aussi, jetez un coup d'œil à mes photos.

Il fait froid ce vendredi soir, le vent du nord a chassé tous les nuages et met les fumées à l'horizontal.

Dans ces cas-là je mets mon inénarrable bonnet pour garder le peu de cervelle que j'ai au chaud.

Nous voilà partis en métro et descendons à Hôtel de Ville Louis Pradel. Je n'arrive pas à passer les portillons à cause des personnes qui passent et repassent (aucun intérêt).
La place devant l'opéra est pleine de monde.
J'aime la foule sympathique et curieuse de ces soirées.

Nous allons contempler de près les grandes herbes vertes qui poussent à côté de l'opéra, puis nous filons vers les Terreaux.
On se croirait dans un couloir de métro parisien tant il y a du monde dans la rue Puits Gaillot. L'entrée sur la place devient plus difficile mais pas impossible. Sauf que j'ai mes rollers dans mon sac à dos et que je suis souvent percuté par des ().

Spectacle à 19h. Très réussi et très chaud (ça tombe bien).

Petit repas, ensuite, dans mon boui-boui favori. Normal, on est vendredi et je ne suis pas seul. C'est la première fois que ma femme y vient et la deuxième pour ma fille.
Vers la fin dudit repas, qui vois-je passer dehors ? Bien sûr Ludo. Je lui cours après dans la rue et le rattrape devant le magasin anglais. Bises dans la bise, il va manger chez un copain... Et ce n'est donc pas avec moi, pince-moi je rêve.

Retour au boui-boui, je paye avec mes tickets resto que j'oublie encore une fois sur le comptoir.

On dirait qu'il fait plus froid... St Nizier expose la naissance de Jésus en technicolor sur sa façade (pas mal, jolies musiques et beaux dessins style moyen-âge). St jean se matérialise et de redécoupe. Joli aussi, mais le vent me glace.
Bellecour est rouge plus que la place de Moscou, la grande roue est pleine de rires.
La colline se métamorphose en palette de peintre, même les fenêtres font des clins d'œil malicieux.

Il va être l'heure de partir pour la rando de roller du vendredi. Je me déchausse et me rechausse, les doigts gelés ont vraiment du mal à obtenir un résultat satisfaisant.
Yann est là, toujours souriant. Je donne mon sac à dos à ma femme qui va bientôt rentrer.

Nous partons sous les regards amusés des passants. Pas de voitures autour de la place, que des piétons.

"Ton copain n'est pas là ? " - "Non".

Non il n'est pas là, et ce n'est plus mon copain, enfin, pas dans le sens de petit copain. Mmmffffff.

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