jeudi 14 février 2013

Médoc

Les hôpitaux de Lyon fonctionnent avec des étiquettes.
Celles du premier rendez-vous ne m'ont pas posé problème, mais celle de la pharmacie... ha ! parce qu'il faut aussi d'AUTRES étiquettes pour la pharmacie ?

Le docteur est une femme charmante avec qui j'ai pu discuter sans problème de tout. "Avez-vous des questions ?" . Je n'ai pas de questions, je suis juste furieux contre moi, contre mes ardeurs impulsives, contre ce que je n'ai pu maîtriser !

Mais la pharmacie de l'hôpital, qui n'en est pas une puisque c'est une antenne pharmaceutique, fermait entre 13 et 14h et je m'y suis pointé à 13h10. Il a fallu que j'y retourne avant 18h et retourner chercher des étiquettes... aux urgences. Quelle paperasse !

Pas de prinpéran ni d'immodium, car je ne suis plus nauséeux comme hier matin ni perturbé du bide comme hier toute la jouréne, "juste" du Kaletra et du Truvada. "Juste", et j'en ai pour 28 jours en tout, avec un contrôle au milieu et à la fin du traitement, puis encore un test dans quatre mois.

C'est clair, on ne m'y reprendra plus et la doctoresse n'a pu que me dire de mettre un préservatif (d'ailleurs, elle a dit préservatif ou capote ?).

Je n'ai pas joué fin sur ce coup, pensant que tout cela devait être trop beau pour être vrai, c'est en fait moche. Ne pas se fier aux apparences et toujours se protéger. Enfin, je crois que j'ai compris.

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