mardi 12 février 2013

Les gones

En parler lyonnais, un gone peut être est un enfant (mais on préfère l'appeler mami) et plus généralement tout lyonnais de souche.

Les miens de gones, ce sont les derniers tout-petits.
Samedi, Noé et Anthony mon fait le plaisir d'être là.
C'est tout un art que de tisser des liens avec eux, et je ne suis pas un expert. Noé est très sensible et Anthony pas moins. Il faut donc les approcher avec douceur et même attendre que ce soit eux qui décident du contact. Avec le temps et les rencontres, cela va plus vite, mais il ne faut tout de même pas leur sauter dessus.
Ensuite, on peut jouer avec eux, les câliner. Les faire rire. Le rire d'un enfant est toujours surprenant et attendrissant. Il arrive quand on fait suffisamment l'andouille avec forces grimaces et bruit de bouche. Les câlins restent assez rares et distants. Ces petits bouts aiment garder leur distance.
Noé adore jouer à fait moi peur. Je lui ai couru après dans la cuisine et la salle à manger, il avait l'air ravi de me voir grognant à quatre pattes. Maintenant qu'il marche, c'est plus amusant pour lui de fuir en riant. Il n'avait pas vu que je l'attendais dans un coin et sa surprise n'a pas été petite quand il m'a entendu. Je n'ai pas vu son visage effrayé, mais ses parents ont bien ri quand il a fait demi-tour et qu'il a détallé.
Noé reconnait qui est pépé et mamou, mais il n'arrive pas encore à dire pépé qu'il remplace par papou. S'il garde ce vocable, je pourrai lui conter l'histoire des papas papous avec et sans pou.
J'ai eu la flemme de sortir pour voir Yumi (on prononce youmi) chez elle. Elle pousse mais reste fluette et mignonne.

Ce soir, c'est gymnastique. Mais c'est une autre histoire.

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