mardi 14 février 2012

Pourquoi je mange de la glace en hiver

Parce que j'aime la glace, c'est tout.

Couloir coulant
Mon voisin de bureau est un joli black, discret, souriant. J'adore lorsqu'il fait le lion qui s'étire. Aujourd'hui, il était habillé d'une double épaisseur de t-shirt qui n'a pas tenu plus de deux renversés sur le dossier. Pas très poilu le mec. Mais quel beau sourire !

Chance ! J'ai pu prendre une douche chaude ce matin. Finalement, tout fonctionnait d'un point de vue électrique. J'ai donné un petit tour sur la manette de vidange, ce qui a dû débloquer un clapet et rendre la voie libre pour l'eau chaude. Super, on n'aura pas besoin d'appeler un électricien qui n'aurait rien pu faire de toute façon. Ce qui prouve aussi que mon diagnostic d'hier était foireux.

J'en ai oublié de brosser les dents ce matin et de prendre bonnet et gants. Heureusement, il ne gèle plus. La neige recouvrait mollement les rues, dont certaines étaient un peu des patinoires.

La rue Garibaldi, à Lyon, va être réaménagée. Celle qui est qualifiée d'"autoroute urbaine" est quand même bien pratique avec ses trois voies, ses passages sous-terrain, sa traversée nord-sud de la ville. Mais cela déplait, pensez donc ! Une rue qui roule ! D'ailleurs, dès que les sous-terrains, que nous appelons "trémies", disparaissent, les bouchons réapparaissent. Ce qui n'a rien à voir avec la vitesse, mais avec les feux de circulations des croisements souvent monstrueux. D'accord, je ne suis pas riverain de ce grand fleuve, je ne me plaindrai pas du bruit. Mais si tout était enterré, ce serait encore mieux pour le bruit et l'espace récupéré en surface. Seulement, ce n'est pas dans l'air du temps. Il faut rendre la voie publique au public et bouter la voiture hors les murs et privilégier les transports en commun et les déplacements doux. Ce serait pas mal si les transports en question étaient abordables et efficaces. En tout cas, les parkings sont bien payants eux aussi et rapportent plein de sous à Lyon Parc Auto.


lundi 13 février 2012

La semaine va être

certainement très chargée au boulot. Ça a commencé aujourd'hui par un non-stop chez le client entre 9h et 18h. Je n'ai pas pu tout faire, le système est tombé en rade en début d'après-midi. Il faudra que je fasse un état des lieux.
Demain, je me replonge dans le presque inconnu, et tout seul. Bah, ma foi, je pourrai jouer tout seul dans le bac à sable.
Comme c'est les vacances scolaires, je pense que j'irai me faire un tour au sauna ce mercredi. Depuis que la soirée "tous à poil" est passée du jeudi au mercredi, je n'ai plus pu profiter de ce temps de détente.
J'ai laissé un tout petit commentaire chez S, dont il en a fait un article. Ours comme je suis, je ne pensais pas que cela le toucherait autant. Même si je n'en parle pas, je pense souvent à lui et on peut dire que je ne suis pas le seul à être sensible. De fait, je n'ai répondu à aucun sms de nouvel an, et pourtant je les ai tous apprécié. Je n'ai jamais croisé S au sauna, car lorsqu'il y allait je n'y allais que très rarement. Maintenant, il est loin et quasi marié. Allez, gros bisous cher S ! (sans oublier J).
Samedi fut assez sympa avec la visite de JE² et de sa femme. Un peu de vie et de débordements. C'est vrai que nous ne sommes plus que trois, bien plus tranquilles qu'à six. Bien trop tranquilles. Je suis très nostalgique de ce temps-là, révolu sous cette forme.
La gorge coince encore, et le dos me fait mal. Je me soigne.
Le cumulus ne donne plus que de l'eau froide. J'imagine que c'est un problème électrique. Il va falloir se laver au gant ou prendre la douche au boulot. Trouver un électricien reste un passage obligé.

Sur la glace

En attendant que l'ejp se déclenche ce matin, comme prévu depuis hier, voici quelques photos des exploits et paysages.Autant en profiter et faire un tour sur les étendues glacées. Bilan, ce matin j'ai assez mal à la gorge et le bas du dos me fait souffrir à me réveiller la nuit.
 Samedi, ce fur avec JE² sa femme et la mienne que nous avons affronté le blizzard, et c'est là  que j'ai pris mal à la gorge.

Bien sûr, nous avons traversé un bout de lac gelé, c'est obligatoire. D'autres traversaient le lac tout court, quitte à se faire accueillir par les gendarmes sur la berge. La glace est assez épaisse, plus de 10 centimètres et se fait repousser sur les berges.

Mes chaussures de djeun's.
 
Hier dimanche, je n'ai pu résister à faire un grand tour en vélo. Le soleil brillait fort et je tenais à voir les lacs du fond gelés. Et bien non, le petit lac n'était que très partiellement gelé et dégagé en grande partie, donnant là un refuge à d'innombrables oiseaux. Je n'ai quand même pas tenté de faire du vélo sur la glace, ne souhaitant pas me ramasser. Mais le dos n'est pas content ce matin, j'ai dû le solliciter un peu trop entre selle et guidon.

vendredi 10 février 2012

De glace

Les températures restent très négatives malgré un soleil bien présent.
La fleur du philodendron reste fermé, il ne supporte pas de se les cailler comme ça.
Un petit tour au parc m'a permis de constater que le lac était transformé en patinoire. Pour décoration, des feuilles A4, plaquées sur le tronc des arbres du bord, indiquent noir sur fond blanc "Danger, ne pas marcher sur la glace".

Des jeunes gens ne l'avaient peut-être pas vu puisqu'ils s'essayaient sur le premier mètre de surface gelée. Les policiers municipaux du parc les ont vu et leur sont tombés dessus comme le froid sur le sdf. Immédiatement, le ton était crié, aboyé, les policiers ont agressé verbalement sans vergogne ni retenue et avec insistance ces malheureux jeunes qui ne savaient pas ce qui leur arrivait. J'ai entendu "pv direct", "vous avez vu les pancartes", le tout gueulé méchamment. Je me suis senti moi-même agressé, bien que n'étant pas concerné. Je trouve que ce genre de comportement est inadapté et ne devrait pas se rencontrer. Pour faire "régner l'ordre" point n'est besoin d'agresser, il faut rester correct et humain.

Le parc reste vide, les tortues de Californie ont disparu de leur mare pour le plus grand plaisir des canards. Le jardin botanique est fermé pour travaux. La glace recouvraient les nénuphars. Quelques coureurs courageux s'étiraient à la grille.

mardi 7 février 2012

Il fait froid

Le froid nous assaille et j'ai hâte que cela cesse.
Je suis quand même allé faire un tour au parc qui est absolument vide malgré le soleil.
Dans les journaux télévisés se succèdent les reportages sur des personnes qui dorment dans la rue, dans leur voiture, dans une montée d'escaliers. Ça me fend le cœur et j'en arrive à vouloir héberger quelqu'un chez moi. Mais qui ? Il faut faire confiance et je trouve que cela m'est difficile. Héberger un ou une inconnue, partager son espace de vie, accueillir ce qui n'est pas de chez soi, c'est difficile. Si, par hasard, je tombe sur une personne dans une situation inacceptable, est-ce que je serai en mesure de l'aider ?
Cela me rappelle que, lors de la dernière guerre, mes grands-parents étaient allés chercher, sous les voutes de Perrache, une famille au logement détruit pas les bombardements. Ils les avaient recueillis chez eux le temps qu'ils puissent trouver un autre logement. J'ai toujours aimé ce genre de générosité concrète et désintéressée. En suis-je capable ?

La soupe est en train de cuire. Elle sera la bienvenue.

lundi 6 février 2012

Philodendron Moonlight

Philodendron Moonlight. Jour 1
Il a fallu que la fleur s'ouvre pour que je puisse identifier ce Philodendron Moonlight. C'est Max qui me l'avait donné en me disant qu'elle venait d'Asie et que c'était une pousse d'une autre grande plante en fleur. Ce n'est pourtant pas la même plante, car la fleur est différente. Ce Philodendron est un cultivar qui semble se plaire en Amérique du nord.

La fleur, qui gonflait depuis deux mois, s'est ouverte en pleine nuit, un peu avant minuit. Le spathe d'un beau rouge  s'est écarté, découvrant un spadice immaculé d'une hauteur de 10 cm, sans odeur discernable.
Le deuxième jour, le spadice commence à perler des petites gouttes orangées. Je vais suivre son évolution et mettre ici les photos journalières.
Philodendron Moonlight. Jour 2.
Jour 3 : la fleur s'est refermée car il ne fait pas assez chaud pour elle. Je ne peux chauffer en journée, ce qui fait que la température descend à 17°. Je suppose que le spadice continue à suinter.

dimanche 5 février 2012

De ci de là

Hier soir, samedi, je suis allé avec ma femme écouter une chorale et un groupe de musique.
La salle n'avait pas d'adresse indiquée et ce ne fut qu'un fois à l'intérieur que nous fûmes sûrs d'être au bon endroit. Assistance âgée, chaises en plastique collées en rangées serrées, chauffage trop poussé, le décors d'un concert décevant se profilait et je dus rassurer ma femme qu'elle ne serait pas déçu.
Côté prestations, j'ai assez aimé. La chorale se débrouillait assez bien, hormis quelques fausses notes et contre-temps sur un répertoire varié qui m'a plu. Le groupe de musique était de très bonne qualité musicale, mal desservi par un mixage des sons qui écrasait le voix par les basses des guitares. Le mixage chorale - groupe fut une réussite dont Pablo n'a rien a redire.
Par contre, et ce fut très pénible, les horaires n'étaient pas du tout tenus. Après un démarrage en retard de trente minutes, la petite pause d'entracte a duré trois quart d'heure. De quoi nous amener vers minuit.
La surprise, en l’occurrence un guitariste chanteur, ne m'a pas plu du tout.
Il faisait très froid sur le parking.

Ce midi, nous étions invité à manger chez une dame africaine âgée que je ne connaissais pas. Elle habite dans les gratte-ciel et j'étais content de pénétrer dans un de ces bâtiments. L'appartement de la dame était petit, composé d'une cuisine, d'une salle de bain,d'une salle à manger et d'une chambre, le tout exposé au nord, sans soleil. Dès que le voisin s'est réveillé, le calme dont nous bénéficions s'est envolé. On l'a entendu parler puis il a mis la musique un peu fort. Le bruit a continué et même repris au-dessus. Pas de doute, les gratte-ciel ne sont pas du tout insonorisés, pour le plus grand déplaisir de ses occupants. La gentille dame avait fait à manger pour tout un régiment et nous a invité à faire "comme chez nous", nous disant que nous étions son frère et sa sœur. Nous avons donc mis la table, dont elle avait préparé les couverts. La cuisine était très bien rangée et regorgeait de torchons propres couvrant tel plat ou tel casserole. Tout était prêt. Heureusement pour nous, elle a oublié un saladier dans son frigo, car le repas était déjà prêt. Elle a un grand cœur, cette petite femme, très grand. Nous avons discuté de l'Afrique, de la France, de ses travails au cours des années. Rien de triste, bien au contraire. J'avoue avoir eu du mal à comprendre tous ses mots, mais le courant est bien passé.

Nous sommes rentrés à pied, dans le froid, emportant une grande quantité de nourriture que la dame ne voulait pas garder et qu'elle a mis dans des sacs congélation.

vendredi 3 février 2012

Par monts et par

J'ai fait au moins deux rêves différents cette nuit, tous les deux ayant une femme comme partenaire d'aventure. Je suis toujours au centre de mes rêves, j'en suis l'acteur principal, je me vois de l'intérieur comme quand je suis réveillé.

Dans le premier rêve, nous étions en voiture et devions retourner "chez nous". Le voyage se faisait dans un paysage agréable et vallonné. Les villages traversés étaient accrochés à flan de colline, on se sentait bien. Nous étions plusieurs, et la femme principale était ma belle-mère. Peut-être allions-nous chez elle. Il fallait traverser tout le massif montagneux jusqu'à la vallée suivante qui devait être celle du Rhône vers Valence. La traversée prenait beaucoup trop de temps et nous n’arriverions pas assez vite par ce chemin. Je me demandais pourquoi on n'avait pas fait simplement le tour du massif montagneux. Même si cela avait été plus long en distance, cela aurait été plus rapide.

Dans le deuxième rêve, j'étais avec ma femme et d'autres personnes qui pouvait être mes enfants. Nous allions visiter le sauna que je connais bien et j'étais content de le leur montrer. Cela se présentait comme dans un parc d'attraction et nous allions visiter la maison des horreurs. Sa façade n'avait rien de clinquant, les volets en bois étaient fermés ainsi que la porte accessible par un petit escalier collé à la maison. Une fois à l'intérieur, il a fallu progresser dans un labyrinthe de couloirs étroits et poussiéreux. Cela faisait partie de cette attraction. Nous nous sommes retrouvés à l'intérieur d'un silo torique crépi de blanc. A tout moment, je m'attendais à croiser un homme nu, comme cela se fait dans un sauna et ça ne m'embêtait pas d'être accompagné. Lorsque nous avons voulu sortir du silo, le passage s'était transformé en mur. Je savais que nous étions venus par la et en mettant la mains dessus elle s'y enfonça jusqu'à rencontrer une surface dure. Je comprenais que le chemin avait été changé, nous sommes donc partis ailleurs.

De ces deux rêves, assez similaires sur ces trajets qui n'en finissent pas, ces chemins qui changent ou qui ne sont pas les bons, j'en ai gardé cette sensation de tranquille assurance, comme une paix. Pas de tension, pas de dissimulation. Voilà de quoi m'aider dans ma vie quotidienne et notamment au boulot où je dois affronter mes limites et des contraintes imposées.

jeudi 2 février 2012

Journée d'hiver

Tour UAP en déconstruction, Lyon.
Adieu la tour !
En ce temps glacial, cette tour a été dotée d'une coiffure qui doit tenir chaud. Par contre, le pied est de plus en plus découvert.
Voilà un immeuble qui n'aura duré que 40 ans, puisque construit en 1972. C'est pas un peu du gâchis ?
A la place sera construite une autre tour du beau nom de InCity, plus haute future tour de Lyon.
Ils auraient pu l'appeler EnVille, non ?

J'ai été faire, une fois de plus, un tour au centre commercial de La Part-Dieu. Par ce temps de grand froid, on peut s'y balader en maillot de bain. J'y ai croisé quelques beaux spécimens masculins, mais ils n'étaient pas en solde. C'est fou comme il y a du monde dans ce temple du commerce.

Dans mon nouveau bureau temporaire, je suis entouré de trois personnes, jeunes et sympathiques. Mais je vais prendre le café avec les plus vieux de l'open-space. Pour l'instant.
Côté projet de mes deux, je pourrais dire que je m'en sors un peu, mais je n'en suis pas convaincu du tout. Le client annonce un retard d'un semaine, ce qui me conviens bien. Lorsque que ma collègue de travail sera partie, ce sera le grand désert.

Ce soir, c'est crêpes ! Chandeleur oblige.

mercredi 1 février 2012

Nuit blanche

Place de la République, rue de la République, Lyon.
Il n'y a pas que les bancs qui sont blancs, il y a aussi cet nuit. J'ai pas réussi à dormir plus de trois heures. Je dois certainement angoisser à cause du boulot. Je suis dans le cirage, blanc, ce matin, avec cette impression que mes yeux dégringolent sur mes joues.

Quai du Rhône (Victor Augagneur, rive gauche), Lyon.
Je suis quand même allé au centre de Lyon pour continuer les soldes. J'en suis revenu avec des gants en chèvre ou porc, les étiquettes ne sont pas en phase, et un slip que j'espère sexy. Les gants sont bien chauds et le slip, un peu étroit, me moule les miches tout en laissant beaucoup de place au paquet. Voilà de quoi compléter ma panoplie de jeun's à laquelle il manque quand même un blouson cuir avec capuche.

Demain c'est la chandeleur. Je ne sais pas si nous ferons des crêpes.
Je continue d'apprendre Bohemian Rhapsodie. Côté musique, c'est presque fini, côté paroles, je les sais mais la prononciation pose toujours des questions et les mauvais plis sont si difficiles à changer. Courage ! Ce n'est pas mieux pour le suédois pour lequel je n'ai pas trouvé de site qui pourrait me lire une phrase.

Allez ! Je file sous la douche.