mercredi 22 janvier 2014

Toujours moins

Autant c'est simple à faire, autant c'est difficile à faire.
Je suis passé récupérer l'ordonnance chez le docteur hier. Son chier Flyer, que je ne connaissais pas, a failli me sauter dessus mais son maître l'a rattrapé en plein vol. Tant mieux, car j'étais assez surpris de le voir et sa belle masse aurait pu me renverser. Très joli chien.
Ce matin, piqure par une gentille brune dont j'ai à peine senti le dard.
Et puis, l'attente.
Un moment de solitude ponctué par l'arrachage du petit pansement au creux du bras.
Et puis le résultat.
Ouverture un peu fébrile de l'enveloppe, deux feuillets. Identiques : négatif.
Je me sens d'un seul coup plus léger, comme une nouvelle virginité offerte.
Ce soir, ce fut avec plaisir que je célébrais cette bon nouvelle avec Stéphane devant une bonne choucroute.
Pour une fois, une chose négative est positive.

lundi 20 janvier 2014

Le téléphone

Le dernier responsable au boulot, voulant faire des économies de bout de chandelle, m'a réclamé le téléphone d'entreprise que j'avais depuis une douzaine d'années. Je n'ai même pas contesté, je n'ai pas rendu le chargeur, c'est tout.
Je n'ai pas non plus gardé mon numéro de téléphone, j'ai trouvé que c'était une bonne occasion de changer et de faire table rase.

Ce fut donc l'occasion de passer à un téléphone 3G, histoire de pouvoir faire autre chose que téléphoner. En suivant les conseils de JE², j'ai donc pris un Wiko Cink Peax 2 blanc, protégé par une coque à rabat de même couleur.
Le point négatif, à mon avis, est qu'il tourne sous Androïde donc sous Gxxx et que bien des fonctions sont bloquées et plein d'autres imposées (comme YT ou GTk) qu'on ne peut ni désactiver ni supprimer. Je réfléchis à passer en root pour faire le ménage.

Ce qui a été nouveau pour moi fut bien sûr Androïde que je n'avais jamais pratiqué. En écoutant encore les conseils des jeunes de ma famille et des collègues de travail, je me suis installé les applications qui me sont utiles, comme des gestionnaires de mémoire, des gadgets et un jeu.
J'ai réussi à désinstaller le jeu après y avoir passé des heures sans résultats. Car ce monde merveilleux est un vaste trou noir à fric et je ne tiens pas à payer quoi que ce soit pour du virtuel.
J'ai aussi installé des applications sociales, mais j'ai vite abandonné quand je me suis trouvé très sollicité. Le seul contact récolté est toujours dans les rangs et nous avons échangés quelques centaines de SMS depuis deux mois.
Et donc, une autre fonction que j'utilisais peu sur mon autre téléphone est devenue incontournable sur celui-ci : les SMS et MMS. C'est d'autant plus facile qu'ils sont illimités et d'une saisie assistée grâce à une autre application qui permet de glisser son doigt sur les lettres pour former les mots : Swype. Le côté étrange est que chaque SMS est noté dans la facture du mobile, ce qui fait une longue facture...

J'écoute les chants à apprendre pour la chorale, suis mes parcours en roller ou vélo sur une carte, suis notifié quand quelqu'un me suis sur Flickr, consulte mon Wikipédia favori et même lis mes flux rss sur The Old Reader. A Paris, j'ai utilisé l'application de la RATP et à Lyon celle de Vélo'v.
J'utilise peu les photos parce que je les trouve de mauvaises qualité et j'ai toujours avec moi un appareil photo Canon dans ma poche.

C'est donc un appareil qui est devenu presque indispensable, mais il doit être chargé en permanence car la batterie s'épuise assez vite.
Me voilà à la page et je pense que je changerai de téléphone d'ici deux ans.



dimanche 19 janvier 2014

Un dimanche sous la pluie

Je me suis bougé hier après-midi pour aller faire les courses avec ma femme, une forme de ba pour avoir la paix... Peu de monde, pas trop de vieux et pas de voilée (aucune femme ne devrait être voilée, aucune).
Je n'avais pas pensé que JC allait me proposer de boire le thé avec lui le dimanche après-midi. J'ai accepté, car j'aime bien son thé.
Les métros étaient fréquentables, sauf entre Saint-Jean et Gorge de loup, où quatre adolescentes avaient décidé d'écouter de la musique avec un haut-parleur. Un jeune gars est venu poliment leur demander de baisser le son, mais elles n'ont pas obtempéré. Un instant après, il est revenu à la charge, la musique étant encore plus forte, mais elles ont refusé. Une des quatre est même venue du fond du wagon pour lui crier dessus avec un doigt accusateur. Il est resté stoïque, même quand elles l'ont entouré toutes les quatre d'un air mauvais en lui proférant des paroles venimeuses et des cris de bêtes sauvages. Elles sont sorties, méchantes et mal fringuée, mal dans leur tête. J'étais prêt à intervenir si elles en venaient aux mains avec le jeune gars, beau ténébreux. J'avais quand même le cœur en grande accélération, car je ne supporte pas les agressions.
Une station plus tard, deux CRS regardaient les gens passer depuis la galerie.
Dans la rue, une voiture garée avaient brûlé. La voiture devant et celle derrière avaient aussi brûlé, la mousse recouvrait le dessous des voitures sur dix centimètres.

Le système d'ouverture de la porte avait changé, et je m'étais trompé d'allée. La bonne porte fut récalcitrante. Une fois dans le sas, la deuxième porte refusa de s'ouvrir. Une femme arrivait devant la première et n'avait pas le code. Je lui ouvrit. Elle fit le code de la deuxième porte et nous pûmes rentrer, enfin.
La porte de JC était entrebâillée, comme la fois précédente. Je savais ce que cela voulait dire. J'ai posé le parapluie à côté de mes chaussures après avoir refermé la porte. Des vêtements étaient posés sur une chaise, la chaise d'à côté était libre et reçut mon anorack.
Le manque de lumière donnait l'impression que la nuit allait tomber. Le thé fut bon, très bon, comme toujours.
J'ai laissé JC comblé, prêt pour la petite soirée entre voisins, dont l'une venait déjà le voir avec son fils.

Je n'ai pas ouvert mon parapluie multicolores, les gouttes d'eau s'étant faites rares. Je l'ai coincé sur le panier du vélo pour rentrer à la maison.


samedi 18 janvier 2014

Soirée vêpres

Soirée sympa entre amis. Mais je n'ai pas d'ami car je n'en veux pas, quelque chose en moi s'y refuse et ne cherche pas à en avoir.
Soirée divertissante et gaie.

Nous avions rendez-vous à Fourvière pour 7 heures. Cela ne m'a pas laissé le temps de m'arrêter à la maison, juste de poser le vélo et de repartir chercher le métro. A cette heure-là, la fréquence des métros est de deux minutes et permet d'aller plus rapidement à destination.

Séraphins de Fourvière
Donc, un coup de ligne A dans une rame qui est incroyablement bruyante avec des sifflements et hurlements qui me percent les tympans. Assis au coude à coude entre deux personnes à qui je jette de temps en temps un œil, j'observe les voyageurs et m'en fais des idées.
Une foule m'a accompagnée dans la descente vers la ligne D, où les accès aux portes des rames étaient gardées par des técéliens. Plus de conducteur sur ce métro automatique mais des surveillants. J'ai vu partir le métro et n'ai eu à attendre que l'instant d'un soupir pour monter dans le suivant.
Une station et une rivière plus loin, j'ai pris l'ascenseur plutôt que ces interminables escaliers roulants, pour choper le funiculaire. J'y ai retrouvé une des amies en compagnie d'un homme assuré que ma femme connait.
La Basilique Notre Dame de Fourvière
Femme qui m'attendait déjà avec un couple d'amis devant la sortie du funi, face à la basilique de Fourvière toute éclairée de jaune lumineux en cette nuit étoilée.
Tout le monde étant là nous sommes allés aux vêpres où N nous avait invité. J'aime beaucoup les vêpres car tout y est chanté, sauf une lecture. L'orgue accompagnait, d'un ton qui me paraissait lointain, les chants d'une assemblée exclusivement masculine, à l'exception de nos trois dames. Quelques jolis visage, au passage.
N nous fit visiter une bonne partie de cette grande demeure, nous attardant dans la bibliothèque et la réserve et terminant par son lieu de vie.

Tablier de sapeur
La descente se fit de nouveau en funi, et la joyeuse troupe remonta la rue Saint Jean d'un pas bavard. Le Laurencin était rempli d'une autre troupe, jeune et bruyante, qui se faisait entendre bien avant de se faire voir. Nous sommes donc allés aux Pavés de Saint Jean, qui fut une bonne table. J'ai terminé sur une part de tarte praline succulente.
Nous avons bien sûr discuté et je me suis pris à apprécier les deux personnes que je connaissais le moins. Ambiance conviviale et tout un état d'esprit partagé m'ont vraiment plu.

Je sais que je suis un peu pingre et j'ai laissé ma femme rentrer toute seule en métro alors que je prenais un vélov. Je n'avais pas envie de donner un troisième ticket et une balade nocturne  en vélo me permettrait de faire descendre le repas. J'ai malgré tout bien souffert pour remonter les six kilomètres jusqu'à la maison, mes jambes s'étaient platrifiées.
J'ai croisé Macadam Roller au sortir du pont Bonaparte, peu nombreux et laissant passer les voitures à gauche de leur cortège. La place Bellecour était vide, un vent de travers poussait parfois le vélo.
Ma femme est arrivée un quart d'heure après moi

mardi 14 janvier 2014

Ouille mes dents !

Ça va bien, ça va mieux qu'il y a quelques mois, avant que je n'aille chez le dentiste.
J'avais mal à différentes dents et je laissais traîner. Mais non sans raison.
Le dentiste précédent m'avait mis dans un état déplorable, entre charcuterie sanglante et infection non soignée.

Sous l’œil du scialytique
Le plus difficile fut de trouver un autre dentiste. Un premier essai chez une superbe blonde ne me convainquis pas du tout, la trouvant peu sure d'elle. C'était il y a bien deux ans.
J'en ai trouvé un qui a eu bien du boulot pour remettre un peu d'ordre dans le désordre laissé par le précédent - qui, soit dit en passant, avait un gueule d'ange avec des yeux bleus à faire fondre la midinette qui sommeille en nous -.
Il est grand, efficace et n'a pas hésité à dévitaliser, piquer, raboter et arracher. Tout cela a un coût, qui hélas n'est pas pris en charge en totalité par la mutuelle.
Je vais avoir plus d'argent dans la bouche que dans mon bas de laine !
Si tout va bien, jeudi est la dernière fois que je vais le voir et qu'il va me torturer. Ouf !

Je me sens très soulagé, tant dans la bouche que dans le porte-monnaies.

lundi 13 janvier 2014

Comme ils disent

Sauf, que les gens ne disent pas "homo" mais couramment "pd", et dans la tête de pas mal de gens et dans les dictionnaires sont synonymes de sodomite et inverti (ce qui est très différent).

Pour la culture de madame Michu, voici donc une brève explication.

Homo, dans "homosexuel" ne vient pas du latin "homo", qui veut dire homme, utilisé dans "homo sapiens". Non pas du tout. Cet "homo"-là provient du grec "homo" qui veut dire semblable.
Donc, "homosexuel" indique une sexualité orientée ou pratiquée envers les individus du même sexe, un homme vers un homme ou une femme vers une femme, et non une sexualité d'homme.

Voilà madame Michu ! Et ne chantez plus "je suis un hommmm'o comm'ils diiiiiisent", même si cela rend bien à l'oreille.

dimanche 12 janvier 2014

Lecteur de flux

Nous étions quelques millions à utiliser Google Reader, un agrégateur, jusqu'à ce qui Google le ferme unilatéralement sans même tenir compte des nombreuses protestations des utilisateurs. Donc dès le premier juillet 2013, voire avant, il nous a fallu chercher un remplaçant pour suivre les publications des blogs et autres sites.
Existe-t-il d'autres agrégateurs de flux  gratuit ? Oui, certes, mais tous ne proposent pas les mêmes services.

Le premier service que je demande à un agrégateur de flux est d'être accessible sur le web et sans installation sur le pc.
Accessible sur le web implique que le service gère lui-même votre liste de flux et mémorise ce que vous avez lu ou non. Il faut donc un service qui est donné juste à travers une page web.

Dans un premier temps, j'ai utilisé Feedly. Après un temps d'adaptation et quelques réglages, il semblait répondre à mon besoin. Jusqu'au jour où il dérailla complètement en ne donnant plus aucune nouvelle publication ni mise à jour de ce que j'avais lu, et les temps de réponse l'avait rendu inutilisable. Je l'ai donc abandonné.

Et j'ai pris The Old Reader qui me donne entière satisfaction et qui est aussi en français. On y importe simplement sa liste de flux, les dossiers permettent de classer les flux, seuls les articles non lus peuvent être visibles. On y crée un compte ou on peut en utiliser un d'un autre service comme... Google.
Le seul manque concerne la gestion des flux suivis puisqu'on ne peut accéder à une liste pour ne serait-ce que la voir et y supprimer des entrées.
Pour le reste, c'est parfaitement ce que je cherchais. Je peux suivre en temps réel les publications sur n'importe que pc ou téléphone 3G ou tablette. D'ailleurs sur le téléphone, l'affichage est adapté et convient très bien.

samedi 11 janvier 2014

Nada !

Je n'ai rien fait du tout aujourd'hui ! Levé à 9h30, la nuit fut assez bonne finalement.
Hier, je suis allé faire la rando roller. Température encore acceptable, mais je n'aime toujours pas transpirer quand il fait froid. Cette double sensation chaud/froid me déplait au plus haut point.
Un petit tour à Vaise nous a fait passer tout près de JC. Comme il le dit, vivement le printemps !
Tout en roulant, j'ai discuté avec un garçon dont j'avais encouragé les débuts au Lugdu de septembre. En trois mois, il a fait de tels progrès qu'il est maintenant très à l'aise sur ses roues et qu'il en tire un très grand plaisir.
Le retour fut à l'opposé de l'aller, poussif à souhait. J'avais hâte de me retrouver chez moi, j'avais l'impression de ne plus avancer.
Demain après-midi, premier concert avec ma nouvelle chorale. Ce sera une intervention à l'auditorium mais nous ne serons pas sous les projecteurs. J'en attends tout de même quelques émotions.

vendredi 10 janvier 2014

Nom d'oiseau, à plume

Bin tiens !
Vers une heure du mat', je sortais d'un établissement pour hommes où j'avais passé des moments plus qu'agréables. Le trottoir n'excédant pas les trente centimètres à cet endroit, j'ai très attention de ne pas filer comme un boulet dans la rue. Et bien m'en a pris puisqu'une voiture m'est passé au raz de la moustache. Jusque là, tout baigne. Mais c'était sans compter avec le conducteur de la voiture, vitre de sa portière baissée, qui m'a lâché un "PD !" en passant.
Un peu surpris, au milieu de la rue, je me suis retourné vers la voiture qui continuait sa route et j'ai lancé "Toi aussi !" à ce conducteur que je n'avais pas vu dans la nuit peu éclairée de cette rue des pentes.
La rue n'était pas déserte, puisque trois personnes s'activaient à mettre en place une devanture de pizzéria. L'un d'eux me regardant, nous avons échangé un bref "Bonsoir !" de bon aloi pour des personnes civilisées.

Là, maintenant, je regrette d'avoir été aussi impoli avec cet homme qui me saluait d'une manière aussi classe de grand connaisseur. J'aurais dû être reconnaissant et dire plutôt "Merci ! Toi aussi !".

jeudi 9 janvier 2014

Couleurs vivantes

L'hibiscus fleurit abondamment depuis fin février, installé au chaud dans le salon. Il se pare de belles fleurs orange, garnies de pétales plus ou moins fripés.


Deux types de fleurs sont présents :les fleurs très chargées dont on ne voit même plus le cœur tant les pétales sont touffus, et les fleurs moins chargées qui permettent de se perdre dans un rose délicat qui nappe le centre.


Le philodendron clair de lune (moonlight) n'est pas en reste et propose sa belle fleur sous forme de spathe rouge enveloppant un grand pistil blanc qui se se perlera de minuscules gouttes rouges le lendemain. La fleur ne dure que deux jours puis se ferme définitivement. Pas d'odeur discernable.


Le kalanchoé a aussi commencé à fleurir, mais très timidement.

mercredi 8 janvier 2014

Transparence

C'est vraiment bien l'hiver lorsque les arbres n'ont plus de feuilles, l'horizon s'éclaircit et ce qu'on ne voyait pas est tout à coup dévoilé.
Tiens, par exemple, la piscine de la résidence d'à côté - sur la droite - est toute mignonne avec sa  bâche bleue est son bord rond.
Et tiens ! On voit même de nouvelles fenêtres non encore inventoriées - c'est pour ça qu'elles sont nouvelles, banane ! - .

Le seul inconvénient, c'est que l'hiver, il fait froid et les gens sont habillés, dehors et dedans, chez eux. Alors pour se rincer l’œil ou découvrir de nouveaux paysages, hé bien c'est râpé !
Alors que l'été, pas question de voir les minets se bronzer au bord de la piscine ou sortir de leur douche, tout mouillés. Non pas question, les feuilles dissimulent tout. Rien à voir, juste à imaginer.

C'est pas juste.

Un passager

Je ne prends pratiquement plus ma voiture, sauf pour de longs trajets ou pour la chorale du mardi soir.
Je fais du vélo tous les jours, mais je n'ai pas envie d'en faire de nuit et souvent dans le froid, donc la voiture me va mieux.
Quand je rentre de la chorale, il m'est arrivé d'embarquer quelqu'un pour l'avancer un peu.
Ce fut deux fois un choriste, jusqu'au tram puis jusqu'au métro. Depuis, il a trouvé bien mieux pour rentrer chez lui.
Une autre fois, ce fut trois jeunes rugbyman, dont un s'était fait mal et claudiquait sur un pied, soutenu par deux autres camarades. Des garçons sympas et très polis qui avaient peur de me déranger. Là aussi, ce fut un petit trajet jusqu'au tram, soit une trentaine de secondes...
La dernière fois, ce fut un quidam qui attendait son bus. Sur mon trajet de retour, une nuit j'avais remarqué quelqu'un debout contre un mur d'immeuble, près du feu où j'attendais, et comme c'était un homme j'avais écarté l'idée de prostitution - chose très répandue qui apparait là où on ne l'attend pas -. Des passages et arrêts ultérieurs m'ont permis de voir qu'il s'agit là d'un arrêt de bus. Jamais vu ce bus. Du coup, lorsque je me suis de nouveau arrêté au feu et qu'une personne attendait, je lui ai fait signe et proposé de l'emmener. C'était un jeune qui rentrait chez lui après une soirée chez son frère pour regarder un match de foot.
Le déposer devant chez lui a rallongé à peine mon trajet. Il était très content et trouvait que ce que je faisais, le transporter, était exceptionnel. Pour moi, c'est plutôt banal et j'étais bien content d'avoir un compagnon de route.

Hier soir, personne dans la nuit noire.

Sinon, je chante à l'auditorium de Lyon dimanche. Pas sur scène. Dans le Requiem de Fauré, ce sera le Libera Me. Je pense que ça va être intéressant.

mardi 7 janvier 2014

Suivi de près

En relisant cet article de Korben, enfin je crois, j'ai pu vérifier combien Google me suivait à la trace depuis que j'avais un téléphone tournant sous Androïde, le système d'exploitation de Google.
Très certainement, j'avais dû cocher ou laissé coché une autorisation pour que mes géolocalisations soient mémorisée.
Je suis donc allé voir hier ce que cela donnait et je ne fut pas déçu.
Globalement, j'ai retrouvé bien des trajets, comme par exemple les allers-retours au boulot, les excursions.
Parfois, je me suis retrouvé dans des lieux que je sais n'avoir jamais fréquenté comme un parc à environ un kilomètre en ligne droite mais situé sur une hauteur visible de chez moi, et mon séjour chez M² dans la Bresse n'apparaissait pas.

Bon, je n'aime cette idée d'être tracé, d'autant que GG indique que l'historique n'est pas visible de toutes les personnes, omettant donc de dire qu'il n'est visible que par vous seul, car "pas de toutes" ne veut pas de dire de certaines comme la NSA - qui ne demande pas votre avis pour vous suivre - .
J'ai donc désactivé le suivi et effacé l'historique. Ça, c'est juste pour dire que je veux maîtriser la chose, mais je me doute bien que ça ne change rien au principe, c'est juste que je ne verrai plus mes déplacements alors que "pas de toutes" pourront le voir.

S'il faut resté caché pour vivre heureux, il vaut mieux ne pas prendre sont téléphone portable.