mardi 16 novembre 2010

Nuit en semaine

Après une aussi longue période sans se voir, pensez donc : quatre jours, nous avons passé le dimanche après-midi ensemble.
Le seul point noir était un mal de dos qu'il avait chopé le jeudi matin devant son boulot et qui ne le laissait pas tranquille. Nous avons tenté une balade à pied sur les quais du Rhône, mais il n'a pu allé bien loin sans éprouver douleurs et nausée. Nous sommes donc rentrés pour papoter, se câliner et manger des gaufres.
Ça, j'en ai déjà parlé...

Anges dans le Marais, Paris.
J'attendais donc avec curiosité le lundi soir pour cette grande première de passer une nuit avec lui en pleine semaine. Coucher tôt, lever tôt.
La soirée fut couci-couça. Je n'étais pas vraiment à l'aise, mais je ne sais pourquoi. Il l'a remarqué. J'étais, d'après lui, comme absent. A se demander si je ne regrettais pas d'être là.
Lui souffrait toujours de son dos, mais il a tout fait pour ne pas que cela nous gêne et a maîtrisé les horaires comme un chef. Il faut dire que je lui avais mis la pression car je lui avais dit que je ne dormirai jamais chez lui en semaine si je travaillais. Là, il ne fallait pas que ça rate ! Tout devait être parfait.

Attablés dans un café, Paris.
C'était sans compter sur une contrainte très particulière qui est venue se rajouter à nos dépends : une livraison à réceptionner entre 7h15 et 8h15 à la maison. Oups ! Et pas question de compte sur S² qui devait partir vers 7h15 justement. Sauf que finalement, S² est resté au lit jusque vers 9h, sans se soucier de moi et donc sans me prévenir pour me dire : écoute mon petit papa chéri, tu n'as pas besoin de te lever à 6h30 pour être là car je suis à la maison. C'est vrai, les sms sont faits pour les chiens et je n'en fait pas partie. Il commence à me chauffer sérieux le S². Pour enfoncer le clou, le livreur n'est pas passé...
Par contre, j'en ai profité pour montrer mon chez moi à mon mec, et prendre avec lui le petit déj. Un mec pas en forme du tout, complètement malade de s'être levé si tôt, "en pleine nuit". Il a aimé l'appartement, même si la déco ne lui convenait pas. Il a réalisé que je ne pourrai quitter tout ça pour lui, pour aller vivre dans les lieux sombres qui sont les siens. Je crois qu'il a raison. Il a vu ce que représentait la construction de toute une vie, même si elle paraît très basique. Du coup, il en a été encore plus malade. Ce sera un sujet de discussion. Mais cela me navre pour lui, pour nous.

Je l'ai raccompagné à son boulot, vu l'état de son dos, et cela m'a fait plaisir. La journée de boulot s'est ensuite traînée et mal passée.

Je ne sais pas encore pourquoi il m'a écrit tout à l'heure "Excuse moi J". A suivre.

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