mardi 16 mai 2006

Parole de docteur

Ce matin, mon docteur préféré, dans son cabinet, me donnait une leçon de choses.

"Les mots en 'ite' indiquent une inflammation, comme une anite (inflammation de l'anus), une amygdalite (il se tâte la gorge), une appendicite (il fait un geste vers son ventre), une méningite (il montre sa tête).

Pas la bite."

Je suis resté sans voix, j'ai souri, et j'ai imaginé quel genre d'inflammation pouvait être une bite.

lundi 15 mai 2006

Homoparentalité

Ca va commencer sur Gulli (TNT).

Docu : "nos parents sont gays et c'est pas triste !"

3 - 0

C'est le score final, obtenu au bout d'une heure passée ensemble. Lui-même en était ravi et étonné.

C'était un moment agréable, avec un gars jeune et sympathique.

Colisage

Ce matin, en me lavant les dents, j'aperçois par la fenêtre la camionnette du facteur garée devant l'allée d'à côté.
Tiens, le facteur !
Il est grand, baraque, nonchalant, doté d'une longue queue de cheval noire. Il sort donc de l'allée d'à côté, les mains vides, remonte dans sa fourgonnette jaune, démarre, fais dix mètres et s'arrête.

Ah oui, mon immeuble a deux allées séparées de dix mètres.

Il descend, va à l'arrière du véhicule, ouvre la porte, disparaît, puis réapparaît un colis à la main. Dans une seule main. Ce colis semble léger malgré sa taille 50x50x10.
Et il revient vers l'immeuble, lentement, posément. Il entre dans mon allée.

Ma brosse à dents me signale la fin du brossage, je retourne dans la salle de bain.

En me rinçant, je pense à cet homme qui aurait pu laisser sa fourgonnette au même endroit et faire les dix mètres à pied. Ce ne devait pas être des colis urgents, il marchait bien trop lentement pour ça.

Et je me dis qu'en fait il doit suivre une règle édictée par un syndicat, de ces règles qui rendent la vie si belle et tellement conne.

samedi 13 mai 2006

Il a plu

Rendez-vous à 15h, je décide finalement d'y aller en rollers car hier soir il pleuvait et donc la rando n'a pas eu lieu. Je prends mes chaussures dans le sac à dos, et roule ma poule !

Toujours agréable de glisser, rouler, sentir l'air qui chatouille et caresse le corps.

J'arrive cinq minutes en avance et cherche mon contact sur la place. Je pense l'avoir reconnu, c'est lui. Reconnu alors que je ne sais même pas à quoi il ressemble... Instant particulier fait d'incertitude et d'attente. Il vient vers moi, on se serre la main, puis nous nous installons à une terrasse d'un café abritée par un grand dais rouge.

La serveuse a un sourire d'une grande beauté.

Nous discutons pendant deux heures de nos vies, de choses et d'autres, devant nos cafés.

Le temps se couvre pour finalement ruisseler en pluie fine chahutée par un vent frais.
La serveuse vient nous inviter à rentrer dans le bar, ce que nous déclinons. Elle possède un charme qui nous plait à tous les deux.

Un dernier regard, nous repartons chacun dans nos vies. Je prends le métro puis la saucée jusque chez moi.

Il pleut encore.

Filiation

Je me suis souvent méfié de l'adage "tel père, tel fils", je l'ai même franchement réprouvé.

D'abord, ma petite personne ne pouvant être qu'unique, je ne peux donc pas ressembler à mon père. Et dans la mesure où je n'ai pas vécu avec lui bien longtemps, je ne sais pas en quoi je pourrais lui ressembler.
Par contre, du côté de ma mère avec qui j'ai grandi, j'ai grandement repoussé l'idée d'une similitude. Bon, c'est vrai que je n'ai jamais mis ses chaussures à talon !

Avec deux fils aujourd'hui, je me rends compte que ceux-ci voudraient ne pas faire ce que j'ai fait dans certains domaines, ou ne pas avoir tel trait de caractère. Le plus grand a développé un art farouche pour la différence.

Il n'en reste pas moins que les ressemblances existent et me surprennent au détour des détails du quotidien.

Surprenant, dérangeant, amusant.

jeudi 11 mai 2006

Un pot

Sitôt la déclaration d'impôts reçue hier, sitôt saisie en ligne.
Pas de plantage notable (juste un retour en arrière malheureux sur la page la plus chargée qui a tout effacé).
Et une estimation immédiate de l'impôt prévu.
Rapide, et simple.

mercredi 10 mai 2006

Et merde !

Ma grande passe la première partie du concours d'entrée à l'IUFM, deuxième année, demain après-midi. Le reste vendredi.

Je lui souhaite de réussir, elle le mérite, et pis c'est ma fille, non ?

Bis repetita placent

Bien sûr, je connais déjà toute l'histoire, mais je ne m'en lasse pas.

Arrivé vers les quatorze ans, parfois avant, le jeune ado se doit de faire les expériences non autorisées, de la plus banale à la plus méprisable. Ce sont des moments personnels bien utiles pour le développement de la personnalité.

Or donc, mon dernier attaque brillamment cette étape par la face nord.

Il en est une qui me rappelle ces nuits où je ne voulais pas dormir alors que l'heure officielle était dépassée. Pour continuer à lire, j'allumais ma belle mappemonde et la tournais du côté de l'Afrique pour avoir une lumière plus jaune que le bleu du Pacifique. Et la nuit continuait, au fil des pages du livre que je tournais, guettant le moindre bruit provenant du reste de l'appartement.

Haaaa, comme j'ai aimé ces lectures au clair de terre.

Quand même, faut pas pousser, je lui ai repris sa lampe de poche !

mardi 9 mai 2006

Pédalons gaiment

Je me suis abonné à Vélo'v il y a quelques mois. Pour ceux qui veulent en voir plus, c'est là www .

Maintenant que les beaux jours arrivent (ça caillait aujourd'hui !!!) et que je ne suis plus sûr de pouvoir garer ma voiture dans le parking désert je me résous à pédaler. Je sais, quelque part, c'est pas un grand changement.

Vélos
Vélos
Original de JaHoVil


Pour profiter pleinement de ce système, il faut :
- des jambes en bon état, qui n'ont pas peur de marcher
- du temps devant soi (et derrière aussi)
- connaître la ville par coeur
- un téléphone portale

Les jambes sont bien sûr requises pour le pédalage, mais aussi pour marcher d'une station à une autre, car il est fréquent de faire choux blanc et de devoir chercher désespérément une station qui présente des vélos disponibles et en état de fonctionner. L'autre soir, j'en ai fait quatre : deux vandalisées (pneux à plats), une vide (mais en fait pleine, c'est très frustrant) et la dernière me laissant son dernier vélo.

Le temps devant soi et ne jamais avoir un rendez-vous auquel on ne peut aller simplement à pied. Ce soir j'ai bien dû essayer six fois pour obtenir mon vélo, et deux personnes avant moi avaient abandonné. Et souvent, je n'ai pas pu avoir de vélo du tout.
Si la station d'arrivée est pleine et que vous ne pouvez poser le vélo sur une bornette, il faut soit attendre, soit chercher une autre borne, plus loin (oui mais où).

La ville par coeur ou le coeur dans la ville, les stations sont éparpillées mais pas forcément placées au meilleur endroit (visible, stratégique). Et si vous voulez connaître la prochaine qui offre un vélo disponible, on vous affiche un numéro (comme 10012) absolument non parlant.

Le téléphone portable est obligatoire pour joindre le service clientèle et faire débloquer la carte pour laquelle un vélo serait déjà en location. Surtout quand vous venez de le reposer il y a deux heures. Et aussi pour demander de libérer tous les vélos de cette fichue station qui dit n'en avoir aucun de disponible alors qu'on les voit si gentiment attendre les miches d'un cyclopathe.

Demoiselles à bicyclettes
Demoiselles à bicyclettes
Original de JaHoVil


N'empêche que quand ça marche, c'est vraiment sympa. Ca permet de voir la ville différemment de retrouver un rythme plus calme.

Virage

J'ai décidé de changer de garagiste.

La dernière fois, il a vraiment dépassé les bornes en me faisant poireauter d'un rendez-vous manqué en rendez-vous reporté. Au total, ça a duré un mois et demi pour lui laisser ma bagnole. Pour me saler copieusement à la sortie !

Nous nous étions rencontrés au sauna, puis revus pendant plusieurs semaines pour des passages sur le pont.

Depuis, je lui étais resté fidèle. A chaque réparation, nous parlions de nos vies, de nos aventures, de nos échecs et réussites. Quel noceur !

Voilà, c'est fait, j'ai rendez-vous chez quelqu'un d'autre, tant pis pour lui.

lundi 8 mai 2006

Sur le pull

Cette fois, je m'en suis mis sur le pull...

Quelle poisse ! Faut nettoyer maintenant.

J'aurais dû faire un peu plus attention en agitant tout ça.

Bien le bonsoir...

... à ce visiteur lyonnais de mon blog.

S'il le souhaite, il peut me contacter sur le chat.

Amitiés ?

Free - ze

Une stase de free vient de me priver de mon GA favori pendant quelques dizaines de minutes.
Impossible d'avoir les sites par leur nom : introuvables ! Alors que ceux en adress ip directe étaient accessibles.

Bien sûr, Free ne s'engageant à rien, aucune trace de cette panne (je soupçonne un de leur serveurs dns) et donc pas de mot d'excuse.

Etonnant comme les fournisseurs d'accès sont opaques et paraissent peu soucieux de la qualité de leur service.

Ca va changer.

dimanche 7 mai 2006

Par l'arrière

Je viens de me rendre compte que je n'ai aucune photo de moi nu de dos. Des morceaux, certains de trois quarts allongé, mais rien debout de dos. Lacune.

Je vais user du retardateur, c'est le moyen le plus simple.

Message

"Petit coucou par sms. J espère que tu vas bien. à bientot peut etre pour finir ce qu on a commencé. Lol bises. S"

Quand je vous disais qu'il est charmant !

samedi 6 mai 2006

Skyland

Maintenant sur France 2.

Trop tard

Je me suis encore couché trop tard.
Difficile d'émerger ce matin.
En rentrant du roller, je suis passé directement à la case blog / télé / net.
Puis, une fois le blog fini, j'ai fait des cams yahoo pour parfaire mon anglais technique tout en occupant mes deux mains et mes deux côtés du cerveau.
Et quand j'ai regardé l'heure, il était deux heures.
Faut que ça change !

Anniv de mai

Ce matin, le coup de fil de C n'aurait pas dû me surprendre. C est la sœur jumelle de ma femme et c'est leur anniversaire aujourd'hui. Pour un peu, j'allais oublier de le lui souhaiter, quel mufle je suis !
Petite conversation où je ne brille pas. Elle va mal, son téléphone va mal, je ne sais pas comment lui remonter le moral, je ne comprends pas tout ce qu'elle dit.
Elle devrait de nouveau être opérée et prépare sa prochaine expo pour ce mois. Bon anniversaire, belle-sœur !

Il me restait quand même aujourd'hui à faire les achats pour le cadeau de ma femme et le repas plus festif du soir. Les enfants étaient partie prenante, chacun sachant ce qu'il pouvait faire.

La partie de plaisir habituelle n'est pas le moment où les cadeaux sont offerts, mais bien plutôt leur achat. Pour moi, c'est toujours un casse-tête. Hier, j'ai enfourché le vélo direction la Part Dieu, puis fait consciencieusement à pied le tour de tous les niveaux. Successions de magasins, foule déambulant dans les allées, armées de masticateurs de sandwichs. Et rien qui m'accroche vraiment dans les fringues que je trouve tristes ou sans tenue. J'entre dans une demi-douzaine de boutiques sans rencontrer un intérêt pour une jupe ou un chemisier.

Donc, ce matin, rien n'est fait. A midi, je retourne faire les magasins du gigantesque centre commercial d'hier et entre dans le premier qui vend des vêtements plus colorés.
Je me décide pour un ensemble rouge jupe et veste accompagné d'un t-shirt fleuri de pavots écarlates. La vendeuse doit me prendre pour un hurluberlu, et pense même que je souhaite essayer la veste moi-même ! En fait, c'est elle qui la met.
Rhooo, comme les prix sont hauts, mais c'est pour un anniv.
Ouf, me voici pourvu du cadeau, et pour récompense j'assiste sous la grande verrière à un grimper de corde réalisé par un jeune homme musclé et encadré par les pompiers. Certains mange des glaces, moi, je mange des yeux ce valeureux grimpeur torse nu.

Sorti du boulot en fin d'après-midi, je fais les derniers achats pour le repas du soir, en espérant ne pas oublier quelque chose. Impossible de trouver de la Clairette de Die. On restera donc sur le cidre.

Rentré à la maison, je dépose les paquets dans la cuisine qui est déjà envahie par les filles qui s'activent pour le repas. Je mets au four les tomates farcies et les feuilletés au chèvre, ferme la cocotte sur le riz, arrange les fleurs dans le vase. Les minettes sont occupées par l'entrée, qui va s'avérer très artistique, et le dessert chocolaté. Le dernier râpe des carottes, le plus grand fait circuler la carte qu'il faut signer.

Quand tout est prêt, nous passons à table.
L'entrée est fantastique, le plat principal est pas mal.

Nous faisons une pause pour donner les cadeaux. Ce n'est pas dans notre habitude, mais un arrêt s'impose.
L'ensemble rouge plait beaucoup à ma femme. Puis elle découvre des perles de bain, un dessin à déplier, un bougeoir enchâssé de pierres, un bon pour une surprise demain matin, la carte de vœux signée de tous.
Elle est ravie, moi aussi.

Le dessert est une réalisation sans défaut. Il entre en scène couronné de bougies allumées. Nous chantons, prenons films et photos, puis les bougies sont soufflées. Bravo !
Nous ne laissons pas le temps à la glace de fondre et nous engouffrons aussi les fondants au chocolat et les meringues.

Un anniversaire de plus, rien de bien extraordinaire en soi si ce n'est de mettre une personne au centre de toutes les attentions. De lui dire notre amour, bien imparfait mais si réel. De se retrouver en famille, différemment des autres rendez-vous quotidiens.

Rien n'est venu gâcher cette soirée particulière qui achève une journée particulière. Je suis content que les enfants se soient autant investis.

vendredi 5 mai 2006

Archives

L'INA vient de mettre en ligne un nouveau site où quelques cent milles documents audiovisuels ou sonores sont accessibles.

On peut consulter et même acheter. Espérons qu'ils en mettront plus assez rapidement.

jeudi 4 mai 2006

Pressons un peu

PRESBYTE
(prè-sbi-t') adj.

Qui ne voit que de loin, à cause de l'aplatissement du cristallin. En vieillissant, beaucoup d'hommes deviennent presbytes.
Substantivement. Celui, celle qui est presbyte.
Il est impossible que le presbyte et le myope, qui voient si diversement la nature, voient de la même manière dans leurs têtes, DIDEROT, Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 413, dans POUGENS.

En grec(voy. PRÊTRE), vieillard, à cause que les vieillards deviennent souvent presbytes.


J'ai bien dû me résoudre à y passer. Oh, pas grand chose, un tout petit 0,75. C'est surtout utile le soir quand je fatigue. Pas encore nécessaire pour l'ordi.

Me voilà possesseur de deux paires (je vous passe la pub...), titane, anti-rayures, blablabla.


Pressons un peu

Ce n'est pas le moulage de ma tête ! C'est dit.

Ouille

Au milieu de mon sommeil, j'entends quelqu'un qui gémit, puis je sens quelque chose qui insiste et finit par me réveiller.

Super ! Une crampe me broie le mollet gauche et me fait un mal de chien. Je me rends alors compte que c'est moi qui gémis tellement j'ai mal.

Je m'assoie, mais il est trop tard pour tirer sur le pied. Je me force à me taire, me rallonge. Je ne peux rien faire, sinon attendre que la douleur diminue sous le seuil d'acceptation.

Une main vient me consoler, je la serre. Je me rendors assez vite.

Ce matin, la jambe est normale mais je ne peux la tendre.

Tout petit rien, tout petit non événement de la vie. Trois fois rien sans importance.

lundi 1 mai 2006