Joyeux anniversaire !

C'était, pour moi, hier ou aujourd'hui.

Depuis quelques jours, je suis un tantinet malade. La gorge, la fatigue. Un contexte difficile pour changer d'année, et je ferai avec... ou sans.

Hier, les enfants du coin sont venus me fêter ce jour si printanier autour d'un bon dessert dégusté au moment du goûter.

A mon habitude, et même encore plus compte-tenu de mon état déficient, j'étais quelque peut absent. Cela s'est accentué quand les cadeaux ne sont venus que de ma femme. Elle avait précisé que c'était un cadeau collectif acheté par elle toute seule. J'y ai cru, mais j'aurais aimé quelque babiole futile pour câliner un peu. Nada. (M², qui n'était pas là, vient de me dire que d'autres cadeaux m'attendent. Ouf :) ).


Ceci dit, j'adore les deux plants de pinguicula, dont un en fleurs, qui sont dans le salon. Il me reste à lire un joli bouquin sur les plantes carnivores.

C'est donc le printemps.

Aujourd'hui, ma mère m'appelle sur le portable. Des lustres que je ne l'ai pas entendu. Elle me souhaite un bon anniversaire et en profite pour m'assener qu'elle ne sait pas quand on se reverra, parce que la dernière fois elle s'est rendue compte que je n'avais pas envie de la voir et que cela l'a vraiment gênée (peinée ?). Ah ! maman, comme tu as raison. Je me passerai donc de te voir, si tu peux toi t'en passer.

Du vrai, que du vrai, sans se forcer ou faire avec.

"J'en veux un sans, pour moi !".

Le médecin consulté aujourd'hui ne m'a pas prédit la fin de mon monde. Avec lui, comme avec bien d'autres, j'ai l'impression de ne pas me faire comprendre. Je suis pire que Caliméro. Mais je me soigne. C'est d'ailleurs ce que m'a dit un collègue de travail alors que je partais : "Soigne-toi !".

Cette semaine aurait pu être pleine de surprises et d'aventures, sauf que... je suis malade... Je vais dormir seul toutes les 4 prochaines nuits, ma femme étant en déplacement. C'est vraiment mal foutu !