jeudi 20 mai 2010

Mal à dire

Les quelques mois qui viennent de passer me laissent un goût assez désagréable.
La dépression, dans le sens d'absence de pression avérée et donc de tonus, m'a rongé l'intérieur déjà bien en désordre. D'où un passage sans cœur, sans joie, sans raison.
En même temps, quelques péripéties médicales m'ont propulsées tantôt chez mon nouveau médecin traitant, tantôt à l'hôpital pour consultation. J'ai, à cette occasion, rencontré un médecin hospitalier très sympathique qui n'a en fait rien pu faire pour mes problèmes puisqu'apparemment, la maladie était finie. J'ai quand même dû me coltiner des pilules matin et soir pendant un mois pour finir sur un vaccin. Seule satisfaction : je me suis fait moi-même la piqure du vaccin et je n'ai rien senti, pas l'ombre de quoi que ce soit.
Au passage, je me suis fait remettre une couche là où ça fait le plus mal pour moi. J'ai révisé la conjugaison des deux premières personnes du singulier du verbe "n'être rien".
- Je ne suis rien
- Tu n'es rien
En boucle infinie.
Et de constater, pour l'instant, que ce qui est cassé est cassé, parfois depuis longtemps et par les personnes qui sont le plus proche.

Aujourd'hui. Ça va de nouveau mieux, peut-être parce que je mange plus de magnésium ? ou parce que le soleil revient ? Mais les causes sont toujours là, et si rien ne change...

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