mardi 20 avril 2010

L'homme sans cœur

J'ai l'impression de faire un retour en arrière, vers cette période où tout me paraissait vague et incohérent. J'étais jeune et le monde, à découvrir, n'avait aucun sens pour moi, je ne le comprenais pas.

Aujourd'hui, je comprends ce qui m'entoure, mais pas ce qui se passe en moi. Cela est peut-être dû à la croisée des chemins où je me trouve.

Hier, je discutais avec Eric pour la première fois, et nous avons "joué" à la vérité. C'est là que j'ai dit que je n'avais pas de cœur, parce que je ne ressens plus rien de ce côté-là. Je l'ai donc mis en garde que j'étais quelqu'un de méchant, puisque sans cœur. Mais bien qu'il fut prévenu, il a insisté pour que je lui parle de lui... Erreur de sa part, mais encore plus de la mienne, puisque je lui ai sorti quelques observations sur son physique (en peu de temps, c'est tout ce que j'avais "sous la main"...) et pourquoi je ne pourrais pas "sortir" avec lui (ce qui n'était pas sa demande). Je n'ai pas aimé lui dire ce qu'il savait déjà, et je ne suis pas sûr que mes vrais compliments sur sa personne aient pu compenser l'amer vérité. Toujours est-il qu'il n'a pas souhaité qu'on se revoit. Ce dont je ne peux lui en vouloir compte-tenu me mon niveau de désagréabilité. Mais quand même, je ne recommencerai plus ce genre de bêtise. D'autant qu'il ne méritait pas que je le traite de cette façon.

Combien de temps peut-on vivre sans cœur ?

2 commentaires:

oliv'26 a dit…

Intervenir sur un blog est toujours difficile, sujet, fréquence et intrusion dans l'intimité de quelqu'un.
Et donc je vais m'abstenir...et qui sait...
Très bonne écriture
Olivier

JaHoVil a dit…

J'avoue que j'aime bien lire un commentaire sur mon blog ou mes photos. Au moins, je sais que quelqu'un lit, et parfois c'est sujet à échanges.
Voilà longtemps que je ne mets plus de commentaire sur les blogs des autres... Peut-être bien pour ces mêmes raisons.
J'aurais pu ne pas ouvrir les commentaires, ou alors les modérer.
Par contre, pour entamer une discussion, il reste le courriel dont l'adresse est dans le profil.

De toute façon, je reste preneur des pensées de l'autre... et j'aimerais bien savoir (ah ! ces points de suspension... !)

Merci Olivier.