jeudi 21 août 2008

Films de vacances

Mais que fais-tu, monsieur Jahovil, pendant tes vacances ? (air déjà entendu)

Cette année, comme les autres années d'ailleurs, je suis allé au cinoche. Et pas n'importe lequel, non, celui du village où nous avions planté la tente.
Ce ciné est tenu par une association de jeunes et passe un film par soir. Rien que des nouveautés, à un prix abordable. La salle est d'un seul tenant avec un petit balcon. Invariablement, nous arrivons le plus tôt possible pour pouvoir choisir les places sur ce balcon qui nous met directement à la hauteur de l'écran.

Ecran

Juste derrière les sièges se trouve la cabine du projecteur. On peut y voir l'appareil de projection à travers la vitre.

Le projecteur

Un fois la bobine rembobinée, le projectionniste (c'est toujours un jeune homme, jamais une jeune fille) passe la pellicule dans divers recoins et referme l'objectif.
Lorsque les glaces et bonbons sont vendus à toute la salle, parfois par une jeune fille, le film peut commencer.

Cette année, j'ai pu voir :
- ragnagna et le prince casse-pieds : houuuu des longueurs et plus de gentil faune, snif
- walle : j'ai rigolé comme une baleine. Les dessins sont beaux et l'histoire est mignonne tout plein.
- voyage au centre de la terre : mortel et pas convainquant. On est loin de Jules Verne. Il paraît qu'en relief, ce qui est presque bien est le ... relief. A éviter.
- kung fu panda : sympathique et rigolo, même si la baston s'impose
- la momie : j'ai aimé lorsque le yack se lâche, mais rien à voir avec l'épisode précédent. Une série qui s'épuise malgré le support de l'actualité des JO
- hancock : j'aime pas ws avec sa gueule de blasé. J'y suis allé parce que j'avais des places à finir. C'est brutal et idiot.



J'ai évité d'autres films qui ne m'ont pas accroché, on peut en juger sur cette affiche.

Les séances en soirée sont toujours l'occasion de bonne rigolades avec mon fils et nous ne manquons pas de commenter les faits et gestes des voisins. Cette année, la palme est remportée par un jeune garçon. Il était généralement accompagné par ces parents et sa grande sœur. Le premier soir, il s'est fait offrir un glace au chocolat en forme d'esquimau. Sa vitesse d'absorption était tellement lente que fatalement, l'esquimau a fondu par le bas, laissant couler sur les vêtements le chocolat. La mère était désespérée. D'autant que la fin du léchage s'est fait pendant la projection. Les autres soirs, l'esquimau fut remplacé par un cône. Ouf ! Mon fils et moi prenions des paris sur ce qui allait se passer ensuite. Nous avons gagné à chaque fois. Même sur le tour au pipi-room dans le noir que fit le jeune imprudent chaperonné par son père. Ha, jeunesse !

Ce cinéma m'en rappelle un autre, lorsque j'étais minot et en vacances, dans les landes aussi. Nous étions chez des amis qui tenais un cinéma du même genre. J'étais en extase devant les appareils à rembobiner et le projecteur.

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