mardi 15 novembre 2005

Tu me dis triste

En fait je ne suis pas triste, mais pas loin dans un sens.
Ce n'est pas de ton fait, c'est une question de boulot.
On vient de me dire que je dois intervenir sur une nouvelle mission contraignante.
Pourtant celle que j'ai en ce moment marche très bien et m'occupe à plein temps.
J'ai donc dit non.
Mais c'est sans compter sur les manœuvres de certains. Ils essaient de noyer le poisson. Ils essaient d'endormir par des mensonges bien présentés.
Je dois justifier de ma charge de travail pour les mois qui viennent. Elle n'est bien sûr pas nulle.
Mais cela ne suffira pas, je le sais.
Alors je commence à sentir monter cette tristesse, ce malaise qui revient.
Ne pas être pris pour un homme mais juste comme un pion qu'on déplace puis qu'on jette une fois utilisé. C'est ça qui me rend triste.
Ne pas être reconnu dans son travail qui donne pourtant satisfaction à tous, c'est même écœurant.
Là aussi je suis confronté à la violence et je ne veux plus vivre ces situations. Je ne veux pas me battre. Je ne suis pas un combattant.

Je ne supporte plus d'être manipulé, d'être dépersonnalisé, d'être méprisé par des menteurs manichéens.

Heureusement, avec toi je suis bien.

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