lundi 5 septembre 2005

Rando

Comme chacun le sait (pardon, je commence très mal !) je fais du roller le vendredi soir, en longues randonnées urbaines et joyeusement accompagnées.
Accompagnées, car je ne suis pas le seul. Quelques centaines de filles et de garçons.
Et depuis 5 mois (voir 5 mois de toi), Ludo m'accompagne. Et j'adore ça !
J'adore quoi ?
J'adore faire du roller et j'adore que Ludo soit là, compagnon fidèle et précieux.

Je faisais du roller bien avant que Ludo ne soit là !

Par chance, nous avons la même vision des "choses" pendant ces randos.

Voilà :
- il regarde les plafonds des appartements cossus ou modestes, côté premier étage,
- je regarde les trottoirs et le goudron qui défile, à droite, à gauche et devant,
puis on en discute tous les deux.

Je traduis :
- il regarde les mecs à poils derrière leur fenêtre. Il a un chic pour les trouver !!!
- je reluque les mecs dans la rando, voire les piétons innocents. C'est à ma portée. Surtout les fessiers.
puis on en discute tous les deux !

Et j'adore (je me répète, mon vocabulaire est pauvre !!!) discuter de tout ça avec Ludo.
Pour les mecs à poil, c'est toujours raté pour moi, je n'arrive jamais à les voir. Aurait-il des visions ?
Pour les randonneurs, c'est plus tangible : ils sont là et on peut les toucher (sauf qu'on ne le fait pas, bien sûr !).

Vendredi dernier, le beau noir avec des pecs 'comme ça' avait enlevé son tshirt.
Merci les nuits chaudes d'été !

Et au détour d'une rue, en plein virage, j'accroche un regard qui me le rend bien.
Le mec est arrêté sur le trottoir, rollers chaussés. Woua les yeux !!!
J'en parle à Ludo, bien sûr. Il ne l'a pas vu.
En pleine descente, un peu après, ce roller me dépasse.
Il a dû ralentir car je le rattrape sans problème. Il sait que je suis bientôt à sa hauteur.
Ludo est à côté de moi, je le lui montre "Tiens, regarde, c'est celui dont le regard...".
Le mec se tourne vers moi, cherche mes yeux. Et comme Ludo est entre nous, il le voit.
Et hop ! "Tiens, bonjour !". Ludo et lui se connaissent !!!
C'est vrai qu'il a un regard très expressif et que de toute évidence je lui plais.
Et blablabla et bise à Ludo et moi nada.
"Aurevoir". Mouais, à une autre fois.

Pour une fois que je faisais une touche !

M'en fiche, j'ai mon Ludo, je ne tiens pas à l'échanger avec qui que ce soit, même pour un regard aguicheur.

Avec tout ça, ne me demandez pas par où on est passé : j'ai quelques blancs dans le noir de cette rando nocturne.

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