vendredi 10 octobre 2008

Réunion au boulot

J'étais convié à une présentation de deux heures sur la mise en place d'un outil de gestion de projets pour notre agence.
Le sujet n'est pas vraiment nouveau pour moi, mais je voulais me rendre compte si une avancée avait été faite tant dans la réflexion que dans l'implémentation d'une solution (rappel : en double-cliquant sur un mot, vous pouvez obtenir sa définition et bien d'autres renseignements).

Deux orateurs nous ont donc présenté une quarantaine de diapos pour expliquer la démarche ayant aboutie au choix d'un logiciel et son déploiement concret.

Mon attention est comme toujours partagée entre le sujet abordé et les personnes présentes avec moi.
Bien sûr, je n'ai pu me résoudre à fermer les yeux (n'est-ce pas R ?) sur les quelques fautes de français affichées en grands. On retrouve les accents qui ne sont pas dans le bon sens et les marques du féminin qui sont absentes (par exemple : "les marques du féminin qui sont absents").
Sans compter sur les phrases orales qui sentaient mauvais la grammaire assassinée.

Dans l'assemblée se trouvaient deux personnes, hélas côte à côte, qui sont pour chacune d'elles une chienlit logorrhique. Alors ensemble ! Cela nous a valu des interruptions tous azimuts et souvent sur un ton de rigolade. J'ose avouer que je ne supporte aucune de ces deux personnes, chacune ayant une forte capacité à l'incompétence et une incroyable facilité à ouvrir leur clapet nauséabond.

Aucun des animateurs ne s'étant présenté, je ne sais pas qui est ce mec qui transpire dès qu'il ouvre la bouche. Il s'épongeait le front d'une main elle-même moite et, bientôt, une large auréole est apparue sur sa chemise sous son bras droit. Bizarrement, rien sous le bras gauche qui est resté sec. L'autre animateur nous faisait sourire quand il ouvrait certains "o" fermés. Je crois qu'il est à l'origine des manques d'accord pour les féminins.

Je n'ai pas attendu "le verre" pour partir, je n'avais plus le temps. D'autant que se retrouver tous "autour d'un verre" m'a paru un exercice périlleux de promiscuité en cette fin de journée où les odeurs ne sont plus d'une première fraîcheur. Dommage pour ces jeunes bruns dont le contact eut été stimulant.

Comme d'autres hier, je me suis fait chier. Il me reste deux autres réunions du même genre. Gasp !

1 commentaire:

Calyste a dit…

En plus, le nôtre avait un tic: toutes les cinq minutes, il concluait sa phrase par: "Mais ne le prenez pas mal!" Quoi? Pourquoi? Mystère! Il faut dire que mal ou bien ,il y avait longtemps que je ne prenais plus rien de lui. Et c'est grâce à ce tic que je l'ai reconnu (+ sa forte odeur de clops): nous avions déjà eu affaire à lui il y a à peu près dix ans.
Bon repos à toi et bisous.
R.