vendredi 24 octobre 2008

Restau avec JE²

JE² a eu la bonne idée de s'inviter à manger avec moi à midi. Je m'étais rendu compte qu'il n'était jamais venu manger avec moi au Verdi, une pizzeria sur le boulevard des Brotteaux.
Comme il se retrouve entre deux boulots, il a plus de temps. Et il a pensé à moi.
J'avoue que ça m'a fait plaisir. Qu'il pense à moi, qu'il veuille prendre du temps avec son vieux papa. Sans vouloir rattraper les occasions perdues qui ne reviendront plus, celle-ci est à savourer tranquillement.
Mais, comme JE² est souvent très occupé, avec des activités de dernière minute ou prévues de longues dates, ce temps de midi fut moins long que je ne l'avais espéré. C'est comme ça, je ne me plains pas.
J'avais réservé pour deux personnes, même si cela n'était pas nécessaire en cette saison.
Le Verdi fait d'excellentes pizza et de belles et bonnes salades. Il est en nette régression du côté des serveurs, qui, s'ils restent souriants et rapides, sont parfois tête en l'air et d'un aspect négligé. Où est donc ce beau mec musclé et tatoué, où est-il parti ?



Nous nous sommes installés à l'étage, à une petite table de deux, à côté de deux mecs. La première chose que nous avons faite a été de baisser le son de la radio qui beuglait des publicités. La salle était franchement vide, ce qui m'arrange bien question bruit.
J'ai pris une salade au saumon et JE² une pizza des quatre saisons.
Tout en mangeant, nous avons parlé de tout et de rien.
D'abord du feu travail de JE², de ce qu'il en retirait, du comment il vivait la situation, de ce qu'il comptait faire ensuite. Puis j'ai ressorti mon refrain sur S². J'appelle ça un refrain, car j'ai l'impression de ne plus parler que de S² à tous ceux qui veulent bien m'entendre. Je m'en excuse.
Du coup, je me demande si j'ai suffisamment écouté JE², si je lui ai prêté assez d'attention. Peut-être est-il habitué. J'ai fini ma salade après lui, je me doute d'avoir trop parlé.
Ce fut un moment agréable et très naturel pour ma part.

En repartant, nous avons refait une halte devant le magasin de rollers, admirant les belles ribambelles de roues de toutes les couleurs. Il faut que je m'achète une nouvelle paire de roller et il se pourrait que ce soit dans ce magasin.

Merci JE² (je ne l'appelle pas comme ça en réalité) pour ce temps tous les deux.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

encore heureux que tu ne m'apelles pas comme ça, Papa n°1...
;-)