Râles du matin
En allant en voiture au travail ce matin, j'ai eu l'occasion de râler trois fois contre des femmes.
La première fois a été provoquée par une femme tenant deux enfants par la main. Elle venait de descendre du bus et entreprenait de traverser la rue, sur les bandes blanches, alors que les voitures circulaient et avaient le feu vert. Elle avait donc le feu rouge des piétons, mais s'était quand même avancée devant le bus et tendait le cou pour voir si elle pouvait s'élancer de l'autre côté de la rue. Quelle inconsciente !!! Je ne comprends pas qu'une mère de famille mette en danger la vie de ses enfants.
J'ai donc dis tout haut "Regarde-moi cette bonne femme, quelle conasse !".
C'est pas très joli, hein ?
D'autant que, fait rare, ma femme était assise à côté de moi...
Elle n'a rien dit, heureusement.
Bien après avoir déposé ma femme pendant un feu rouge, je croise une deuxième femme en voiture au milieu d'un giratoire. Elle s'avançait mine de rien, forçant le passage. Pour un peu elle me rentrait dedans et quand je lui ai jeté un regard noir, elle prit sa tête de poule étonnée. Comme si elle découvrait d'un seul coup où elle se trouvait.
Là aussi, j'ai proféré une sentence bien venimeuse à son encontre.
La troisième pé....se qui a reçu mes encouragements s'était tout simplement arrêtée au milieu d'un carrefour plutôt qu'avant, provoquant le blocage des voitures qui arrivaient de l'autre rue. Et donc de moi, puisque je voulais tourner. Un homme l'a finalement klaxonnée en lui faisant signe de se reculer, ce qu'elle a bien compris puisqu'elle s'est avancée.
Là, j'ai trouvé que le taux de rencontres féminines désagréables était atteint pour la journée.
Eh bien pas complètement puisqu'une de mes collègues de travail s'est demandée si elle n'allait pas me lâcher la porte, qu'elle tenait, sur le nez. Elle ne l'a pas fait mais me l'a dit et m'a payé un café.
Ce matin, ce sont des femmes qui m'ont chauffé, demain se sera peut-être des hommes... serais-je misogyne ?
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