samedi 20 septembre 2008

Semaine 38

Cette semaine fut chargée en événements, je vais en retracer quelques uns.

Dimanche, après un samedi pluvieux, un soleil frais a finalement décidé de nous accompagner pour le défilé de la biennale de la danse de Lyon 2008. Il a bien eu raison, ainsi que tous ceux qui sont venus regarder tout au long de la rue de la Ré. Dans la semaine, plusieurs personnes du travail m'ont dit m'avoir vu passer.


En tenue pour le défilé.


Lundi, la journée au boulot fut laborieuse (c'est mon patron qui est content !). La nuit avait été agitée et habitée par un blanc rempli de la musique du défilé. Autant dire que le sommeil avait fait défaut, remplacé par une grosse dose d'adrénaline. Mes deux autres collègues de travail qui avaient aussi défilé étaient dans le même état.

Mardi, petite réunion au lycée de mon fils S² avec les professeurs. Pour aller au lycée, j'ai pris un vélov que j'ai posé place Satonay, puis, je me suis tapé toute la montée à pieds. Eh bien, je confirme, ça monte pas mal.


La salle au piano.

Juste avant le lycée, j'ai croisé S² qui rentrait à la maison. Il était accompagné de deux camarades potes de classe.
La réunion a eu lieu dans la salle du piano, immense caisse de résonance qui ne facilitait pas la compréhension des discours. Cette année, le contingent de professeurs masculins dépasse presque celui des professeures. Tous m'ont donné une très bonne impression, même si d'emblée la prof de français m'a agacé par son côté théâtral. Il faudra que l'impression se concrétise dans le mois qui viennent. Un certain nombre de parents avaient fait le déplacement et nous avons fini autour d'un apéritif donné par le chef d'établissement. J'aime bien ce principe de convivialité.
Je suis rentré par le même chemin qu'emprunte mon fils, pour me rendre compte du trajet et du temps qu'il faut pour retourner aux pénates et j'ai mis quarante minutes. C'est long, surtout pour la partie piétonne.

Mercredi, chorale.
Pas la chorale de l'an dernier, mais presque. Ce qui change, ce sont le lieu, plus près de chez moi, la cheffe de chœur, une partie des choristes. Ce qui est pareil, ce sont une partie des choristes et l'échauffement. Cette année sera un défi puisque cette chorale démarre. Il faudra prendre ses marques, monter un répertoire, organiser des représentations. J'attends beaucoup de la cheffe de chœur, et je sens confusément que je ne vais pas recevoir ce que j'en attends. En tout cas, sa méthode d'apprentissage semble efficace et sa direction précise. J'espère de tout cœur que nous chanterons de beaux morceaux pas gnangnan. Il me reste encore les Canuts à préparer, et c'est pour le 27 septembre.

Jeudi, enfin un jour de repos ? Non ! A midi, voulant trouver un cadeau pour mon fils, je suis parti à pied jusqu'au centre ville de Lyon, puis je suis revenu de la même façon, sans cadeau.
J'ai fait quelques photos de l'architecture des bâtiments.
Le soir, nous avons fêté les 23 ans de JE². Sur la carte d'anniversaire, j'ai mis le petit mot traditionnel qui faisait référence à la sagesse, sans savoir du tout que JE² parlait aussi de sagesse sur msn. Je crois que c'est bien ce qui doit l'habiter en ce moment, il doit gagner en sagesse. Ne reste plus qu'à gagner en intelligence. Si les petits cochons ne le mange pas ! Dans la prochaine décennie, gageons qu'il gagne en patience... Car cette fois-ci, il a exigé que ses cadeaux lui soient offerts avant le repas plutôt qu'après.


Glace lina et framboises.

Comme toujours, ma femme avait fait un excellent repas qui s'est terminé par un bon dessert glacé.

Vendredi, soirée roller.
Mais avant, j'ai eu une discussion animée avec mon fils S². Oui, parce qu'après la réunion de mardi, où tous les profs ont parlé de travail à la maison et des épreuves anticipées du bac, je me suis naturellement fait quelques cheveux blancs de plus. S² donne un large impression de nonchalance à laquelle vient s'ajouter une bonne dose de suffisance juvénile. Le vendredi est une journée où la pose de midi dure deux heures et demi. Et que fait-il de tout ce temps ? Il mange et joue chez un copain de classe. Et le travail ? Rien, rien du tout. Le soir, il file à son entraînement de badminton, puis on fait ensemble la rando roller. Bilan du boulot personnel du vendredi : le néant. D'où les discussions. Pour une fois, il a essayé de défendre son beefsteak en me disant que les notes indiqueraient s'il travail assez ou pas. Mais je ne partage pas cette façon de voir, en tout cas pas tant qu'il sera aussi nonchalant dans ce qu'il entreprend.


Couple de lion au Parc de la Tête d'Or.

Car j'aimerais tant pouvoir dormir sur mes deux oreilles, rassuré de la bonne marche des choses. Ceci dit, tout ça m'amuse aussi et je tiens bien à profiter de ce temps qui va très vite passer.
La rando roller a été sympa, lente, et habillée de blanc pour une association (je ne sais plus laquelle). J'avais assez la forme, surtout du côté des jambes.

Samedi, je suis dans mon lit à écrire.
Vers midi, j'irai chez R et nous partirons ensemble rejoindre ma femme à la cathédrale Saint Jean. Nous trouverons un restaurant, puis irons visiter quelques monuments ouverts en ces journées du patrimoines. J'en reparlerai.


Affiche des journées du patrimoine.

Demain, R cours le semi-marathon de Lyon. Nous irons le voir avec mes fils pour l'encourager. Et faire des photos des coureurs. L'après-midi, nous filerons à Bourg-en-Bresse pour aider ma fille M² sur une rando roller. Tout un programme.

1 commentaire:

Calyste a dit…

Et la semaine 39 s'annonce à grands pas.
Bises. R.