Le drame
En fait, pas un mais au moins deux.
Bon, j'ai pris le temps de choisir trois chemises et un pull à évacuer de ma penderie. C'est vrai, j'ai du mal à faire le vide et à me séparer de ce que j'ai. Là, ce sont des reliques archéologiques qui vont disparaître, des témoins d'autres époques, des souvenirs.
Donc deux drames.
Un concernant le gratin de pattes que j'avais remplacé par des pommes de terre sautées en petits carrés, mâtinés d'oignons au curcuma. Pas de gratin ! Ce sera pour le lendemain.
L'autre drame est plus complexe mais non moins réel. La chasse d'eau n'avait pas été tirée de toute la journée et la grosse commission de madame avait décanté jusqu'à ce qu'elle la retrouve en rentrant de son voyage en train. Mais comment ? Tu n'as pas tiré la chasse d'eau ce matin ? Si c'est comme ça, je la tirerai le matin ! Oui, parce que lorsque madame se lève avant moi, elle ne tire pas la chasse pour ne pas me réveiller. Et ce fut le cas ce jour-là puisqu'elle était partie de la maison avant même que je n'ouvre un œil.
Alors, mais pourquoi n'ai-je pas vidé la chasse ? C'est tout simple. D'abord, je ne me jette pas dans les chiottes quand je me lève, pisser n'est pas ma première priorité, et ensuite, je pisse tout bêtement dans la douche lorsque je la prends, jouissant de toutes sortes de sensations et surtout de celle de liberté masculine de se libérer sans rien tenir. Peut-être des réminiscences de cette époque très lointaine et enfantine où le pipi caca se faisait sans y penser. Et peut-être pas.
Après cet intense moment de révélations intimes qui ont pu faire sourire certains et plisser le nez d'autres, je vais finir le tour de lecture des blogs. Bonne suite à vous !