Un contest de plus
Voilà, c'est passé. J'en suis encore tout "retourné".
Le Lugdunum Roller Contest 2007 a été une belle réussite collective et une fête du roller pour tous.
La grande nouveauté cette année se trouvait dans l'emplacement des courses du dimanche. La place Bellecour, centre de Lyon, et une partie des quais du Rhône ont été le théâtre de splendides échappées sur le goudron.
Samedi, dès 9 heures du matin, ma femme et moi étions à pied d'oeuvre en bas de la Montée de la Butte. C'est la quatrième fois que nous sommes à l'arrivée, qui n'est pas forcément l'endroit le plus spectaculaire, mais on peut y discuter avec les coureurs.
Le temps était gris et froid, heureusement sans une seule goûte d'eau.
Nous avons géré les riverains, qui n'avaient plus le droit de rouler dans leur rue, et renseigné les piétons pour qu'ils fassent de bons spectateurs.
Cette année, l'organisation avait passé la vitesse supérieure nous donnant un cadre parfait pour exercer notre bénévolat.
Nous nous sommes retrouvés, comme pour les fois précédentes, avec les secouristes, qui sont des gens ma fois fort sympathiques. Ils n'ont eu que très peu de clients dans leur tente à la croix rouge, planquée derrière les matelas rouges et oranges du tout dernier virage. Je les remercie encore pour la part de pizza qui fut la bienvenue après la minuscule part de taboulé officiel.
Par contre, j'ai bien parlé avec les coureurs et les coureuses, en anglais, en allemand et en français. Désolé pour les italiens, je ne connais pas cette belle langue.
La journée s'est terminée par une course par quatre, spectaculaire pour les relances et les passages à la corde. Les filles et les quads ont constitué des groupes différents.
Nous ne sommes pas allés au podium, nous étions vanés par dix heures de faction dans la rue, mais très heureux d'avoir vécu cette coupe du monde de descente.
Dimanche, je me suis à nouveau retrouvé sur les rangs à neuf heures du matin, mais cette fois-ci sur la place Bellecour. Après être passé voir la chef des staffeurs, j'ai pris mon poste avec une responsable de secteur très gentille. Vers 10 heurs, nous avons fermé les accès à la place et la première course des gones est partie à 10h30. Les petits bouts de chou de 6 ans étaient absolument craquants.
A 11h30, tous ceux qui le voulaient sont partis pour une heure de balade plus ou moins rapide autour de la place. J'avoue que de les voir partir m'a un peu serré la gorge et fait monter les larmes aux yeux.
Les spectateurs étaient très peu nombreux et il était évident que la plupart ne savaient pas ce qui se passait là. Mais chaque discussion montrait leur intérêt pour le roller et ce genre de manifestation.
La remise des prix du matin a fait déraper le planning, et j'ai dû filer très rapidement à mon poste de responsable du secteur 10, carrément à l'opposé du circuit. J'y ai retrouvé les deux équipiers déjà en place. Un homme et une jeune fille, inconnus pour moi, avec qui j'ai passé un après-midi formidable. Ils ont été d'une disponibilité et d'une énergie incroyables. Je les en remercie encore et encore. Un policier est resté et a pris en charge un passage piétons, alors que mes deux équipiers prenaient l'autre.
Mais avant, il a fallu fermer le circuit en plaçant les barrières métalliques (c'est un peu lourd...) et la rubalise rouge et blanche sur presque un kilomètre. Tout ça dans la bonne humeur.
Mon fils JE² est arrivé en renfort à l'heure prévue et ma femme un peu plus tard. On n'est jamais assez pour ce genre de travail. Le plus exigeant étant de faire traverser les piétons en toute sécurité pour eux et les coureurs. Pas toujours facile, certains ne comprenant pas qu'il fallait aller vite pour faire les quelques mètres d'un bord à l'autre.
Je me suis placé dans le virage, derrière les barrières, tenant le talkie d'une main et l'appareil photo de l'autre. Sachant que les coureurs arrivent très vite au bout de la ligne droite, je faisais systématiquement signe en indiquant la nouvelle direction qu'ils allaient devoir prendre. Lors du tout premier tour, j'en ai eu mal au bras tellement le passage des quelques 270 coureurs fut long.
Le soleil commençait à taper et me donnait - enfin ! - chaud.
La première course d'une distance de 30 kilomètres, ouverte à tous, mais d'un bon niveau, s'est achevée sans accident dans mon secteur, à part une chute bénigne.
Puis ce fut le marathon, pour un peu plus de soixante-dix coureurs et coureuses.
Le rythme était encore plus rapide, mais les trous permettaient des traversées de piétons plus faciles. Les spectateurs étaient plus nombreux en fin d'après-midi. Les voitures bouchonnaient de tous les côtés, et j'ai dû les "tirer" pour laisser passer des fourgons de pompiers pendant que le policier bloquait l'avenue transversale.
Dans le talkie, des tas de propos divers s'échangeaient, parfois marrants, parfois plus agressifs. Je n'ai pas eu grand chose à y dire, je crois bien que nous étions à un endroit très facile comparé à d'autres.
Nous avons attendus le top pour rouvrir la circulation et nous avons déplacés les barrières du milieu de la chaussée sur les trottoirs. Les voitures ont alors de nouveau envahi toutes les voies, libérées momentanément des bouchons. De toute façon, ce dimanche était celui de la rentrée, voyant bien plus de monde qu'un dimanche normal.
Nous sommes retournés ensuite à Bellecour pour assister à la remise des médailles.
Le retour à la maison s'est fait en métro, ce qui est bien plus pratique.
Cette journée a été vraiment très agréable. Certainement que quelques détails peuvent être améliorés, mais, pour une fois, je ne râlerai pas ! Bien au contraire.
J'ai resenti un grand plaisir à voir les coureurs passer comme des boulets de canons sur le goudron où je roule avec la rando du vendredi soir.
Le travail, dans la détente, avec tous les bénévoles, fait un bien fou. Vivement l'an prochain (avec en plus la biennale de la danse).
Les photos sont, comme d'habitude sur Flickr, je vais essayer de mettre en ligne les vidéos.
Les photos du samedi et les photos du dimanche (en diaporama, on peut régler la vitesse).
2 commentaires:
Salut !
J'aime beaucoup quand les gens nous mettent dans leur site, comme tu fais, des photographies pas nécessairement connues de leur ville. J'ai l'impression d'y être, de visiter, de comprendre mieux. Et quelques fois cela me rappelle des souvenirs... Car je me suis promené un peu... :)
Et j'espère que tu te promènes encore, en vrai ou en virtuel.
J'aime montrer les endroits plus discrets ou sous un angle différent.
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