Ya pas que ça
C'est vrai, quoi ! Câlins et caresses sont importants, mais il n'y a pas que ça.
Donc, petit récit des jours passés.
Vendredi soir, rando roller. La forme est là, tant mieux parce que je pars un peu en retard de chez moi. De toutes façons, je suis encore en avance au rendez-vous de la place Bellecour. La foule se presse, un gars vient me dire bonjour, puis un deuxième se joint. Nous parlons des randos précédentes. D'un coup d'oeil derrière moi j'apperçois un mec musclé du torse. Hum, celui-là en est. Me plaît.
Le parcours nous emmène sur les quais de Saône. Je retrouve le pecteux, mais le double. Au même moment me dépasse un grand avec LE t-shirt des artificiers de cette année. J'hésite à le suivre pour discuter avec lui car je ne verrai plus les pecs. Finalement, je perds l'un et l'autre.
Bien plus loin, me laissant aller vers la fin de la rando, je retrouve le porteur de beaux pecs. Il s'en voit un max et me fait peine. Je laisse tomber et repars à l'avant.
L'artificier se retrouve à côté de moi au alors que nous passons près de la préfecture. Je mets ma timidité de côté et entame la conversation. C'est bien un artificier et nous partageons nos expériences.
De retour à Bellecour, je ne revois pas le pecteux et je ne pense pas qu'il reviendra vendredi prochain.
Je suis content de la protection que j'ai mise sur l'emplacement de ma précédente ampoule, car je ne sens rien du tout cette fois-ci. Arrivé à la maison, je me rends compte que la protection n'est plus du tout au bon endroit. Et bien, l'essentiel est de ne pas avoir mal.
Samedi après-midi, nous allons en famille aux bons plants de Villeurbanne. Le parc de la Feyssine accueille des tentes et la foule qui vient se ressourcer en matière d'écologie. Les enfants sont les rois.
Mais pas tous. Alors que je regarde avec mon fils un spectacle clownesque sur le recyclage, un grand type ventru passe devant moi pour récupérer son petit garçon qui joue les filles de l'air. Le petit bonhomme marche en titubant. Le père l'attrape par une oreille et le traîne avec lui jusqu'à la poussette. Tous les deux pas, il se baisse vers le minot et lui frappe à plusieurs reprises la main que le pauvret a placé sur la main de son père pour avoir moins mal. On entend distinctement les claques. Une fois à la poussette, le père rit avec la mère alors que le garçonnet pleure et boude sur son siège. Je suis outré et dit tout fort qu'un couple homosexuel se débrouillerait mieux avec un enfant que ce père-là. Personne ne lui dit rien, moi non plus.
Plus tard, je vois passer la famille. Six enfants, que des garçons très jeunes. Je me doute qu'il faille tenir tout ce petit monde, mais pas par la violence.
Ensuite, nous traversons la digue-boulevard, attirés pas la musique des 24 heures de l'INSA.
Beaucoup de jeunes, beaucoup de jeux collectifs, des activités gratuites comme un voyage en montgolfière, un saut à l'élastique, un tour de gueule-et-dégueule. Les nageurs de water-polo sont... musclés et mouillés. Ah jeunesse ! Et pendant ce temps-là, les cyclistes tournent, les coureurs tournent, les rollers roulent (mais je ne les ai pas vu).
Dimanche après-midi, suite et fin des bons plants en centre ville. Je pensais y trouver le vendeur de plantes carnivores et lui acheter des saracénias. Mais il n'était pas là. Nous avons fait le tour des stands d'horticulteurs. Les plantes sont vraiment belles. Mais je n'ai besoin de rien. Le vent souffle en rafales violentes et nous envoie de la poussière dans les yeux et dans la bouche.
Il fait d'ailleurs tellement de vent que je mets un peu à l'abri les plantes de mon balcon. J'aurai quand même quelques branches cassées. J'en ferai des boutures.
Puis fin d'après-midi dans les bras d'un homme. Une suite ?
Lundi, il pleut à verse toute la journée. A verse !
Mardi, je récupère mes semelles chez le podologue. Je verrai à l'usage si mon équilibre s'améliore, si mon bassin se redresse, si mes genoux sont plus droits.
Peut-être que ça me remontera jusqu'à la tête ?
En tout cas, ce matin dans la douche, je me suis fait mal au dos. Juste en me lavant les cheveux. Ca m'énerve et j'ai encore un mal de chien ce soir.
Heureusement, je poste des photos et réponds aux commentaires sympas des visiteurs.
Demain, je vais chercher la freebox V4 qui va remplacer la v2. Mais j'en reparlerai quand tout sera fait.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire