jeudi 24 mai 2007

Cloque

Ce Renaud-là chante ces paroles-là :

Quand j'promène mes mains d'l'autre côté d'son dos
J'sens comme des coups d'poing, ça bouge
J'lui dis: T'es un jardin, une fleur, un ruisseau
Alors elle devient toute rouge
Parfois c'qui m'désole, c'qui m'fait du chagrin
Quand je r'garde son ventre et l'mien
C'est qu'même si j'dev'nais pédé comme un phoque
Moi, j'serais, jamais en cloque...


Je passe sur les explications de l'origine possible de l'expression "... comme un phoque" pour ne regarder que cette partie de son anatomie : son ventre.

Il m'est souvent arrivé de voir un mari prendre du ventre en même temps que sa femme (en cloque).

Ce terme de cloque n'est pas très heureux, cloche aurait été mieux car rappelant les choux placés sous cloche pour les faire pousser (ainsi pour le petit bébé).

Veut-il nous dire que pour avoir un enfant, il faut un homme et une femme ?
Le clonage a montré que non.

Mais, même s'il devenait comme il le dit, ce qui manquerait n'est pas l'embryon mais bien plutôt le contenant pour le recevoir : un utérus. A défaut de cervelle (pour le mec).

N'en reste pas moins que tout ça est dommageable pour le phoque et pour le pédé.
Car ces phrases toutes faites que tout le monde croit comprendre sont de gentilles insultes dites avec le sourire.

Je souris quand même, sans m'arrêter sur ce coup-bas.
Pov' cloque, m'enfin...

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