De fil en aiguille
En prenant mon café, mon porte-monnaie en main, j'ai soudain revu celui que mon père possédait.
Un porte-monnaie au fond arrondi dont la particularité résidait dans le système d'ouverture. Ensuite, il fallait faire glisser les pièces pour pouvoir les attraper.
Ce qui m'a fait repenser à cette brosse plate et ronde en plastique que mon père utilisait pour peigner ses cheveux. On la tenait en passant la main sous une sorte de poignée, puis on se coiffait comme si on passait une main dans les cheveux.
Et il y avait aussi les pipes, le porte-pipes et le pot à tabac au couvercle si bien décoré. Avec des odeurs musquées de blonde et de brune.
Quelques souvenirs qui sont venus me rejoindre devant la machine à café, dans un coin sombre au fond d'un couloir.
Et moi, qu'est-ce que je vais laisser comme souvenir matériel à mes enfants ?
Là, simplement, mon père s'est retrouvé présent, comme une évidence et sans s'imposer.
Sympa.
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