Pousser la chansonnette
Le planning a été chargé en chansons et concerts.
En effet, nous avions notre premier concert mi-janvier et notre deuxième le 2 février. Alors, les répétitions se sont enchainées et nous nous sommes déchaînés.
Trois répet' dans la même semaine, je reconnais que j'ai un peu crains pour la voix.
Mais tout a bien tenu.
Le premier concert a eu lieu dans une maison de retraite, devant des vieux messieurs et vieilles dames fatigués. Du coup, c'est un constat facile, nous n'avions pas la pression habituelle d'un concert. Cela nous a permis de nous donner à fond sans ressentir un stress trop important.
Je crois que nous avons été corrects, mais nous n'étions pas prêts pour la missa brevis en entier.
J'avais endossée une chemise jaune moutarde qui a fait dire à ma femme qu'on ne voyait que moi. Quel parti-pris !
Le concert a été suivi d'un goûter partagé, pendant lequel nous avons remis les estrades, apportées le matin, dans ma voiture.
Le deuxième concert était d'une toute autre facture, puisque nous chantions avec un groupe et une autre chorale devant des spectateurs ayant payé leur place.
Tout autre aussi de par le genre, car l'autre chorale chantait de la variété sur des bandes sons.
Nous avions tous ensemble un chant de chaque répertoire, et pour les mettre en place nous nous somme retrouvés un jeudi soir pour les apprendre. Là, sans conteste possible, nous avons mesuré combien nous étions différents. Ceci dit, nous avons tous apprécié la prestation donnée par les autres.
Le jour du concert, les festivités ont commencées vers 16 heures pour finir après 22 heures. Répétitions générales pour chaque groupe, repas, habillage, concert.
Tout cela était très minuté.
La salle était pleine, d'autant que nous étions, en tout, 150 à chanter. La scène était trop petite pour y être à l'aise tous ensemble.
Nous avons été les premiers à passer et tout a été 'parfait" hormis le kyrie de la missa brevis. Décidément, nous ne sommes pas encore au point sur cette pièce.
Nous avons laissé la place au deuxième groupe de cinq personnes et nous sommes revenus après la dernière chanson du troisième groupe.
Le final a été fantastique. Enfin, je veux dire que le niveau sonore dépassait largement ce que j'entends d'habitude. Et, cerise sur le gâteau, certains chantent faux. Mais, je me suis bien amusé, d'autant que nous avions une chorégraphie à réaliser pendant la chanson. Un instant rare et très stimulant.
Parmi les auditeurs se trouvaient ma femme et R, venus séparément. Ils ont été d'accord pour apprécier moyennement les variétés et préférer notre répertoire plus classique et varié. Il paraît que j'ouvre une grande bouche. On se demande pourquoi?
Il reste dans les cartons le fameux concert de l'Oratorio des canuts, dont la date n'arrête pas de glisser dans le calendrier. Un peu comme l'Arlésienne. Peut-être en juin ?
J'aurais énormément d'anecdotes à raconter sur les gens, les chefs de chœurs, les lieux, les chants, les sensations que j'éprouve. Seulement, le temps manque.
1 commentaire:
Moi, tu sais bien, avec ou sans chemise moutarde....
Bravo pour avoir dégelé le stylo!
Je t'embrasse.
R.
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