Samanche vers Valence
Ce samanche, nous sommes descendus vers Valence pour y déposer les affaires de camping, que nous ne gardons pas à la maison, et pour les 55 ans de mariage de mes beaux-parents.
Mes deux fils étaient de la partie ainsi que la copine de mon plus grand.
Malgré une circulation fluide, sans voiture sur la troisième file à gauche, la vitesse était limitée à 110 entre Vienne et Valence. C'est assez frustrant de devoir se traîner comme ça. Dans de telles conditions, le prix du péage devrait être réduit, proportionnellement à la réduction de vitesse.
Arrivés à la campagne, l’ambiance était détendue entre nous (ma femme et les enfants). JE² avait apporté un avion à lancer à la main et nous sommes partis jouer comme des gamins avec ce bel oiseau blanc. Après le repas, le terrain de foot à côté du cimetière a été le théâtre de nos lancers.
Puis retour dare-dare devant la télé pour les deux épisodes de Heroes, que S² et moi suivons avec passion. JE² a déjà vu toute la série en VO et trouve que les voix sont nulles en français. Il n’est pas resté.
Le dimanche, ma femme est partie rejoindre ses parents à pied et JE² m’a demandé de pouvoir conduire la voiture. Ce que j’ai accepté avec plaisir. Il a donc mis son « A » sur la vitre arrière et nous a conduit sans heurt ni malheur jusque chez mes beaux-parents.
Ces derniers allaient bien. L’âge commence à se faire sentir, mais la jeunesse est encore là.
Nous avons mangé sous les noisetiers, à l’ombre, dans une température qui n’a cessé de croitre. Ma belle-mère avait fait un gros gâteau en génoise, recouverte de crème et de poires cuites. Deux bougies en forme de 5 trônaient fièrement, mais le vent ne voulait pas qu’elles soient allumées.
L’après-midi a été consacrée à la visualisation des photos de New York que JE² commentaient et parfois, aussi, L² (sa fiancée). Mon beau-père a dormi la plupart du temps, ce qui était prévisible puisque c’est l’heure de la sieste. J’avoue que j’en aurais bien fait autant.
Le retour s’est avéré très chaud, la clim de la voiture étant en panne (grrrr). Le trafic était dense, mais aucun obstacle ne nous a gênés. Le péage était bondé, sauf à l’extrême droite du côté des camions (je n’en ai presque pas vu).
Un bouchon de 20 minutes nous attendait quand même à la hauteur de Vienne, juste avant de passer le Rhône. Il a disparu bien avant l’embranchement de Ternay. En fait, dès que nous sommes arrivés à la hauteur d’un Ferrari rouge parquée sur la bande d’arrêt d’urgence, tout s’est débloqué. Personnellement, je n’est vu que du rouge et un mec à côté qui téléphonait. Et puis, le flot est redevenu fluide. Est-ce que ce bouchon n’était là que pour la Ferrari ? Que pour le mec ? Ensuite, l’entrée de Gerland était bouchée, à cause d’un match de foot. Vivement que le stade soit construit en dehors de Lyon, le plus loin possible !
L’appartement nous attendait sagement, assez frais. Un samanche de plus, où j’ai pu être avec ma famille en toute tranquillité.
2 commentaires:
C'est la même chose ici avec la circulation. Des fois, on roule sur l'autoroute, et tout d'un coup la circulation ralentit, ou même s'arrête, et on a mal à comprendre pourquoi.
Mais je voulais vraiment te poser une question sur le mot samanche. Je comprends très bien ce que tu veux dire, car c'est tout à fait logique, mais est-ce que c'est un mot qui s'emploie souvent ? Ou quelque chose que tu as créé ? Mes élèves aimeraient bien ce mot-là !
Ah! Valence! Que de souvenirs...
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