jeudi 31 décembre 2009

31 décembre

Tiens ! Le dernier jour de l'année !

Matinée tranquille devant la télé et l'ordinateur. Le soleil chauffait vraiment fort, comme un matin de printemps. Mais nous sommes juste le 31 décembre 2009.

S² a bossé un peu sur internet puis s'est mis à jouer à Wakfu. Nous avons donc fait quelques combats ensemble jusqu'au repas. Les femmes sont rentrées de Métro où elles ont fait quelques achats. T² est restée manger avec nous, et je l'ai trouvée agressive, comme à chaque fois que quelqu'un lui parle d'elle. Elle lance "je fais ce que je veux !" méchamment. Ça ne me donne pas envie de l'avoir avec moi, même quand je ne suis pas directement concerné.

Sitôt la vaisselle faite, direction le carrouf du coin pour remplir le frigo vide. Du monde, des prix à moitié, pas de cerise sur le gâteau à se manger. La caissière et ma femme se connaissaient et ce fut un gentil passage en caisse.

Après-midi à flâner tout comme le matin. Puis JE² est venu chercher T² pour le réveillon chez les parents de Lucie. Nous voici donc que deux ce soir pour le fabuleux repas du 31. Pour vous en convaincre, jetez un œil à ces photos :


Noix de Saint Jacques et saumon fumé.


Gâteau au chocolat blanc.


Ce fut léger et bref. Mais très bon.

Tout à l'heure, on démarre une nouvelle année. L'an 9 est fini, vive l'an 10 !

mercredi 30 décembre 2009

30 décembre

Alors que, la nuit à peine tombée, France 3 nous abreuve de femmes aux seins nus, lascives et aguichantes, le string bien caché dans la raie des fesses. Juste un petit -10 et cette incroyable facilité d'imposer un tel spectacle sous prétexte que ce sont des artistes et que Mireille Dumas est allée en personne faire un bout de causette avec elles. L'art n'est quand même pas une excuse à tout, mais tout est permis aux journalistes. Amen !

En parlant d'art, ce fut aujourd'hui notre visite bisannuelle de l'art contemporain. Il était temps, l'expo ferme ce dimanche.

Nous avons commencé par un bon repas chez R, ma femme étant bien sûr de la partie. R réussit bien des choses qu'il entreprend, allant même jusqu'à manier innovation et prise de risque. Je me suis régalé de sa tarte au navets et lardons.

Nous avons commencé la visite par la Sucrière et bien nous en a pris de venir tôt. Car vers 14h30, la file d'attente était gigantesque.
L'expo m'a plu, sachant montrer des objets du quotidien dans un contexte habituel, comme une chaise contre un mur, des objets déplacé, comme des camionnettes droites sur leur capot avant, des objets détournés, comme les bandes de film servant de murs à une cabane. J'ai bien aimé aussi les graffeurs taguant les murs, les mots pleuvant jusqu'au déluge, la ville miniature dans une pièce.
Je me suis fait reprendre par une gardienne alors que j'ouvrais des tiroirs sur des meubles. "On ne doit pas toucher les œuvres !" Mais alors, pourquoi y a-t-il des objets à voir dans ces tiroirs non fermés ? C'est bien pour les ouvrir, non ? Heureusement, on pouvait prendre des photos !

Toutes mes photos sont là !

Au MAC (musée d'art contemporain), deux étages de grands espaces nous réservaient du calme et de la couleur. Dans une petite pièce, Wong Hoy Cheong a revisité des tableaux exposés au Palias Saint Pierre de Lyon en mettant des personnes immigrées en France. Assez bien fait et parfois touchant. Par contre, il est parfois difficile de comprendre ce qu'on voit, surtout sans lire les panonceaux d'explications. Ce que je ne fais presque jamais car la tournure des phrases est tellement intellectuelle que le sens disparaît sous un verbiage de Culture (le paraître à l'état pur).
Heureusement, rien de vulgaire ni de sexuellement provoquant. On peut aussi constater l'usage presque généralisé des ordinateurs qui proposent vue et son pour une approche toute individuelle. Certains artistes nous donnent à voir de l'humain et plusieurs invitent à la réflexion sur la société.

Cette expo est un bon cru. Je vous la recommande, il en reste un peu.



Nous sommes repassés chez R prendre un thé et causer de tout et de rien, puis bisous et à une autre fois.

Dans la matinée, j'ai dû chercher du liquide pour ma direction assistée qui continue de fuir. Un comble puisque la fuite date exactement de ma visite chez un garagiste ! Le vendeur de ADS ne savait pas que ce genre de liquide pouvait exister, et il a cru bon de rajouter que pourtant son père était garagiste. Hou là ! le petit gars est un ignorant crasse. Du coup, je suis allé chez un autre garagiste qui ne peut prendre la voiture qu'à partir du 8 janvier... On n'est pas sorti de l'auberge !

La soirée est presque finie. Bonne nuit.

mardi 29 décembre 2009

29 décembre

Installé devant un Jacky Chan, je prends le temps de noter cette journée.

La matinée a commencé trop tôt et mon œil droit était collé, il fallait s'y attendre.
J'ai pu continuer à jouer à Wakfu et ailleurs zieuter des mecs s'activant à un ou à plus. C'est captivant et revigorant le matin !

L'après-midi, enfin une première partie, fut consacré à la robe de mariage de Lucie.
Avec ses deux sœurs et T², nous avons passé un heure dans un magasin spécialisé. La commerçante était très gentille et efficace. Lucie semblait réticente devant les chaussures pointues et les balconnets, mais elle était si belle dans ces robes blanches ! Elle a même eu droit a des perles dans les cheveux. Je suis assez content de ce moment, j'avais envie de voir ces robes de mariées.
Question prix, il faudra faire quelques économies...

Mais je n'ai pas voulu faire d'autres magasins, j'avais besoin de repos. Non pas parce que T² conduisait sa voiture et que c'était la première fois que j'y montait avec elle, mais parce que je voulais encore un peu de temps tout seul.

28 décembre

En vacances ! Je traîne encore plus, mais il faut aller chercher ma belle-mère pour le repas de midi. Il pleut. Au rond-point je file un peu vite et la voiture se met à danser le crabille. Un coup de cul à droite, un coup de tête droite aussi. Je ne freine pas et arrive à récupérer le droit chemin sans heurt. Mmmmm ce fut bien chaud !

Paulette est identique à elle-même dans sa 80 ème année. Elle continue à conduire mais passe beaucoup de temps à ne plus faire grand chose. Elle reste malgré tout très alerte.
Le repas se passe sympathiquement avec Lucie en invitée, puis T² et Alex arrive pour le café, que j'ai fait (pour une fois...). Esus, le chiot, est aussi là car il est trop petit pour rester tout seul. En voilà un qui change à vue d'œil.

D'ailleurs, j'ai effectivement l'œil droit en bouchon de carafe depuis dimanche. J'ai la larme à l'œil en permanence.

Nous avons dégusté les bonnes gaufres du tout nouvel appareil, que nous ne vendrons pas sur le net ! Miam. JE² arrive à temps pour en avoir quelques unes. Du coup, la maison est pleine de discussions et de rires.

T² ramène Paulette chez sa sœur, car finalement ils ne sont pas loin les uns des autres.

Autant j'étais content de voir Paulette, autant j'avais envie d'être seul. Encore un paradoxe.

Une fois tout le monde parti, nous avons joué à trois au jeu offert la veille par Thomas. En deux parties, nous avons pu voir comment cela fonctionnait. Et je me suis encore amusé à fouiller et interpréter la règle du jeu qui est totalement écrite en allemand. Certaines phrases sont si alambiquées qu'on se demande comment faire plus compliqué pour exprimé une idée claire. Pas grave, on y arrive et c'est sans cri ni précipitation.

Le film de SF a fini vers 1h30... ce qui fait forcément une nuit assez courte.

lundi 28 décembre 2009

27 décembre

Repas de Noël en famille, du côté de ma femme.



Le matin, nous avons mis dans une caisse tout ce que nous avions préparé. Finalement, ça la remplissait. JE² et Lucie nous ont rejoint et nous sommes partis sur les autoroutes, avec un tout petit détour bénéfique à Bourgoin.

Les grands-parents étaient déjà là, mon beau-père avait mal au dos et gardait le fauteuil. Le soleil brillait fort et la neige couronnait de blanc le massif de Belledone. Les deux cousins aînés étaient partis faire du ski, comme souvent le dimanche matin.



Nous nous sommes mis de suite à la reconstitution de la salade qui s'est avérée très bonne. J'ai vraiment apprécié de pouvoir rajouter amandes ou pamplemousse à volonté sur la mâche et les carottes. Les tartelettes étaient moelleuses, et j'ai descendu trois grands verres de punch sans alcool.

Les discussions allaient bon train dans une ambiance bon enfant. T² et Alex n'étaient pourtant pas là, ce qui m'a un peu contrarié au début. Nous avons échangé les cadeaux interpersonnels, Thomas m'offrant un jeu de cartes en allemand. Sur le paquet, il avait écrit "Tonton Ja..." (Hovil) et cela m'a plu de me voir à travers ses yeux comme un tonton. Le boxer noir devrait lui aller, mais il n'a pu l'essayer car sa mobilité était très réduite par sa main droite revêtue d'un protège-poignet noir. Je n'ai donc pas fait de photo...


Je me suis assis entre Maxime et Thomas, et, fait rare, les générations étaient toutes mélangées. C'est vrai que les enfants sont maintenant grands puisque le plus jeune approche des 18 ans et que le plus vieux a dépassé les 26. Mais je vois toujours des enfants, même si les garçons ont de la barbe fournie au menton. Il manquait M² et Franck qui n'ont pas fait le voyage.



Après la salade, ce fut la dinde et les cardons dont je raffole, pommes dauphines maison. J'ai pris très peu de fromage, et une seule tranche de bûche à la confiture. Tout ceci étant très bon. Par contre, j'ai fondu sur la clairette de Die avec un nouveau record de trois verres.

Nous avons fait une partie collective au jeu de questions que JE² avait apporté. Une histoire d'âne, où le plus rapide à donner la nonne réponse peut gagner. Certaines cases du plateau portaient le joli titre de "Gros bêta", et lorsqu'on tombait dessus, tout le monde s'écriait "Gros bêta !" en rigolant. Lorsque ma femme, qui jouait avec sa mère, est arrivée dessus, j'ai osé dire "grosse bêtasse" pour féminiser l'expression. Elle s'est retenue de me descendre en flèche, mais son regard noir parlait pour elle... C'est JE² qui est arrivé le premier. Qui l'eut cru ?

La nuit était fort noir quand nous sommes repartis. La traversée de Grenoble par les quais s'est passé sans encombre malgré l'absence du pont de l'Ile Verte. Les pizzérias collées en rangées serrées sont toujours un sujet d'étonnement. Re petit détours à Bourgoin, qui nous fait économiser trois euros en tout sur le péage de cet autoroute si chère. Peu de voitures dont quelques une revenaient du ski.

Pas de repas le soir, je n'avais pas faim après cette journée qui s'est bien passée. Je n'ai finalement discuté qu'avec les neveux. Rien avec les beaux-parents, ni belle-soeur qui m'a agressé à sa si douce manière en me tapotant et pinçant les joues qu'elles trouvaient trop blanches, ni avec beauf et belle-sœur sinon pour échanger des propos orientés temps et cuisine.



La suite ? Ce sera en juillet pour le mariage de JE² et Lucie. Mais d'ici-là, il faut que j'entame un entraînement mental et que je commence une thérapie préventive visant l'élimination des boutons.

dimanche 27 décembre 2009

26 décembre

Journée vite passée, quoique...

Des courses pour le repas de dimanche. Moment pas toujours simple quand ma femme s'y met ! Dans les rayons, j'ai pu voir quelques spécimens intéressants et même un gars que j'ai déjà pratiqué plusieurs fois. Je me rappelle même de son prénom, ce qui est rare.
J'ai trouvé un boxer pour Thomas, avec un inscription "elles sont folles de moi".

Après-midi cuisine pour préparer différentes entrées de crudités.

Puis vite au chaud ! Ce fut effectivement torride, surtout quand les douches sont brûlantes. Un chinois de Changaï avait décidé de me marquer de près, pour mon plus grand malheur car il n'était pas très délicat. Heureusement, un grand Paul à cheveux blanc a su me consoler.

Arrivé à la maison, je n'ai pas eu droit à la question habituelle sur ce que j'avais fait et comment ça s'était passé... Car un drame familial avait eu lieu. Ma femme était très mécontente de son frère qui a dit à ma fille T² que leur chien n'était pas le bienvenu chez eux. Petit chien de deux mois passé, marrant et affectueux. Il paraît que les chiens ne font pas partie de leurs choix de vie (de la famille de mon beauf). T2 ne vient donc pas au repas de famille de cette année. C'est assez navrant. Chez nous, tout s'était très bien passé avec ce chiot, y compris une belle crotte sur le plancher, et tout le monde a pu le caresser sans qu'il nous accapare tout le temps. Dommage.
Mon beauf devrait revoir "son accueil", comme dit ma femme.

Couché tard, je me suis mis à jouer à Wakfu. Tu parles d'un bouffe temps !

vendredi 25 décembre 2009

25 décembre

Joyeux Noël !




Et voilà cette journée qui s'achève.
Les cadeaux couvraient le pied du sapins, les pantoufles recouvertes de papiers.
Dès le lever de la dernière personne, nous avons ouvert ces présents. Je suis resté assis dans le fauteuil, comme englué et les cadeaux sont venus jusqu'à moi. J'ai découvert une veste d'intérieur que j'ai immédiatement enfilée et un cd de la grande Joan Baez que Franck ne connaissait pas.
Photos.
J'ai malgré tout réussi à traîner un peu alors que les autres se mettaient à la tâche. Car nous avons été onze à table aujourd'hui.



Après l'arrivée de ceux que l'on attendaient, ma mère et son mari, JE² et sa future femme, T² et Alex, une deuxième fournée de cadeaux s'est alors échangée. J'ai eu un deuxième cd, de Toto, et un joli casse-burnes en bois et alu. Plus une gros chèque.

Le soleil chauffait à fond et le chauffage était éteint. La lumière rasante réhaussait toutes les couleurs.

Repas maison.
Foie gras, salades vertes et rouges, terrine de gésiers confits.
Rôti de chapons, pois gourmands, pommes duchesses.
Bûche au beurre, salade de fruits, mousse au caramel, pain d'épices.
Tavel rosé de 1995, clairette de Die tradition.



Je crois que tout le monde a aimé. Je changerai la recette de la mousse car le caramel n'accroche pas assez. Ma femme s'est encore défoncé.

Pour le reste, j'ai un peu serré et desserré les dents mais le cœur n'y était pas, ce qui est injuste puisque j'avais tous mes enfants autour de moi. Hier, je m'imaginais leur faire un grand discours de sortie du placard, mais il ne faut pas parler la bouche pleine. A la place, j'ai fait des photos. C'est plus discret. Tous ont été sympas.

Maintenant, j'ai envie de vous-savez-quoi.

24 décembre

Journée "de repos". Enfin, le matin, parce que l'après-midi est réservé à la cuisine.
Mousse au caramel et bûche au beurre. Allez hop ! au frigo.
La mousse s'est quelque peu dissociée, on verra à la dégustation ce que ça donnera. Visuellement, ce n'est pas vilain.

Messe de Noël dans une église pleine. Juste après l'arrivée de ma fille M² et de son copain Franck. Lequel se dit athée, mais nous accompagne tout de même. Ça, j'apprécie !
Gentille messe, pas trop longue, bien chantée (surtout quand ma femme bat la crème).

Après un petit repas de fête composé d'escargot et de saumon fumé, une soirée télé et dodo assez tôt. Car le Père Noël va passer, juste en même temps que le petit Jésus.

mercredi 23 décembre 2009

23 décembre

Et voici une découverte faite sur le net.

Grâce à CSS3, on peut mettre directement de l'ombre à du texte et c'est assez joli. Enfin, moi je trouve.

Mais ce n'est pas sûr que cela fonctionne avec IE. Alors, si le texte précédent n'apparaît pas ombré et que vous êtes sur IE, profitez-en pour passer à Firefox !

Bonnes fêtes !

(ça aussi c'est "ombré")

J'ai réussi à trouver un pull pour ma femme. Et je suis en congés jusqu'à l'an prochain ! Quelle journée de m... !

mardi 22 décembre 2009

22 décembre

Temps gris, temps déprimant.
Le repas avec R n'a pas changé grand chose, à peine quelques sourires. Plus quelques photos.

J'ai revu le jeune cycliste, ce matin. De loin, il m'a fait signe de la main, puis l'ayant rejoint, nous avons discuté sur 200 m tout en pédalant. Marrant ce mec.

En faisant les courses à carrouf, j'ai croisé deux jeunes filles avec j'avais fait une biennale. Toujours aussi sympas et toujours ensembles. La blonde a un très beau regard.

Il pleuviote.

lundi 21 décembre 2009

21 décembre

On approche de Noël... et pas de cadeaux en vue dans la hotte. Je suis en retard et pas en avance. Si, en fait j'ai quand même un livre.

Le semaine dernière, un matin, je me suis réveillé à 8h37. Il a fallu que je fonce pour ne pas arriver trop tard au taf.

Ce matin, un jeune en dredlocks achetait une carte vélov. Bien que quatre ou cinq montures attendaient, la borne annonçaient zéro. Nous avons entamé la discussion jusqu'à la station suivante. Il ne laissait pas sa part et rapidement son discours était ponctué de "tu". Comme j'ai des jeunes à la maison, je sais que ce "tu" ne m'était pas destiné mais qu'il vient remplacer le "il y a" ou le "on" de ma jeunesse à moi. En tout cas, il était sympa.

Ce midi, R n'a pas manqué de me demander ce que j'avais fait vendredi soir. A vrai dire, je ne sais pas si ça l'intéresse tant que ça. Je me demande si ce n'est pas chez lui une marque de politesse et de curiosité. Pas de quoi me vanter, même si chaque fois il se passe des choses assez originales. Ne pensez pas qu'il me questionne pour me montrer son affection, car il la marque très bien et jusque sur le trottoir. La dame qui nous croisait m'a jeté un coup d'œil étonné.

J'ai passé ce samanche chez moi, ne mettant les pieds dehors que pour faire un aller-retour pour l'apéritif. J'ai bien joué à des jeux de gamins en flash, j'ai bien maté des cams, je me suis reposé. Ce soir, la température extérieure remonte, le vent du sud souffle, les trottoirs sont blancs de sel. J'ai hâte que Noël soit fini, car je n'ai toujours pas envie de voir du monde. Pas envie du tout, comme pratiquement toutes les années.

Le foie gras est cuit. Le verdict sera donné vendredi. Ce foie était dur, j'espère ne pas l'avoir trop faire cuire et surtout qu'il ne reste pas de veinules dans le tas.

dimanche 20 décembre 2009

20 décembre

Ce matin, en me réveillant, une désagréable sensation de froid a failli m'empêcher de de me rendormir. J'ai tenu une heure de plus, mais toujours avec cette impression de gel entre les draps.
Dehors, le paysage reste blanc de neige légère et fine, le soleil essaie de percer les nuages qui se déchirent.

En faisant un tour sur l'observatoire EJP, je me suis rendu compte que je n'avais pas de compte ouvert sur le site EDF. Une fois réparé cet oubli, j'ai récupéré l'historique des factures d'électricité dont la première n'est que celle de janvier 2008.
Une étude des prix m'a fait réaliser que l'augmentation du 15 août 2009 était gigantesque. Bien des personnes s'en plaignent d'ailleurs dans les forums et ailleurs.
Pour ma facture de novembre, je constate une augmentation de plus de 10% pour la même période que l'an dernier, alors que ma consommation en KWh a baissé !
Qu'est-ce qui a changé ? Tout ! D'abord l'abonnement qui a pris +11%, ensuite une nouvelle ligne intitulée "contribution forfaitaire d'acheminement" de 3,24 euros, enfin le prix du KWh qui prend +10,5%. Voilà des très belles augmentations, qui ne sont pas encore finies. D'autant que même si je ne consomme pas, je paye quand même plus cher et que les taxes locale sont de 8,8 %.
En plus, cette augmentation de tarif s'est fait sans relevé de compteur, grâce à un fallacieux tarif moyen calculé au prorata des jours ! Quel toupet !

Aujourd'hui, je m'attèle à la préparation du foie gras, de canard.

samedi 19 décembre 2009

19 décembre

La journée d'hier s'est achevée dans un endroit chaud et humide. Par le froid qu'il faisait dehors, c'est assez agréable.

Les trottoirs sont glissants et blancs. Nous sommes allés chez une famille du quartier pour un apéritif qui a duré deux bonnes heures. Des gens jeunes avec deux enfants. Plutôt sympas.
S'il n'avait pas été marié, j'aurais bien dit que le monsieur était homo, en tout cas je l'ai trouvé maniéré. Mais cela ressemblait à un enfant qui a trop vite grandi. Il n'était pas forcément à l'aise avec son métier, et, plus d'une fois, son comportement me faisait penser à un autiste. Ceci dit, il est gentil et cordial, pas coiffé, muet ou emporté. Sa femme est bien plus calme. La discussion a été intéressante et nous avons finalement plein d'idées communes. Ils ne voulaient plus nous laisser partir.

Dans l'après-midi, T² est restée un bon moment avec Alex et leur nouveau chien qu'ils ont appelé Esus. Quand c'est petit, c'est mignon. Le clebs s'est vraiment bien amusé et nous avons facilement sympathisé tous les deux. Il a pissé deux fois sur le parquet et nous a bien fait rire. Il ne reste qu'à apprendre à ma fille à ne pas gueuler "NON !", ce n'est pas gagné. Par contre, ces deux jeunes apportent avec eux une odeur de clope / renfermé qui m'est vraiment désagréable. Ce n'est pas nouveau puisqu'ils fument. Mais ils ne s'en rendent pas compte, même si je l'ai déjà dit à T².

vendredi 18 décembre 2009

18 décembre



Hier jeudi, Marie-Thérèse faisait un pot pour son départ en retraite. Cela fait quinze ans que je la connais et j'ai eu l'occasion de travailler avec elle. Maintenant qu'elle a soixante ans et que tous ses trimestres sont engrangés depuis longtemps, la boîte se débarrasse d'elle sans état d'âme. Mauvaise boîte, très mauvaise.
Nous étions dans un restau à tartines attablés dans des fauteuils colorés tout comme les canapés disposés sur des plateaux carrés. Autour de la table, que des anciens ayant travaillés avec MT, dont un qui est licencié ce mois. Mauvaise boîte.
MT était radieuse, comme souvent. Elle a connu un passage difficile lorsqu'un cancer a été diagnostiqué. Absente plusieurs mois, elle est revenu, pour repartir.
Par curiosité, j'ai jeté un oeil au nombre de clients dont elle s'était occupée. De nombreux clients, de nombreuses personnes, des centaines de programmes et des millions de francs puis d'euros.
Nostalgie, regret du temps qui passe. Salut MT !

La neige. Un peu de neige sur le sol gelé et les déplacements deviennent difficiles. Je vais peut-être m'amuser tout à l'heure sur le vélov. Les informations sont remplies de gens qui râlent et qui salent. Paris agonise, la France profonde glisse.

jeudi 17 décembre 2009

17 décembre

J'étais un peu en retard dans la récupération des photos. En voici quelques unes, avec un commentaire.

Dans les salles de classe du lycée de S², des drôles d'annotations sont visibles sur les murs et des missiles sont fichés au plafond. Ces traces laissent comprendre que ces heures de cours doivent être d'un ennui colossale.
Les objets plantés dans différents endroits du plafond sont constitués d'une petite cartouche d'encre vide et d'un bout de papier savamment plié en quatre. Quelle ingéniosité !
Par contre, les mots tracés relèvent d'une appétence triviale pour le cul. En voilà qui doivent mal vivre leur sexualité et qui ne comprennent pas que c'est pourtant une composante essentielle de notre humanité.
Par contre, je ne comprends pas qu'on puisse lire cela dans une salle de classe.












A quoi cela fait-il penser ? mmmm













Les cerisiers du Japon sont en fleur. Le froid ne les gêne pas. Ce sont aussi des prunus.












Je ris toujours de m'être assis dans cette salle d'attente. Mais pour 90 euros, j'espérais des fauteuils larges et profonds, pas des rejetons d'Ikéa !

mercredi 16 décembre 2009

16 décembre

Heureusement, tout le monde s'en fout !

Ce soir, j'ai tellement la flemme que je ne suis pas allé à la chorale. Je me suis déjà mis en vacances... Ils peuvent très bien se passer de moi et moi d'eux. Mais j'ai fini de saisir la partoche de Habanera. J'en suis presque satisfait.

Troisième journée ejp de suite. Et ce n'est pas fini. Ça démarre fort cette année. Hier, nous n'étions pas à la maison et nous avons consommé 2 KWh au lieu des 4 habituels. Mais qu'est-ce qu'on se pèle !

J'ai glandé un max aujourd'hui, étant en attente de réponse du client. Lequel sait bien que j'attends... J'ai essayé de comprendre une partie de la cryptographie, mais ce n'est pas aussi simple que du temps de César.

Heureusement, tout le monde s'en fout !

mardi 15 décembre 2009

15 décembre

Si j'écris tard ce soir, c'est parce que je rentre juste du cinéma où nous avons vu Arthur 2. Je me suis bien ennuyé, mais je m'en doutais. D'ailleurs, la salle réservée par le CE de la boîte, merci à lui, n'était pas pleine. Heureusement, j'ai pu m'empiffrer de popcorn alors que certains gamins le répandaient généreusement sur le sol. J'ai admiré la patience du personnel de l'établissement et détesté le je-m'en-foutisme de la mère des niards qui n'a pas bougé pour nettoyer le semis sur la moquette.

Juste avant la séance, c'était l'heure et demi de franche rigolade avec les professeurs de S², à travers des rencontres rapides dans les salles de classe du lycée. Rien de nouveau sur le soleil, même pas les commentaires unanimes de ces homme et femmes sur mon dernier rejeton. Il en était tout rouge, mais est-ce qu'il se remuera avant que ce ne soit trop tard ? Je ne pense pas. Pourtant, son prof principal l'a mis au défi de finir devant les autres pour le bac blanc de janvier. Car s'est la place au concours général qui est en jeu. Et bien sûr le bac, sans omettre une hypothétique école d'ingénieurs. Ce n'est pas gagné pour le concours, quant aux écoles d'ingénieurs, c'est déjà râpé. Sait-on jamais, les miracles existent.
J'ai pu discuter avec le prof d'histoire géo que S² apprécie pour ses connaissances. Un prof qui a l'air d'avoir les pieds sur terre et que S² dit être homo à cause de son attitude. Et il est vrai qu'on pourrait le penser. Alors, quand au détour d'un couloir, nous avons parlé d'orientation, bien que cela concernait les jeunes, il me dit qu'il était déjà orienté. Comment ne pas saisir cette perche ? Je lui répondit qu'effectivement, S² m'avait dit "que vous étiez orienté". Il a cherché un instant de quoi je voulais parler, puis il a levé le yeux au plafond en souriant quand il eut saisi l'idée. Étant pressé, je n'ai pas attendu pour creuser la question, mais ce fut amusant. Comme il n'a pas dit non, je pense que c'était oui. Mais qu'en sait-on ?

J'ai vu le docteur ce matin, vers 8 heures, et je dois avouer que depuis, je vais bien mieux. En inspectant la salle d'attente, je pus admirer la publicité pour les livres que ce brave docteur avait écrit voici près de quinze ans, les revues bien rangées sur la table basse centrale, le décors minimaliste à base d'appliques murales dispensant une lumière abondante et le petit panonceau indiquant que la consultation me coûterait 90 euros. Bigre ! Je me trouvais chez un médecin généraliste homéopathe de luxe. Je l'attendis donc dans le hall d'entrée et sitôt sa main chaude et douce serrée, à contre-cœur, je lui avouais ne pouvoir payer si cher et que j'allais devoir me passer de son contact viril. Il l'a bien pris, me reprochant de n'avoir pas bien vu son pédigrée. J'imaginais immédiatement son arbre généalogique remontant le temps et les saillies de purs sangs et je me suis retenu de lui demander où se trouvait son tatouage, était-ce sous ce sein gauche appétissant déformant ce sweet sobre ?

Un peu avant, un cycliste bonneté remontait le boulevard des Belges dans la voie des bus vide. Il ne tenait pas son guidon et à quelques mètres d'un croisement, pédalant énergiquement, il leva un bras en direction du feu, fit une incantation... et le feu passa immédiatement du rouge au vert. Je fus stupéfait de tant de réussite en ce temps glacial.

Bien, maintenant, je vais pouvoir regarder les blogs et les cams, en essayant de ne pas me coucher trop tard.

lundi 14 décembre 2009

14 décembre

Panne de réseau au boulot. Certains ne pouvaient donc plus travailler. On en rirait presque.

Ce matin, le journal télé nous bassinait de Johnnyyyyy et de graffitis. Les deux sujets étant traités dans la rubrique pipaule. Autant Johnny me lasse, autant les graffitis m'ont interpelé.

Le journaleux parlaient de profanation, que devrait-on dire lorsqu'une église est vandalisée et son intérieur dévasté ou volé ? Mais il est clair que le vocabulaire choc retient mieux l'attention et frappe les esprits.
Certes, c'est lamentable de taguer les murs d'un édifice à but religieux, et c'est encore plus lamentable d'y inscrire des mots sensés être des injures ou des menaces. C'est un acte lâche et que je réprouve totalement.
Sur la façade de la mosquée de Castres, on peut voir les mots « White power », « Sieg heil », « La France aux Français » et des croix gammées dont une sur la porte. Rien qu'un examen rapide de ces mots fait apparaître un étrange mélange de français, d'allemand et d'anglais. Très européen, mais pas exclusivement français. Ce qui semble donc contradictoire.
Mais plutôt que de s'attaquer à un édifice religieux et, à travers lui, à un groupe de personnes, ces malheureux tagueurs, marginaux et manipulés, devraient se tourner vers les multi-nationales qui ont bien des joyaux de France. Ce sont eux qui possèdent la France. Et ceci se produit aussi à New-York, Londres et ailleurs.
Une mosquée, ce n'est qu'un des nouveaux aspects de la France du XXIème siècle. On peut le constater. Un aspect que je trouve positif, constructif.
Le mythe de la France unicolore ou d'une Europe unicolore a la dent dure mais n'a jamais pu se concrétiser tout au long de l'histoire. Pas même pendant la "paix romaine". L'heure n'est pas encore venue et ne viendra pas.

R, chez qui j'ai mangé ce midi, tousse aussi, légèrement. Mais quand cela finira-t-il ? A chaque fois que je le vois, j'ai l'impression que son ventre s'arrondit. Et quand il me raconte les repas qu'il fait avec les uns ou les autres, je comprends pourquoi. J'espère pour lui qu'il va pouvoir se remettre à courir, bien qu'il se demande comment il en trouvera le temps. Car courir était pour lui une grande joie.

Premier jour ejp de l'année. Il fallait bien que cela arrive. Demain en sera un aussi. Et le reste de la semaine aussi, car les températures vont être glaciales. Du coup, le sapin est éteint. On économise.

La dernière fleur d'hibiscus vient de s'ouvrir. Elle est mignonne dans sa robe jaune au cœur de feu.

dimanche 13 décembre 2009

13 décembre

Kof ! Kof ! nuit un peu hachée, mais en passe d'amélioration.

La neige flotte mollement dans l'air. La température a vite baissé depuis hier. J'ai mis le chauffage, et c'est seulement la troisième fois cet automne, donc pratiquement pas puisque nous arrivons bientôt en hiver. Est-ce que le climat se réchauffe ? Dans un jardin, un arbre est en fleur, couvert de petites tâches roses serrées. C'est joli.

La sapin, faux et certainement chinois, attend dans son carton que quelqu'un le construise. Je l'ai rapporté de la cave, ainsi que la valise à guirlandes et le carton des crèches. D'ici ce soir, les guirlandes clignoteront dans le salon.

Dans l'ascenseur j'ai croisé un couple, lui grand et vêtu d'une gabardine d'enfant, elle petite et insignifiante en comparaison. Ils portait des sacs dont l'un laissait voir un saladier de spaghettis. Ils étaient pressés parce qu'en retard. Et si on se presse, on peu réduire le retard. C'est en tout cas ce qu'ils prétendent. Mais ils sont toujours en retard, ils feraient mieux de se préparer plus tôt. Leurs trois filles les attendaient déjà au sous-sol, m'épargnant leurs habituels cris. Alors que je quittait l'ascenseur, ils me souhaitèrent de passer un bon dimanche. Tout comme cet autre couple que je croisais au même endroit quelques minutes plus tard. Les gens de mon immeuble sont polis.

J'ai testé le logiciel de capture d'écran et c'est très au point. J'imagine que je vais faire quelques vidéos que je mettrai... quelque part.
Je joue en ce moment avec des ballons à éclater dans des labyrinthes. Ce sont de petits singes très habiles qui manient toutes sortes d'armes. Ça a l'air simple, mais chaque terrain demande une stratégie adaptée, et je suis très loin de gagner du premier coup.

samedi 12 décembre 2009

12 décembre

La nuit a été bonne et complète ! Enfin !

Mais je reste entre hauts et bas, et lorsque R m'a appelé, j'étais dans un bas, ce qui m'a déçu car j'avais vraiment envie de lui parler. L'entendre m'a fait du bien.

Donc, toujours pas de sortie et le temps gris ne m'a pas attiré à l'extérieur.

Ma femme m'a joué un mauvais tour, mais elle ne s'en est pas rendu compte. Quand je lui ai dit ce qu'elle avait fait et ce que ça m'avait fait, elle a été surprise. Et pour un peu, c'était de ma faute.
C'est fou comme je souhaite être seul en ce moment !

A ce propos, le bulletin de S² est arrivé. Ce n'est pas l'Himalaya, mais ce n'est pas la Mer Morte non plus. On en parlera mardi soir avec les profs.
Nous avons fait un tour dans le programme que S² écrit pour le robot de son PPE. Du basic simple qui permet de diriger un robot. Mais écrire un programme ne doit pas se borner à faire de la découverte personnelle, et je me demande si un jour la programmation sera enseignée dans le cadre du PPE. Surtout pour la spécialité de sciences de l'ingénieur.

La sœur de ma femme a appelé en fin de matinée. J'ai eu la joie de discuter avec elle. J'ai fait le dos rond, acquiesçant tout ce qu'elle a dit du moment que ça ne me concernait pas. Je l'ai même invité à venir dormir chez nous. Elle a dit qu'elle verrait le moment venu, lorsqu'elle serait chez ses parents. Chère belle-sœur !

vendredi 11 décembre 2009

11 décembre

Ces jours-ci, je suis en train de saisir une partition sur Habanera de Georges Bizet. Une page par jour, mais aujourd'hui j'ai essayé de profiter du soleil et je n'ai pas tapé une seule note. Un seul mot d'ordre : prends garde à toi !

Les petits loups sont de sortie tous les matins et traversent, en files doubles, les rues sur les passages piétons. Les instits s'agitent et font tout pour ne perdre aucune brebis.

Pressions directes au boulot pour faire plus de marge. Concrètement, il faut que je dégage plus de 2 jours par mois de gratte. La pression n'est toujours que dans un sens et je ne pense pas avoir d'augmentation l'an prochain. Il ne sert à rien de très bien travailler ni de dépasser ses objectifs. A rien.

Ma femme veut utiliser certaines de mes photos, que j'ai mises sur Flickr, pour illustrer son site professionnel. Pourquoi pas. J'espère juste qu'elle n'ira pas plus loin que les photos, sinon : bonjour chérie !

Ce soir, je reste emmitouflé dans une couverture, toussant pas à-coup. Le plus rageant, ce sera de ne pouvoir dormir. Je croise les doigts (pas pour écrire).

J'ai enfin trouvé, grâce à JE², un logiciel de capture d'écran. Il enregistre à la fois ce qui se passe sur l'écran et le son. De quoi garder des traces des webcams torrides de certains sites ou, plus prosaïquement, de faire des vidéos de démonstrations des clic-clic sur le pc.

Le soleil ne chauffe plus beaucoup. Mais sa peau était chaude, assez pour me réchauffer les mains. Mais ce fut tout.

jeudi 10 décembre 2009

10 décembre

En guise de sortie ce midi, je suis allé chez le coiffeur. Me voilà donc rafraîchi pour les fêtes. Mouarf !

Hier matin, juste devant moi est sorti un mec d'une voiture. Le voilà parti sur le trottoir, et il se tourne vers moi et me regarde. J'ai bien cru tomber par terre tellement je l'ai trouvé beau. Un grand mec, baraque, yeux bleus, belle gueule. Pendant plusieurs mètres, il a marché devant moi qui bavait en regardant son cul charnu se balancer dans son fut. Je l'ai suivi des yeux alors que nos pas allaient dans des directions différentes. Je me suis dit : j'en veux un comme ça ! voire même celui-là ! Mais comme toujours, je n'ai rien fait, il a filé et moi aussi, sans un mot.

Je tousse, avec une pression sur la poitrine. Le docteur mardi prochain. En attendant, pas de chorale, pas de sortie. Une vie d'ermite devant le pc. Heureusement que nombre de sites sont accessibles, même quand on est malade. Mais je n'irai pas à la soirée téléthon organisé par des collègues de travail. Dommage, car le thème des jeux me plaisait bien et que j'aurais bien poursuivi la discussion avec le brun Mickaël. Ah ! quel charme a ce mec !

mercredi 9 décembre 2009

9 décembre

Noël approche, immanquablement. Me voici de nouveau coincé et envahi par le dégoût de se retrouver en famille. Mais que faire ?

Ma mère a daigné me téléphoner avant-hier, en commençant par "je me demandais si vous habitiez encore à Lyon !". Ah ! bonjour mère, comme vous m'avez manqué ! "j'habite à Villeurbannne". Puis ont suivi les sempiternelles remarques sur le fait qu'il ne faut pas se plaindre et qu'on fait aller la santé. J'en ai profité pour lui demander de venir manger le repas de Noël avec nous, et elle a accepté, disant "nous sommes que tous les deux" en guise de reproche. Mais comme je travaillais et n'avais pas beaucoup d'énergie pour parler (j'ai la poitrine en feu) elle a conclu en giflant "je vois que tu n'as pas grand chose à dire". Que te dire ? Tu n'écoutes pas de toute façon. Et les choses essentielles ne peuvent être dites, alors parler de la pluie et du beau temps...

Mais à la maison, lorsque j'eus relaté cet épisode, je m'en pris encore une de plus par ma femme "ne te laisse pas marcher sur les pieds". Et fais ci, et fais pas ça. Puis ce fut le refrain sur les enfants qui se prennent des remarques de leur grand-mère. Mais je m'en fous de vos jérémiades !

Alors, fête de fin d'année en famille ? Beuh ! J'ai plus besoin de solitude que de faire une représentation.
Et tous ces cadeaux à faire, sans la moindre envie ni idée. Pour l'instant j'en suis à un, il en reste plein d'autres.

Ce soir, je reste au chaud à la maison et ne vais pas courir à la chorale. Un peu de repos pour la voix. La dernière nuit fut sans interruption, mais j'ai les yeux en dessous des joues. Pas de médecin avant mardi prochain. D'ici-là, je sirote du sirop, à la bouteille, direct.

mardi 8 décembre 2009

8 décembre



Nous voici enfin au 8 décembre !
Comme je pouvais attendre ce jour, enfin surtout le soir, quand j'étais enfant. Aujourd'hui, l'excitation est un peu retombée, mais j'aime bien ce huit, gage de lumière dans la nuit. Petites flammes éphémères, fragiles et graciles. Je reste chez moi, je n'irai pas voir la place des Terreaux ni la rue de la Ré. Fête locale et fête religieuse catholique.



Mais ce matin, point de métro jusque Charpennes. Le cours Émile Zola était complètement embouteillé dans les deux sens. Une foule de piétons arpentait les trottoirs, ce qui ne me facilitait pas la circulation en vélov. Car le trottoir restait la seule voix disponible et non encombrée de voitures à l'arrêt. Aux stations de métro, des masses agglutinées attendait le passage des bus relais mis en place pour supplanter le métro absent. Seulement, ces bus étaient plus que plein et la plupart des gens restaient en rade. Joie des grèves des transports en commun !



Je n'ai pas pu avoir de rendez-vous chez un nouveau médecin avant mardi prochain. J'ai acheté de quoi essayer de calmer ma toux et je suis resté chez moi cet après-midi. J'ai dormi et toussé, en alternance. C'est pas vraiment génial, et je crains un peu que la nuit qui vient sera pénible.

Demain, boulot. Je vais morfler... ou pas.

lundi 7 décembre 2009

7 décembre

La petite pluie d'hier soir ne nous a pas empêché de voir le feu d'artifice ni de nous balader dans les rues de Lyon sous la lumière rouge des lampadaires.
R était de la partie, heureusement, car je sature un max avec la famille en ce moment.

Mes photos sont assez décevantes, celles de R sont très réussies.


En rouge : les archives, en bleu : la tour métallique, et la basilique de Fourvière.


Un feu un peu court à mon goût et pas assez coloré. L'argent et le doré, c'est bien beau mais lassant.

J'ai vraiment apprécié la cathédrale et le bel ouvrage qui y a été projeté.



Je pensais y retourner ce soir, mais je tousse trop et je ne me sens pas très en forme.

Alors je vais me repasser les vidéos, d'abord celles du feu :



A la fin, on entend R qui parle de clou. Écoutez bien.

Puis celle de la cathédrale (un court extrait, la fin) :



Prendre le métro est une vraie aventure ces jours-ci. Dans les grandes stations, qui comportent d'habitude plusieurs entrées-sorties, une seule entrée est accessible ainsi qu'une seule sortie. Si bien qu'un trajet à pied de 5 secondes se transforme en piétinade de 10 minutes sur un itinéraire balisé et biscornu. Mais il vaut mieux cela que de se faire bousculer par des malotrus.

Malotrus qui se gardent bien de se faire connaître ces soirs-là, car la foule est bon enfant et les CRS de sortie. Beaucoup de jeunes et plein de moins jeunes. Des lumières, des décors, des odeurs, des gens. J'aime assez.

Le beau temps n'est pas revenu aujourd'hui et le vent agite encore les arbres bien après le coucher du soleil.

Tiens, j'ai même vu ma photo dans le journal de la ville. Mais il faut bien regarder et savoir que c'est moi ! Par contre, mes deux garçons sont bien reconnaissables.

dimanche 6 décembre 2009

6 décembre

Journée grise, car ciel gris.
Le vent commence à agiter les branches.
La nuit ne fut interrompue que par une toux brève et les bouchons d'oreille m'ont donné l'occasion de faire une longue nuit. Ceci dit, je tousse encore.

Rendez-vous a été donné à R pour partir dans Lyon illuminée. On commencera par la Croix-Rousse et la montée de la Grande Côte. Une longue halte sur le balcon au dessus de la Saône nous permettra de voir le feux d'artifice du 14 juillet qui est donc reporté ce soir. Fêter Marie par des étoiles... je sais, ce n'est pas pour Marie, c'est pour le commerce.
Ensuite, nous nous laisserons guider par nos pas. Bain de foule garanti !

samedi 5 décembre 2009

5 décembre

On dit que 5 est la moitié de 10.
Je pense que ce n'est pas exact.
Car en fait, 5 est une moitié de 10, l'autre étant 5.
Donc 5 sont les moitiés de 10.

Hier soir, concert très sympa d'une chorale de mon quartier. Pour le Téléthon, juste dans l'église. Très bonne prestation, répertoire varié, chef de chœur qui donne envie de chanter.
Au fond, les marchands du temple, enfin les marchandes, proposaient des tas de confections manuelles à la vente. Mais je devrais dire à l'achat, car je suis du côté des acheteurs, pas des vendeurs. Tout est question de point de vue. Jolis articles.
Je me suis abstenu de faire des bises, j'ai même décliné les joues tendues, ce qui m'a valu quelques remarques acerbes ou amusées et une fuite caquetante d'une dinde rouge.
Au moins j'ai serré des paluches de mecs.
Dommage que R, invité un peu tard, ne put venir, car il avait du monde à sa table.

Ma gorge me pique, mes poumons me font un peu mal et je tousse sec de temps en temps. Bientôt la fin ? J'espère être en meilleure forme demain soir pour le feu d'artifice de Lyon et quelques visites des lieux décorés de lumière.

Fille aînée est à la maison pour deux jours d'illuminations. Elle est partie faire un tour au marché de Noël, avec sa mère et sa sœur. Là, j'ai déjà donné et je n'aime pas la foule serrée-tassée devant les chalets illuminés. Ça fait de l'animation à la maison.

jeudi 3 décembre 2009

3 décembre

Certains pensent que le calendrier de l'Avent commencent le premier décembre. Pourquoi pas. Mais comme l'avent commence le quatrième dimanche avant Noël, il est logique de faire débuter ce calendrier à ce dimanche, qui est cette année le 29 novembre. Ce qui donnerait encore plus de friandise à gober, pour les calendriers gourmands (ne grignotez pas entre les repas !).

En posant le vélov ce matin, un autre jeune cycliste en faisait de même. Comme il semblait pressé, il traversa devant moi et je le suivis de plus ou moins près. Je ne me suis pas lassé un instant de l'image de ses belles fesses fournies, juste comme il faut, dont le dessin galbé était traversé en alternance et au rythme de ses pas par deux traits en diagonale, signe d'un slip kangourou ou brésilien. Ça donne faim !

Je pensais aller voir les policiers en grève, ce midi, du côté de la mairie de Lyon, mais il pleuvait. Mais ce n'est pas la pluie qui m'a incité à prendre le métro ce soir, c'est l'absence complète de vélov aux deux stations de Charpennes. Pas d'engin en vue non plus à Cusset et chez moi. Où sont donc passés les deux roues ?

Calyste rapporte que mardi soir, à un moment, je ne semblais pas écouter alors qu'il pensait que j'entendais très bien ce qu'il se disait. Quelle finesse, ce Calyste. C'est exactement ça ! Comme il parlait de lui à un Maurice qui m'était vraiment inconnu, comme il disait des choses très vraies et très sensibles, comme je me suis un peu senti concerné, comme il ne sert à rien de la ramener, il valait mieux que je me tusse. De toute façon, on ne goûte vraiment que dans le silence.

Je commence à tousser parce que le haut de mes bronches me fait un peu mal. Est-ce une conséquence de la répétition de la chorale hier soir ? En parlant de chorale, la rencontre de AVAV me fait réfléchir sur ma visibilité et d'autres inconvénients ou avantages à paraître en public avec des homos. Ce qui me pose question, et me procure une gêne, n'est pas d'être vu comme un homo, quoique je n'aimerais pas être pris pour une folle, image facile et méprisée. Non, c'est en fait vis à vis de ma famille. Que se passera-t-il si les gens apprenaient que je pourrait être homo puisque participant à une activité ouvertement homo ? Bigre que je suis tenté d'y aller !

La publicité pour "le lait d'ici" est accompagnée d'une belle chanson. Si belle et si gaie qu'elle est en anglais. Du coup, je me demande si cet "ici" plaqué sur du lait n'est pas un "ailleurs". Une publicité mensongère ?



En grattant la toile, on découvre que cette musique est un extrait de la chanson "Peace Song" de l'album "Born in 69" de Bob Sinclar. Le Bob s'appelle en fait Christophe Le Friant et est né en France en... 69.
A quel look ce Bob !



mercredi 2 décembre 2009

2 décembre

Hier soir, premier décembre, R et moi sommes allés à la manifestation organisée pour la journée mondiale de lute contre le sida.
Peu de monde, et depuis deux ans la marche ne se fait plus. Dommage.
Armés d'un t-shirt sidaction et d'un lumignon, nous avons dessiné le ruban rouge sur la place des Terreaux.


A ma droite, un jeune homme sympathique de ma ville, un autre discutait avec R à sa gauche.
Nous avons posé les lumignons, puis nous avons laissé ces jeunes avec regret.



Dans la toute nouvelle maison des associations du 4ème, pas encore inaugurée, nous avons entendu un concert donné par la toute nouvelle formation Allegria (je n'ai retenu que ça de son nom) et par la chorale A Voix et A Vapeur. Pour un tout premier concert, l'orchestre s'est très bien débrouillé. Il reste encore du travail pour ajuster quelques passages, mais je me suis volontiers laissé emporté.



AVAV n'a donné qu'un extrait d'un concert qui sera donné vendredi et samedi au Temple du Change. Extrait trop court et en anglais, j'aurais aimé entendre plus de cette chorale mixte. Car je suis un tantinet intéressé par ce chœur au répertoire varié. L'an prochain peut-être...

Le retour fut épique sur un vélov dévalant les pentes de la Croix-Rousse. Géant !

mardi 1 décembre 2009

Premier décembre

Ces quelques lignes insignifiantes illustrent mon état d'esprit.
Début de journée difficile, fin de journée chargée en approche.
Faire le vide ou se laisser remplir de rien.


Portrait sur trottoir, Villeurbanne.