mardi 23 octobre 2007

Travail

Ça y est ! Mon fils JE² a décroché un travail !

Si je suis content ? Ah Oui !

La seule entreprise qui lui avait proposé un entretien vient donc de le prendre pour un démarrage début novembre.

Un moment important dans la vie d'un homme.

C'est quand même étonnant de voir que tout se fait sans galère et du premier coup. Le premier entretien était le bon.

Je souhaite donc à mon fils la bienvenue dans le monde du travail, qu'il connaît déjà un peu grâce à ses stages. Maintenant, il va lui falloir relever les manches et faire preuve de courage pour se réaliser dans le travail.
Et aussi acheter une voiture pour y aller. Des frais en perspective.

Je le redis encore, je suis très content.

lundi 22 octobre 2007

Fromage

Rendre hommage à quelqu'un, cela semble légitime.

Mais lorsque Sarko impose sa loi, la sienne personnelle, cela sent le fromage.
Pour quelle raison imposer la lecture d'une lettre d'un jeune à des jeunes ? Que veut-il leur dire ?

Il dit clairement que le modèle pour les jeunes, c'est cet ado qui n'a pas eu la possibilité de devenir un adulte. Et le modèle, c'est lui, Sarko, qui a trouvé le bon.

Pour faire croire qu'il y a un message pour tous, il (Sarko) choisit la lettre d'adieu d'une personne qui sait qu'elle va mourir. Triste et poignant instant. La larme à l'oeil et la main sur le coeur, les jeunes de 2007 devraient être conquis et médusés. Gratter la corde de la sensibilité a toujours marché dans le populisme.

Pour faire passer cette action bassement politique, même si le ministre de l'éducation nous assure du contraire, une valisette pédagogique a été gracieusement fournie aux enseignants. Des fois qu'ils iraient dire autre chose que le message officiel de la parole inique unique.

Des résistants, heureusement pour nous, la France en a compté un bon nombre. Certains sont morts, d'autres sont encore vivants. Chacun avait ses idées, chacun avait ses motivations. Ce jeune aussi, honorables et bien réelles. Il mérite mieux que cette récupération.

Ici, point d'idée à examiner, point de motivation mise en avant. Du voyeurisme, de la sensiblerie, de la manipulation sentimentale.

Ce Sarko est bien conforme à ce qu'il a toujours montré. Aujourd'hui, il s'attaque à la jeunesse, demain ce sera les séniors.
Mais nous aussi, nous savons résister pour garder notre liberté et notre pouvoir de réflexion. Ce fromage n'aura pas raison de notre lucidité.

Paumé et vogue

Mais que faire d'intéressant ce samedi de grand beau temps ?
Allez hop ! un petit tour à Bellecour pour récupérer des Petits Paumés.
Nous sommes partis en famille et avons bravement résisté au vent froid qui nous giflait sur le pont de la Guillotière.

La distribution battait son plein et l'organisation faisait qu'il n'y avait ni cohue ni presse malgré la foule arpentant le sable rouge.

Deux opuscules par personnes, les gens repartaient contents.
Tout autour, des tentes proposaient des animations ou des ventes.
Deux orchestres remplissaient l'air de flonflons.
Dans un coin, des échassiers se préparaient. Avec courage, ils se sont ensuite baladés au milieu des promeneurs.

Moi, ça me rappelle mon JE² à la dernière biennale de la danse.

Puis, retour à la voiture et direction la Croix-Rousse pour faire un tour à la vogues des marrons.
Des marrons, on n'en a pas vu beaucoup et leur prix nous a dissuader d'en acheter pour cinq. Nous en ferons à la maison, même si le prix au kilo n'est pas donné.

Les manèges et attractions sont disposés le long du boulevard et aussi sur plusieurs places.
Là aussi, la foule a tout envahi. Les gens semblent heureux. Beaucoup de jeunes et de familles avec de petits enfants se pressent sur les stands.


Cette fois-ci, personne n'est tenté par les manèges. Par contre, barbe à papa et gaufre ont rempli quelques bouches avides.
Le ciel est d'un joli bleu et le soleil chauffe hardiment les anoraks.

Rentrés à la maison, mon fils S² et ma femme se mettent à faire des churros.
La première est un essai qui sera transformé le lendemain dimanche.
C'est simple à faire, mais reste quand même gras. Et la friture empeste la maison.
La recette sur demande à tous ceux qui le souhaitent.

Révélations

Vendredi soir et malgré le vent froid de cette fin de semaine, je suis allé faire la rando roller, en compagnie de mes deux garçons et d’un ami d’école du plus jeune.
Il n’y avait pas foule, mais S était là, avec son sourire aux yeux tellement rieurs.
Il n’avait pu venir la semaine d’avant et j’étais donc resté sur ma faim car je ne savais toujours pas ce qu’il avait pensé d’une de mes dernières réflexions.
Ainsi donc, dès que la rando s’est ébranlée à travers la place Bellecour, je lui demande s’il avait pris ce que je lui disais pour argent comptant ou s’il pensait que j’avais sorti une bonne blague.
Et bien, il m’avait cru.

Et confidence pour confidence, il m’annonce que lui aussi est homo.
Quand on apprend cela, beaucoup de choses sont d’un seul coup plus simples.
Mais même sans cela, je me sentais à l’aise avec lui.
Nous avons donc passé toute la rando à parler de nos vies.
Il n’a pas encore annoncé à sa famille et ses amis qu’il est homo, et il souhaite le faire car il en a marre de mentir et de se cacher. Il a résumé cela en disant qu’il avait du mal à s’assumer. Pourtant, il assume très bien la partie sexe, il ne lui reste plus qu’à assumer la partie sociale et familiale. J’ai essayé de le rassurer et je lui ai dit que j’étais partisan d’une vie à visage découvert. De toute façon, cela prend du temps. Il est tout prêt de faire le pas.
Il aimerait pouvoir vivre avec un autre homme et se trouve confronté à la difficulté de rencontrer quelqu’un qui lui convienne. Il n’est pas le seul.
J’ai aimé l’entendre parler de ses découvertes existentielles, de l’apprivoisement de son homosexualité, des questions qu’il se pose légitimement dans sa situation.
Il n’a pas été en reste pour me demander des précisions sur ma vie, mais il s’est excusé de parler autant. Il pense qu’il est naïf, je l’ai trouvé ouvert et curieux de tout.

On est rentré un bout de chemin ensemble, puis on s’est fait la bise sur le trottoir, comme deux connaissances de longue date.
Je crois qu’on aura d’autres discussions pendant d’autres randonnées.

jeudi 18 octobre 2007

Des bleus

Je suis la série "les bleus" depuis son début sur M6.
J'ai apprécié la façon dont les personnages sont filmés.

Mais hier soir, j'ai été écoeuré par la violence des scènes de tabassage.
Pourquoi montrer de manière si directe des mecs se faire défigurer le portrait ?
J'avais envie de vomir.

En voyant ça, je me suis rendu compte que chaque personnage était d'une violence exacerbée. Il ne se passe pas un moment sans cri, vociférations, altercations, insultes, colères.
Est-ce que c'est ce qui fait tendance ?
Les gens sont-ils comme ça ? Doit-on être comme ça ?

En tout cas, si j'étais violent à ce point, personne ne voudrait de moi et, moi-même, je serais bien malheureux.

Parlons clichés, quand même.
Toutes les "minorités" sont représentées : femme, asiate, pédé, beur, racaille.
Tout le monde se cherche, les sentiments sont plus tourmentés que des montagnes russes.
La morale personnelle n'existe pas, le seul garde-fou est de faire respecter la loi d'une manière très subjective.

Ça fout la trouille, juste d'imaginer qu'on pourrait les rencontrer au détour d'un commissariat.

Cousu de fil blanc

Comment ne pas être désolé par les journaleux ? Hein ? Comment ?

Voilà un candidat à la présidence qui se recompose un couple, le temps d'une élection.
Tout le monde le sait, mais personne ne le dit.
Elle a bien écrit un livre sur son mari, livre qui n'en fait pas l'éloge.

Et puis, les voilà tous les deux, plein de fausseté et de convenances, pavanant devant les micros et les caméras.
Tous les médias sont devenus de vulgaires pourvoyeurs de sensationnels, délaissant l'information, la critique ou l'analyse.
Les uns ne vont pas sans les autres.

Il était évident que cette bonne entente n'était qu'une façade de circonstance, dans le seul but de se faire élire en demeurant dans les schémas admis par tous.

De nouveaux, les journaleux rapportent à grands coups de rumeurs, l'écho de la séparation, semblant être à la fois consternés et compatissants, donnant nécessairement dans la mièvrerie.

Que dire de cet épisode ? Encore une entourloupe. Encore un contrat qui ne tient pas ses promesses. Encore des enfants décomposés puis recomposés.

Ce qui est remarquable, c'est que l'autre couple concurrent n'a pas non plus tenu longtemps après les élections.
Deux visées politiques qui s'affrontent, deux constats d'échec personnels.

Serait-ce une parabole de la vie politique française ?
Est-ce qu'un de ces journaleux en fera une analyse, nous aidant dans notre réflexion ?

Quand je fais le trottoir

Hier midi, je suis allé manger chez R.
Comme il faisait beau et chaud, j'ai pris le vélov du coin. Je suis arrivé devant la porte de R, mais il n'était pas là.
Alors, entre trottoir et chaussée, j'ai gardé la place de parking qui était pile-poil devant sa porte, faisant circuler les automobilistes qui tentaient de s'y mettre. Jusqu'à ce qu'il puisse y mettre sa voiture.

Comme nous avons peu de temps, enfin pas assez pour tout ce qu'on a à se dire et à se faire, je suis retourné le voir aujourd'hui.
Mais fi des vélos qui étaient tous détraqués ou absents.
J'ai donc cheminé à pieds jusque chez R, en me disant qu'il serait arrivé avant moi.
J'ai tourné dans la rue, puis je l'ai vu qui quittait sa voiture. J'allais le siffler, mais il s'est retourné pour vérifier un détail et m'a vu arriver vers lui.

Je l'aurais bien embrassé là, mais que vont dire les voisins ?

mardi 16 octobre 2007

Tronche

Depuis quelques temps, je dirais environ un mois, mon voisin de palier semble me faire la tête. En tout cas, il ne me sourit plus quand je lui dit bonjour et j'ai la sensation qu'il me jette un regard noir.
C'est étrange de ne pas comprendre les attitudes des autres dès lors qu'elles paraissent hostiles.
En tout cas, moi ça me met mal à l'aise parce que j'ai toujours l'impression d'avoir commis un impair à mon corps défendant. Et de me chercher des fautes probables ou potentielles, comme on cherche des poux dans une tête.

Je sais, je ne suis pas un saint innocent, mais j'aime bien comprendre.

Un PC a-t-il une âme ?

En tout cas, le mien vient de le faire. Non pas de manière nette et brutale, mais progressivement.
Il refuse juste de s'allumer quand j'appuie sur le bouton.
Enfin, il essaie, garde un instant les diodes vertes bien brillantes, puis, fuit !, tout s'éteint, sans même un soubresaut du disque ou du ventilateur.
Il a flanché jeudi pour la première, puis est reparti. Il a recommencé vendredi au travail. Parce que c'est le pc de mon boulot et comme c'est un portable, je l'emmène à la maison.
Vendredi, j'en ai parlé au responsable du matériel, pour le tenir au courant.
Ce samanche, tout s'est bien passé, hier lundi aussi.
Puis ce matin, de retour à mon bureau, rien à faire.
Je l'ai emmené sous mon bras dans le cimetière des pc où on a diagnostiqué une panne irrémédiable, d'autant qu'il n'est plus sous garantie.
Par chance, un autre pc du même modèle a pu accueillir mon disque dur.
J'ai pu bosser aujourd'hui, mais ce soir, j'ai eu droit à quelques écrans bleus de la mort.
Là, j'ai réussi, mais je ne sais comment, à avoir une connection wifi sur une carte pcmcia. Ce qui me permet de poster cette longue plainte.

Je vais devoir m'acheter un portable personnel si je n'en ai plus de professionnel. Mais le pc du salon devrait aussi être changé... Je crois que je commencerai pas celui du salon.

Heureusement, j'ai pu sauvegarder les données personnelles. Pour ajouter à la déprime, mon graveur de dvd est tombé aussi en panne. La suite des sauvegardes ont faites par mon fils via un disque dur externe.

Quand tout fonctionne, on ne se rend pas compte de la chance qu'on a.

lundi 15 octobre 2007

A quoi tient la vie d'un chat ?

Au volant de ma voiture, j'aperçois au loin un homme qui s'occupe de la sienne dans la rue.
A cet endroit, la largeur se réduit, je ralentis donc en me disant que je vais, au passage, jeter un oeil rapide au cul du monsieur qui sera alors plongé sous le capot grand ouvert de sa bagnole.
Je ralentis et coordonne mon regard avec l'instant précis du passage à sa hauteur. Je tourne la tête à droite, m'attendant à voir un jean tendu, mais mon regard accroche, dans un quart de seconde, la vision d'un petit chat qui court comme un dingue devant ma voiture.
Il a surgit de je ne sais où, se jetant vers moi.
Je freine, m'attendant à un choc mou, car il a disparu de ma vue, sous les roues.
Heureusement, rien ne se produit et mes coups d'oeil dans le rétro ne me montrent pas de tache de sang sur la chaussée.
En voilà un qui est passé tout près de la crêpe.

En attendant, je n'ai pas vu les miches du gars... mais seulement celles du chatons, la queue au vent.

Les chaleurs d’automne.

Nous sommes au 15 octobre et le soleil brille haut et fort.
La température de cette journée avoisine les 21 degrés Celsius.
J’en ai donc profité pour aller me réchauffer sur une plage de Miribel.
La route n’est pas encore fermée et le parking était presque désert.
Sur la plage, j’ai choisi un endroit calme pour étendre ma serviette et faire tomber les vêtements.
Quelques hommes sont passés pour aller plus loin.
G est arrivé peu après mon installation et s’est posé tout contre moi.
C’est toujours un plaisir de le voir arriver et de passer un moment en sa compagnie. J’aime sa façon naturelle de me caresser et de bisouiller ici et là. J’ai même eu droit à un massage, chose que j’adore. Tout en jouant avec les mains, nous discutons de choses et d'autres, comme ce qui peut me plaire chez un homme (pourquoi les hommes et pourquoi les femmes ?).
Le léger vent du sud n’arrivait pas à faire descendre la température, pas plus que les coups de langues de G à certains endroits.
J’ai levé le camp peu de temps après son départ et j’ai croisé, sur le chemin, deux messieurs qui discutaient de manière rapprochée. Poliment, je leur ai dit bonjour sans pour autant m’arrêter.
La voiture était brûlante. J’ai roulé les deux fenêtres avant ouvertes jusqu’à ce que je sois sur l’autoroute.

Bad

Dimanche, journée du Seigneur, je suis resté à glander dans un gymnase alors que dehors il faisait beau.

Sur l'invitation de mon plus jeune fils S², je suis resté avec lui à sa journée de badminton où les adhérents du club se sont retrouvés dans une ambiance conviviale.

Je n’ai rien fait d’autre que de rester assis ou bien à me dandiner d’un pied sur l’autre en admirant les jeux de jambes des joueurs et des joueuses.

Si, au cœur de l’hiver, vous êtes en manque de vision de jambes nues et que vous ne pouvez pas attendre l’été suivant, une compétition de bad vous permettra de zieuter à loisir les membres poilus ou glabres de ces messieurs et de ces dames. Ce sport est un des plus physiques qui soit.

En attendant, je suis rentré vanné et me suis endormi à 21h. Aujourd’hui, je me sens encore tout ensommeillé. Pourtant, je n’ai pas tapé un seul volant.

Ramdam

Vendredi midi, j’ai fait un tour à la Part Dieu pour faire des photos des travaux de la construction de la tour Oxygène.

En lieu et place des bus, devant l’entrée du centre commercial, se trouvaient garés plusieurs cars de CRS. Ce qui m’a immédiatement rappelé que le ramadan touchait à sa fin et que certains jeunes pourraient trouver là l’occasion de se manifester. Ce qui était déjà arrivé il y a quelques années.
Dans le centre commercial, bondé de monde, j’en ai vu quelques uns par tout petit groupe.

Ce lundi matin, des gâteaux trônaient dans des assiettes à différents endroits de l’étage.

Effectivement, le ramadan est terminé et les femmes de ménage ont apportés des friandises, dont certaines sont de leur propre production. Je me demande toujours comment elles trouvent le temps et l’énergie pour faire tout ce travail.

Ici, pas de cars de CRS, et les gâteaux ont tous été mangés avant midi par tous les affamés de l’étage, qui, je l’espère, sauront leur faire rendre la pareil pour Noël ou pour la chandeleur.

En attendant, je trouve que cette année, le ramadan n’a pas été aussi bruyant que le ramdam le laisse supposer. Une bonne chose.

Baby

Dans un sous-sol avec des fous. Spots, musique, lumières colorées, brouhaha.

Je cherche mon gamin qui doit être avec ses copains, mais la densité de la foule ne me permet pas de le trouver d’un simple coup d’œil. Ma femme me dit qu’il joue au babyfoot plus loin.

Je ne sais pas où est ce babyfoot, mais finis par le trouver en bas des escaliers. Une partie d’enfer se déroule. Mon fils et deux de ses copains disputent une partie avec entrain. Le quatrième larron est un adulte que je ne m’attendais pas à voir tenir les poignées et suivre avec attention la balle. Sa grande croix se balance au dessus des joueurs. Ce n’est pas le prête de la paroisse, c’est juste l’ a*r*c*h*e*v*ê*q*u*e de L*y*o*n qui prend un moment de détente avec des jeunes (* pour confondre les moteurs de recherche). J’en profite pour faire des photos et même un petit film, le tout à usage personnel.

Les jeunes ne sont pas intimidés et me confieront qu’il a dit deux ou trois merde pendant la partie. « C’est un homme, après tout ». Heureusement que c’est un homme ! Les jeunes n’en sont que plus ouverts et réceptifs au message qui peut être délivré. Mais dans leur innocence, ils n’ont pas réalisé qu’ils jouaient avec un cardinal.

Le naturel des jeunes est un véritable bienfait. Celui d'un cardinal aussi.

Echo

Samedi midi, j’ai mangé avec R. Juste après qu’il ait somnolé sur mon épaule (était-ce dû à la séance d'abdominaux ?).

Le repas a été l’occasion de réentendre son histoire familiale. Plusieurs points m’ont touché, même si j’ai essayé de ne pas le montrer. Il est vrai que la relation au père est toujours au centre de son questionnement et de son désir, mais il n’est pas le seul dans ce cas. Même Jésus parlait beaucoup de son père.

Une autre fois, j’essaierai de mieux lui dire ce que je pense et ressens sur ce qu’il éprouve aujourd’hui.

Et encore une autre fois, ce sera à moi de parler de ma vie de famille. Puisqu’il me l’a demandé.

Mot doux

Quand R trouve que je pousse un peu le bouchon, il me dit en souriant « tu fais chier » ou alors « qu’est-ce que tu es chiant ». Ce qui revient peut-être au même. Et je suis toujours d’accord avec lui.

D’autres fois, il me lâche un « du con ! », non sans réfléchir au préalable si les deux mots se tiennent ou pas.

Mais il n’est pas le seul à utiliser ce mot, et justement, l’autre jour, deux de mes collègues et moi philosophions sur ce terme à l’histoire si riche.

R ne l’a pas mis dans son abécédaire, mais je pense vraiment que ce bon article sur le mot « con » doit être lu par tous. On perçoit, pour un court moment, combien les origines sont éloignées de l’usage qui en est fait de nos jours. A ce sujet, je trouve qu’il est regrettable que ce qui désigne la femme serve si souvent pour exprimer le mépris.

vendredi 12 octobre 2007

Un boulot

Mon fils JE² a un premier entretien pour un travail.
L'entreprise a l'air intéressante et le poste correspond exactement à sa formation.
Est-ce que cette première serait déjà la bonne ?
Il emprunte la voiture de sa "belle-mère", car, sans être trop loin, ce n'est pas desservi par les bus.

Hier soir, il est venu nous le dire, assez content. Sa fiancée avait la consigne de ne pas piper mot sur le sujet, ce qui semblait la perturber un tantinet. Mais elle a bien tenu le coup.

Bonne chance :)

jeudi 11 octobre 2007

Figurez-vous !

Je ne résiste pas au plaisir de vous présenter Jérémie (Bonamant Teboul).
C'est un garçon hors paire qui a vécu quelques années juste à l'étage au dessus du mien.
Nos routes se sont réellement croisées juste un mois avant son départ.
La première fois que j'ai discuté avec lui, je suis resté scotché à le regarder faire cuire son riz dans une casserole pendant qu'il me parlait de sa passion.

Car il a une passion dont il a fait son métier : les figurines. D'ailleurs, voici son site, pour se faire une idée précise de la chose.

J'ai toujours trouvé qu'il était gentil et un rien excentrique. Je ne me suis jamais ennuyé avec lui, quand on discutait à bâtons rompus pendant la rando roller.

Pour preuve de sa dynamique imagination, voici une petite vidéo qui montre l'ampleur du personnage.


Moi, j'adore !
Et comme toujours, il faut le voir pour le croire. Et bien je crois !

Connivence

J'ai toujours aimé les instant de connivence que l'on peut vivre avec quelqu'un.

Mardi, R me dit qu'il ira courir au parc l'après-midi. Alors, plutôt que de rentrer directement chez moi après le boulot, je me suis dirigé nonchalamment vers le parc tout proche.
Je connais le parcours qu'il fait, c'est celui de tous les coureurs à cet endroit.
Je me dirige vers les grandes serres et je l'aperçois qui arrive dans ma direction. Lui aussi m'aperçois. Il est en nage, car il termine son deuxième tour.
Je n'ai pas eu à attendre un passage improbable. Il était là, pile-poil au moment où j'y étais.
C'est comme une évidence.

Une autre fois, je l'attendrais peut-être ou sera-ce lui qui m'attendra.

Ah si, pourquoi connivence ? Parce qu'il pensait que je pourrais venir le retrouver au parc, bien que nous n'en ayons pas parlé.

Les poules dans la rue

J'ai renoué avec la pratique du vélo ce matin, la belle saison étant finie.
Arrêté à un feu rouge, juste devant le passage pour piétons, j'attends que le feu passe au vert.
A droite, une femme brune, seule, s'arrête au bord du trottoir car son feu est aussi rouge. Elle attend.
Mon feu passe au vert, je m'apprête à partir, le pied sur la pédale.
C'est juste ce moment-là que la brune choisit pour traverser. Je stoppe et la laisse passer.

Je n'arrive pas à m'empêcher de penser à ces poules qui vous passent en courant devant la voiture d'un air affolé, alors qu'elles pourraient rester tranquillement du même côté de la route.

Le dernier repas

Lundi midi, Ludo m'a invité à manger chez lui.
Comme il déménage d'ici peu, c'est la dernière fois que je passais la porte de son immeuble. Je me rappelais encore du code, mais dans le désordre, et j'ai dû appeler Ludo pour me le faire préciser.

L'ascenseur est toujours aussi petit, les escaliers tournent inlassablement sur eux-même observés par les fenestrons des wc.

Le repas n'était pas prêt, et nous avons discuté pendant que le saucisson plongeait dans le bouillon à côté des pommes de terre et de l'oignon piqué aux clous de girofle.

Le divan venait de quitter l'appartement juste avant mon arrivée. Je ne verrai donc plus sa pelouse verte et fournie. Il reste les photos et le souvenir de quelques ébats à cet endroit. Le lit, défait dans la pénombre de la chambre, semblait vouloir m'attirer. J'ai résisté.
Les nains de jardin montaient la garde de part et d'autre de la cheminée, gentiment installés sur leur carré de gazon maudit fleuri.
La télé avait suivi une bonne cure d'amaigrissement et était devenue toute plate. Son image était, heureusement, de bonne qualité.

Nous avons pris l'apéro avec des olives piquantes et un liquide jaune sans alcool.
Puis, les nouvelles se sont croisées, échangées, racontées. Que deviens-tu ? Que vas-tu devenir ?

Le saucisson et les patates ont été recouverts par la salade dans nos assiettes. Le yaourt a coulé son onctuosité jusque dans nos estomacs. Le café est venu recouvrir le tout.

Avant de partir, Ludo a voulu me donner une de ses plantes carnivores. La saracénia de la fenêtre de la cuisine m'a donc raccompagnée dans un sac en plastique. J'ai beaucoup apprécié ce don. Ludo sait combien j'aime les plantes carnivores et ce cadeau est une nouvelle preuve de sa gentillesse. D'ailleurs, en y repensant, toutes les plantes carnivores que j'ai viennent de chez lui.

Nous nous sommes dit au revoir, en souhaitant nous retrouver à Strasbourg où il a dégotté un appartement tranquille. Je ne lui ai pas dit la phrase que j'avais préparé, me rendant compte que cela ferait de cet instant un adieu qui n'en est pas un. Et je lui avait déjà dit que ces quelques mois que nous avions passés ensemble avaient été tout à fait formidables et que je ne regrettais rien de ce que nous avions vécu alors.

Je garde pour moi et en moi plein de bons souvenirs et même plus.

lundi 8 octobre 2007

Un soupçon de suspicion

En rentrant à la maison samedi matin des courses avec R (...), je suis allé voir si mon fils S² travaillait. Parce que je ne suis pas sûr qu'il travaille quand il est dans sa chambre. Et que je pense qu'il doit travailler quand c'est le moment de le faire pour pouvoir jouer et se détendre le reste du temps. Bientôt, il aura des préoccupations supplémentaires, comme tous les jeunes de son âge et ... je m'égare.

Je rentre donc dans sa chambre et j'ai l'impression qu'il range précipitamment quelque chose avant que je ne vois ce que c'est.
Je lui dis alors qu'il ne travaillait pas. Il m'assure que si et lui demande ce qu'il vient de cacher. Il m'assure qu'il vient de ranger son cours de physique. Je lui dis que ce n'est pas l'impression que j'ai eu.

"Mais qu'est-ce que tu es suspicieux, papa !"

Je veux bien le croire, que je suis suspicieux. A force d'entendre la même chanson, on en rêve sans arrêt. Nous avions eu une discussion un monologue sur la confiance qui est une plante fragile. Sur le mensonge qui gâche tout, parfois durablement.

Mais je sais bien que rien n'est gagné d'avance, que tout est à reconstruire chaque jour.

Et j'ouvrirai d'autres fois la porte en me demandant s'il travaille. Et je le verrai faire un mouvement brusque. Il faut que je trouve des répliques différentes, que je me renouvelle, juste pour l'étonner et le faire réagir.

Quel dur métier de père !

Samedi avec R

Je souhaitais faire des achats chez Bahadourian, notamment pour du carthame (je croyais qu'il me fallait de l'huile, mais il devait plutôt s'agir de poudre).
Et puis, pourquoi ne pas les faire avec R ?
Bien sûr, il était d'accord.

Nous sommes donc partis à travers les quartiers, entrant dans tel ou tel magasin où R devait se renseigner ou acheter des produits... hors de prix (je rigole, mais il va falloir passer aux commandes internet). Tout en discutant, cela va de soi.
Plusieurs fois, j'ai remarqué comme il me serrait de près, me forçant à garder une ligne droite imaginaire comme cap. Je ne crois pas qu'il était soûl, mais qu'avait-il donc ?

Le magasin de Bahadourian est assez vaste et on peut presque s'y perdre. A un moment, j'ai bien cru que R allait plonger sa tête dans un grand tas de poudre pour mieux en sentir les effluves. Parce que des effluves, nos nez en étaient saturés ! C'est vraiment délicieux.
Suite à des conseils avisés donnés pas une charmante dame, j'ai pu trouver de la pâte de dattes mais pas le carthame sous forme d'huile. Tant pis, j'ai pris du miel à la place.

Pour la semoule et le beurre, R m'a emmené au Lidl du coin. Un magasin très vaste, où nous avons dû attendre à la caisse, collés l'un à l'autre (enfin, pas assez...).

J'ai abandonné R pour le repas.
Puis une fois à la maison, je me suis lancé dans la confection de trois kilos et demie de gâteaux libanais.
En milieu d'après-midi, R m'appelle pour me proposer d'aller voir une pièce de théâtre le soir-même. J'en parle à ma femme qui est d'accord. Nous nous retrouvons chez R, puis partons à pieds dans les rues de Lyon.
Dans la salle, je suis au milieu des deux, le collègue de R étant un siège plus loin. Vous voyez le tableau ? Bien encadré, heureux tout simplement.
La pièce est assez marrante et bien desservie par des comédiens amateurs.
Le retour se fait encore à pieds, la fin du parcours étant ponctué par les coups de klaxons des voitures et par les cris des supporters du rugby. Nous croisons même des pompiers devant leur caserne à qui nous demandons le score. R nous invite à boire un verre d'eau, et je remarque que tout se passe bien avec ma femme, ils ont l'air de bien se comprendre.

R pourra manger des gâteaux que je lui ai amené. Cela lui donnera du glucide pour l'écriture de son blog tout nouveau tout beau (voir ici)

Vantardise ou bravade ?

Depuis deux vendredis déjà, je discute avec un jeune homme pendant la rando. Il est sympa, frais et sourit tout le temps.
Vendredi dernier, donc, nous avons roulé toute la rando ensemble, parlant de choses et d'autres et de la deuxième boucle que je trouve idéale pour un premier essai de deuxième boucle (quand on fait la deuxième pour la première fois...).
Nous avons continué à discuter sur la place Bellecour et quand le départ de la deuxième boucle a été donné, je lui ai dit :
- c'est à vous d'y aller
- ???
- vous, toi et eux.
- tu ne fais pas la deuxième ???
- non, je ne la fais pas ce soir, et je n'ai jamais dit que je la ferai.
- ah bon ?! Je croyais que tu la ferai. Et c'est quoi le prétexte pour ne pas la faire ?
- il n'y a pas de prétexte, c'est juste que je n'ai pas décidé de la faire. Tu veux savoir ce que je vais faire maintenant ?
- ...
- Je vais chez mon amant. C'est dommage qu'il ne fasse pas de roller, car le précédent en faisait et Lyon se prête bien au roller. C'est super agréable.

Il a continué à me regarder en souriant mais s'est abstenu de dire quoi que ce soit sur mes propos. D'autant que la rando partait.
Nous nous sommes serrés la main, dit au revoir et avons filé chacun dans une direction.

On verra bien ce que ça donnera la prochaine fois.

Mais je suis curieux de savoir ce qu'il en a pensé. Pour ma part, je me suis senti un chouilla déplacé, je n'ai pas l'habitude de parler comme ça. J'en ris encore.

jeudi 4 octobre 2007

Agitation dans la rue

Alors que je passais par hasard au café, des collègues d'un autre étage m'apprennent que l'immeuble d'en face est évacué et que ça sent le gaz à plein nez.
J'avais bien entendu quelques sirènes, et un oeil dans la rue m'a confirmé que quelque chose de sérieux se passait.



Un joli camion estampillé NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique) est venu se garer au milieu de la rue déjà barrée par une voiture de police et encombrée par deux véhicules d'intervention.
Si ce camion de gestion des risques était là, c'est qu'on pouvait s'attendre à du mouvement.

Des hommes caparaçonnés sont sortis et sont venus serrer la main aux pompiers qui avaient préparé les tuyaux des lances d'incendie.
Casques jaunes ou casques argents ne permettent pas de se faire la bise...



Je ne suis pas attiré par les uniformes ou les costumes, mais je leur ai trouvé une belle apparence.



J'espère que mes collègues de travail aussi, bien que nous étions trop éloignés pour voir la couleur des yeux des pompiers.



Heureusement, la fuite de gaz a dû être facilement repérée, car le dispositif a été rapidement enlevé et tous les camions sont repartis.
Les pompiers ont remis en place les tuyaux, et comme cette sortie était comme un coup d'épée dans l'eau, ils se sont un peu arrosé avec l'eau des lances.
Ah ! de grands enfants ces pompiers !

Ça doit promettre des séances amusantes dans les douches.

Prudence et vigilance

Pour aller chez R, hier midi, j'ai choisi la solution Vélov. En connaissance de cause, je veux dire que je connais les avantages et les inconvénients.

A la station du parc, j'ai laissé passer devant moi un jeune homme pendant que je reluquais un homme de belle apparence enfourcher son bicycle. Un regard échangé a remplacé tout un discours.
Mais je jeune homme avait choisi, par mégarde, le vélo le plus proche dont le pneu avant était à plat. Classique, les vélos disponibles sont souvent inutilisables. Ils restent donc disponibles.
Après bien des coups de pédales, et après avoir slalomé entre voitures et piétons, j'ai posé mon vélo d'emprunt à une station complètement vide, un peu après midi. Certaines stations sont bien souvent vides.

Pour le retour, R m'a accompagné jusqu'à une autre station. Des personnes y étaient déjà, ce qui m'a fait craindre le nombre zéro. Je n'en étais pas loin puisque le nombre était deux. Deux vélos qui semblaient en bon état. Le premier n'a pas voulu quitter sa bornette, et le deuxième... a bien voulu. La selle n'avait plus de manette pour serrer le tube et j'ai usé de mes doigts de bureaucrate pour visser la molette. Je me suis dit que j'allais sûrement pédaler les genoux dans le menton.
J'ai donc pris le dernier vélo de la station, bien qu'il en restaient d'autres dont deux à plat.

En route, j'ai remonté quelques files de voitures en jubilant. J'ai dû faire un pile devant un piéton qui s'est précipité en courant sur un passage à bandes blanches. N'allant pas vite, la roue arrière s'est bloquée et a chassé, me forçant à mettre mes deux pieds à terre pour finir de stopper le mouvement. Le monsieur s'est rendu compte qu'il avait échappé de peu à un guidon dans les côtes et m'a fait signe de la main pour s'excuser (enfin, j'ai interprété son geste comme ça).

C'est toujours l'aventure quand on roule en vélo.

mardi 2 octobre 2007

J'aime lézarder

Comme de bien entendu, je suis allé à la plage ce midi.
M'y ont rejoint JM et G qui ne se connaissaient pas.
On a passé un moment ensemble, à parler de choses et d'autres et à se réchauffer tout nus au soleil.
Ces deux-là sont tout à fait sympathiques et hors milieu (moi aussi j'en parle).



Allongé sur ma serviette, en regardant passer les mecs sur le chemin, je me suis fait deux réflexions :
  • je commence à connaître pas mal de personne, au moins de vue, et j'en ai photographié plusieurs.
  • ceux que je ne connais pas on assez souvent souri, bon indice pour de prochaines rencontres.
C'est vrai que JM et G font partie des modèles que j'ai fixés sur ma carte mémoire.
C'était vraiment marrant de les avoir de par et d'autre, tout simplement, comme des personnes de bonne compagnie.
La belle saison va finir bientôt, tout le monde va se rhabiller, la plage sera déserte.

Quels sont tes rêves, coco ?

Ce matin, juste avant mon réveil vers 7 heures, je rêvais.
Pas d'un sujet qui donne la trique (je n'ai pas besoin de rêver pour ça).

Je raconte, et après j'explique.

Je me retrouve dans une salle de restaurant, autour d'une table de réunion (vaste) avec d'autres personnes de tous âges que je ne connais pas. Intuitivement, je sais qu'il s'agit d'une réunion à mon boulot.
Sont là aussi des managers (ces gens qui gagnent plus que toi et qui et qui ne veulent pas que ton salaire augmente) qui annoncent que tous ceux qui sont ici sont licenciés. Les raisons sont foireuses, du genre économiques.
J'encaisse le coup car, dans le fond, je m'y attendais.
Je souhaite ensuite repartir chez moi et cherche ma voiture dans plusieurs parkings qui bordent le restaurant (c'est vraiment immense). J'ai beau regarder partout, je ne la trouve pas. Personne ne peut me ramener chez moi, je suis coincé là.
Je vais alors à la réception pour demander un téléphone pour prévenir la gendarmerie du vol de mon véhicule. Une personne me tend un combiné sur lequel j'essaie vainement de composer le numéro. Je m'embrouille, mes doigts ne font que bafouiller sur le clavier trop petit. Je recommence la saisie à plusieurs reprises, sans succès. Je commence à désespérer.
Lorsque je crois enfin y parvenir, ce ne sont pas des chiffres qui s'affichent sur l'écran mais des petits dessins. Voyant une épée parmi les dessins, le réceptionniste me dit que c'est un très mauvais signe. Je me demande alors ce qui peut bien m'arriver de plus. Un sentiment intense de résignation m'accable.

Puis la chasse d'eau me réveille. J'en suis presque content.

Notre boîte, celle-là-même pour qui j'ai bossé pendant des années sans compter mes heures, a décidé de transférer son activité en Inde. Il paraît que les coûts y sont moins chers. Tout bénef pour les actionnaires, mais les employés européens vont progressivement être lourdés. Pour ne pas dire que ce sont des licenciements, une vaste escroquerie au volontariat (forcé) est mis en place. Je sais que rien ne changera le cours des choses. Les parisiens sont les premiers à en faire les frais. En attendant, le pdg vient de partir à la "retraite" en nous écrivant une lettre à la fois triomphante et sentimentale : "je ne vous oublierai jamais". Moi non plus, moi non plus.

Hier soir, J'ai passé la soirée avec R pour la première fois. En me raccompagnant à ma voiture, il me demande où je l'ai garée et avant que j'ai donné une réponse correcte, il me dit que les voitures sont facilement volées dans la rue où elle est. J'ai de suite visualisé ma place occupée par une autre... Mais elle était bien là, ouf !

Le téléphone portable possède deux inconvénients majeurs : les touches sont toutes petites et peu pratiques, et la luminosité et trop faible en pleine journée. Ce qui fait que je n'aime pas trop m'en servir. Je n'y vois rien et je ne suis pas sûr d'obtenir ce que je veux.

Quant à l'épée, et bien, je me demande si ce n'est pas un objet que j'ai vu chez R. Je ne pense pourtant pas que ce soit un mauvais signe, même s'il est clair que celui-ci pourrait pourfendre celui-là.