dimanche 30 septembre 2007

J'aime vraiment ses dessins

Parmi les personnes que je lis, il en est une dont je veux vous parler (une fois n'est pas coutume).
J'ai découvert le blog de Gonzo au fil de mes pérégrinations sur la toile.
Quand j'ai vu ses dessins, je n'ai pu m'empêcher de faire "wouah !!!" et quand j'ai lu sa prose, je me suis de suite senti en concordance.

Récemment, je lui avais suggéré qu'une des photos qu'il avait mise sur Flickr ferait un bon modèle de dessin. Il m'a pris au mot et voilà le résultat, extrait de l'article de son blog :

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(C) Gonzo 2007

Ce qui me touche dans ses dessins, en plus du côté ours viril et velu, c'est la sympathie qui se dégage des visages. A chaque fois, cela me fait penser que tout n'est pas si moche que ça.

Merci Gonzo pour ce que tu donnes de toi dans tes dessins, continue, c'est une vraie source de bonheur.

PS : ne pas cliquer sur le dessin.

Homo ou gay ?

Bien sûr, je fais une différence entre ces deux termes : homo et gay.
D'autant que je suis concerné.

Pour ma part, je suis homo mais pas gay.

Un homo, c'est un mec qui aime les hommes. Qui les aime physiquement ou qui se sent attiré par eux. On peut tout aussi bien parler au féminin : une homo.

Un gay, c'est un mec qui revendique avec d'autres son homosexualité. Il participe par sa façon de vivre à un mouvement de société qui s'illustre par des manifestations publiques.

Je ne me reconnais en rien dans le mouvement gay. Même si j'en comprends et admets son existence.

Certains parlent de ghetto.
Certains se disent "hors milieu".

Pour en être, je me dois d'adhérer. Ce que je ne peux faire dans ce cas.
Je n'aime pas me voir dans un moule.
Donc dans celui-ci.

Chorale, je te veux

En juin, j'ai fait la rencontre de JC et de son homme, lors de l'anniversaire d'une amie commune.
Comme il fait partie d'une chorale et que j'en cherche une, je lui ai laissé mon adresse mail pour qu'il me donne le lieu et la date de la première répétition de septembre.
en septembre, il a eu du mal à retrouver le papier portant mon adresse, mais j'ai finalement reçu son mail le matin pour un rendez-vous le soir-même. Ce qui tombait mal puisque c'était l'anniversaire de JE².

J'y suis donc allé le mardi d'après.
En roller, puisque ce n'est pas si loin que ça.
En avance, car je ne sais pas arriver à l'heure.

A l'heure dite, JC n'était pas là, et les participants ne se pressaient pas. Pour tout dire, la répet a commencé avec une demie-heure de retard. En fait, la partie administrative était très fournie puisque les personnes continuaient à s'inscrire et payaient leur participation annuelle. Pour ma part, je préfère attendre un peu et voir si cette chorale va répondre à mes espérances.
J'aime beaucoup chanter avec d'autres, mais pas n'importe comment ni n'importe quoi.
Je suis sensible au répertoire : pas de flonflons ou de classique rigide, du chantable de tous les genres.
Je suis sensible au chef de choeur : quelqu'un d'énergique et de décidé, avec un relationnel agréable (pas le mou qui fait chanter pour la biennale de la danse).
Je suis sensible au style des autres chanteurs : pas des collets-montés imbus de leur connaissance ni des moutons bêlants et ânonnants.
Je le reconnais, je suis exigeant. Mais je ne souhaite pas passer mon temps à me faire c....
Le chef de choeur est une femme souriante et dynamique qui m'a plu a tout point de vue.
Le répertoire est varié (mais pas avarié) et agréable.
Les chanteurs sont plus au dessus de la quarantaine que vers la vingtaine, mais le dynamisme et de mise. Je sais que certains ne lisent pas la musique, puisque JC m'a dit ne pas savoir le faire. Qu'importe !

Cette année, la chorale s'associe avec d'autres pour présenter une oeuvre contemporaine en concert. Voilà donc un projet intéressant qui va demander une bonne dose de travail. Et j'ai du retard, car je prends le train en marche. La musique est souvent dissonante, sans pour autant être inchantable, et l'ensemble rend des harmoniques colorées.

Dès ce premier soir, après avoir revu les dix-huit premières pages du concert, une partie des "nouvelles" a dit son désappointement devant la difficulté du travail. On ne les reverra plus. Et franchement, tout en comprenant leur point de vue, je me suis dit que ce n'était pas une perte.
Pour ma part, je demande à voir plus. Je sais que cela ne va pas être facile, mais je vais pouvoir entendre toute la musique sous forme de fichier midi. Une aide précieuse, que JC met en ligne sur le site de la chorale.
Ce soir là, nous étions cinq ténors, perdus au milieu de soixante-dix personnes. Je doute que nous soyons plus nombreux par la suite.

Le lendemain soir, je me suis aussi joins à la répétition "hors les murs" où nous étions invité par une autre chorale.
Nous y sommes allés en co-voiturage, à une heure où les bouchons ne sont pas finis. La discussion n'a pas tari dans la voiture de JC, et j'ai trouvé tout le monde bien sympa.
La répet nous a fait parcourir les dernières pages du pensum, animée par un chef de choeur très talentueux.
Il reste un boulot immense à réaliser, mais nous y arriverons.

Me voilà donc bien décidé à m'inscrire dans cette chorale, et je sais que cela va me prendre pas mal de temps et d'énergie.

lundi 24 septembre 2007

Galettes aux dattes

Voici une petite recette de pâtisserie libanaise.
Il s'agit de galettes de dattes ou 'qrass bi tamr.

Pour la pâte :
- 500 g de semoule fine
- 250 g de beurre
- 1/4 de verre d'eau de fleurs d'oranger
- 1/4 de verre d'eau de roses

Pour la farce :
- 500 g de dattes
- 4 cuillers à soupe de beurre

Mélanger la semoule, le beurre en pommade et les eaux parfumées. La pâte obtenue doit ressembler à une pâte brisée, homogène. Laisser reposer 2 heures.

Hacher finement les dattes, ou prendre de la pâte de dattes achetée dans le commerce. Mélanger avec les cuillers de beurre fondu.

Prendre une grande plaque allant au four.
Étendre la moitié de la pâte sur le fond de la plaque.
Par dessus, mettre les dattes préalablement étendue au rouleau.
Par dessus, étendre l'autre moitié de la pâte.
Dessiner des traits croisés à la fourchette.

Mettre à four chaud (200 à 220 °C) pendant 45 minutes. Surveiller que rien ne brunisse trop.

A la sortie du four, découper le gâteau en losanges avec un couteau.
Laisser refroidir avant de disposer les morceaux sur un plat de service.


Visite guidée

Samedi après-midi, nous sommes allés à la journée portes ouvertes de l'entreprise où mon fils JE² a fait son stage.

Cette entreprise industrielle fabrique des transformateurs électriques de taille phénoménale.

J'aime beaucoup visiter des usines et celle-ci était des plus intéressantes.

La dernière journée portes ouvertes avait eu lieu en 1993. Nous étions inscrits et attendus.
Mon fils a fait le guide pour le petit groupe familial que nous formions. D'une manière tout à fait professionnelle et avec efficacité.

Nous avons parcouru pendant une heure et demie les bâtiments et visité chacun des 25 points marqués sur le dépliant.
Je dois dire que le circuit de cette visite a été parfaitement mis en place, avec beaucoup d'animations sur écrans et des postes de montages impeccablement propres. La progression était logique et a permis de comprendre le cheminement de la production.

Juste avant la fin, nous sommes allés voir le bureau de mon fils, placé au dessus du bobinage des colonnes.

J'avoue que j'étais fier et ému de le savoir ici, menant sa propre barque dans un milieu professionnel, serrant des mains comme un président, connaissant les secrets de fabrication et les postes de travail. J'ai pu voir une de ses réalisations placée sur un panneau d'affichage et je l'ai pris en photo devant son écran.

Bin oui, je suis très fier de toi mon JE² ! Mais je ne t'ai rien dit, hein.

Free zone

R voulait avoir internet chez lui.
Sur mes conseils, il s'est abonné à Free.
J'ai croisé les doigts pour que ça ne tourne pas au crétin.fr. Je les croise encore.

Le modem est arrivé assez vite, puis la ligne. L'installation et la mise en marche se sont faites sans aucun souci. Ouf ! C'en est presque magique.

Pour la télé, il faut brancher une autre boîte. Aïe, crétin pointe son nez morveux.
Cette boîte, ou boîtier, permet de recevoir la télé en HD et wifi. Là, on sent tout de suite un mieux, car mon boîtier à moi doit être à moins d'un mètre de la télé. Alors, en wifi, c'est le panard.
Sauf que... le boîtier ne correspond pas à la documentation archi-succinte. Bin non, celui-ci n'a plus que deux antennes au lieu de trois et son cul est arrangé d'une autre façon. Il ne reste qu'à espérer que c'est du pareil au même.
Le guide d'installation, dite simplifiée, tient sur une moitié de page. Ce n'est plus de la simplification mais de l'avarice. D'autant que je n'en ai pas trouvé d'autre sur le net.
La petite phrase qui m'a jeté dans une rêverie sans fin disait que tout se faisait automatiquement. Et blablabla. En si peu de mots.
Comme aucun détail n'est précisé, j'ai supposé que l'initialisation était terminée à l'affichage de P000. En rallumant le boîtier, un autre message nous disait connement "wifi 4/8". Bin oui, c'est con. Et pas de réaction par la télécommande ou par les boutons en façade.
Automatiquement... Tiens donc !
Après plusieurs lectures de forum où les gens se plaignent (mais que peuvent-ils faire d'autre ?), je tenterai demain un "hard reboot" de ce boîtier.
Mais oui, ça consiste à lui mettre le doigt à un certain endroit pendant qu'on l'allume. On s'y croirait !

Heureusement, le net marche et le téléphone aussi.
R commence à découvrir les utilisations des outils, par exemple avec le pare-feu qui demande la permission pour laisser passer certains flux.
Le mail sera bientôt maîtrisé.

Être branché a tout de même un prix qu'il faudra qu'il paye un jour ou l'autre.

Trier les photos

Je suis en train de changer ma façon de montrer mes photos sur Flickr.
Je viens de me payer un deuxième compte, dans lequel je mets uniquement les photos "chaudes". Et dans mon compte habituel, je ne mets que le photos "froides".
Je vais en profiter pour ouvrir une section réservée à la famille, stricte ou élargie, pour les photos .... de famille !
Je crois que je vais être obligé de revoir toutes les autorisations de mes contacts... Du boulot en plus.

Révélations

Tout en roulant vendredi en direction de Bellecour, mon fils JE² me lâche "tu as un compteur 123, est-ce qu'il y a des pubs ?". Je crois que j'ai une pub, mais pour bien être sûr d'avoir compris, je m'assure qu'il parle bien de mon blog. C'est tout à fait ça.
Pour une nouvelle...
Donc, mon fils lit mon blog depuis quelques mois déjà.
Je me doutais qu'un jour il tomberai dessus tout seul, je ne fais pas grand chose pour dissimuler mon pseudo.
Est-ce que ça me dérange ? Non, je pense que c'est très bien qu'il lise ce que je raconte, y compris les commentaires des visiteurs et parfois amis.
Comme il ne lit pas les encadrés, je pourrai y mettre tout ce que je pense de lui. Hein ?
Bon, je vais surveiller ce que je dis pour ne pas trop lui faire honte.

Tiens, d'ailleurs, je t'embrasse mon JE².

Dans le même élan, mon autre fils S² parle d'une personne anonyme qui a laissé des commentaires sur son blog. Hummm, et si c'était moi ? Mais ça, il ne le sait pas encore. Chut !

En résumé, les trois hommes de la famille écrivent. Qui l'eut cru ?

Jeu de mains

Mercredi soir, mes deux fils m'ont initié à la oui (c'est ce qu'on dit en français).
Je pensais bien que cela devait être remuant, mais j'étais en dessous de la réalité.
J'ai bien sûr perdu tous les jeux où il fallait se secouer la couenne, mais c'est par manque de pratique. Je ferai bien mieux la prochaine fois, et encore plus quand j'aurai compris sur quoi repose la technique de la dynamique.
Jouer avec des lapins n'a rien de folichon, mais qu'est-ce qu'on rigole ! Surtout en regardant la tête des autres en pleine action.
Le concours du plus crétin est ouvert ! :)))

mercredi 19 septembre 2007

Ce qui est dit n'est plus tu, mais on n'est pas obligé d'en parler

Depuis le mois de juin, je ressentais le besoin de parler à mon plus jeune fils de mon homosexualité. Pour qu'il soit au courant.
Notre relation est assez complice. Il sait prendre ses distances et son adolescence lui apporte quelques passages coup de gueule qui ne durent jamais.
Je ne souhaitais pas le perturber avec ce sujet et je temporisais donc.

Jusqu'à ce soir.

Seuls tous les deux dans sa chambre, après quelques échanges sur sa vie de lycéen, je lui ai demandé s'il avait une question à me poser, une question "sur moi".
Il m'a aussitôt dit que oui, mais qu'il ne savait pas comment tourner les choses, que cela risquait d'être trop direct. Je lui ai dit que les questions directes étaient bien. Alors il m'a dit :

"Est-ce que tu es gay ?"

J'ai répondu :

"Non... Je suis homo."

Sitôt après le "non", j'ai senti un petit vide dans son regard, comme une déception. Bien sûr, je savourais d'avoir pu lui dire non mais aussi qu'il ait posé la bonne question. J'étais content, fier de lui.

Ensuite, j'ai expliqué la différence que je trouve entre gay et homo. Puis lui ai demandé ce qu'il en pensait.
Pour lui, tout est possible. Il accepte cet état de fait et ne porte pas de jugement. "Alors, tu trompes maman" a été sa seule remarque. C'est vrai. J'ai insisté pour qu'il puisse me poser des questions quand elles viendront.
Il s'en doutait depuis qu'il connaissait Ludo (cela fait donc un moment). Il ne souhaite pas en parler avec d'autres. Je ne lui ai pas suggéré d'en parler avec son frère, il a le temps de voir.

Je reste son papa et lui mon fils.

mardi 18 septembre 2007

Il vient d'avoir

En rentrant à la maison en cette fin de journée, mon plus jeune fils s'est étonné que je reste en chemise et pantalon. Il avait oublié que ce soir, nous fêtions l'anniversaire de son frère aîné. Du coup, il est allé empaqueter son billet de dix euros qui servira à l'achat d'une nouvelle paire de rollers. Moi aussi, je participe à cet achat.

Je n'avais toujours pas signé la carte d'anniversaire lorsqu'est arrivée la distribution des cadeaux, juste avant le dessert sur lequel les bougies avaient flambées puis avaient été soufflées.
Signer une carte est un euphémisme car, en fait, il faut aussi laisser un petit message d'affection. Ce qui est toujours un exercice périlleux si on ne veut pas mettre des balivernes.

Là, sur la banque de la cuisine, j'ai écrit un petit quatrain :

Te voilà bien parti
Sur les chemins de la vie
Profite et aime
Comme ces 2 s'aiment

Mon écriture est un camouflet à la calligraphie, mais le plus dur pour tous a été de trouver le contenu de l'énigme. Un indice y est quand même placé.

Nous avons ri, mais pas pleuré. Et finalement, tous ont compris de quoi il retournait.

Comme toujours, ma femme nous a fait un repas de très bon goût que chacun a pu apprécier jusqu'à la dernière miette.

Si l'eau pouvait parler

En juin dernier, j’avais eu l’occasion de discuter avec une dame de mon âge, que je connais depuis quelques années.
La vie ne lui a pas réservé que des bonnes choses puisqu’elle a perdu son mari à la suite d’une longue et douloureuse maladie.
Bien qu’étant plutôt une battante, je sais qu’elle a traversé ces moments avec des hauts et des bas.
La discussion avait porté, entre autre, sur un homme qu’elle avait été amenée à côtoyer durant les derniers mois. La relation avait démarré à travers quelques concours de circonstances des plus publiques qui soient. C’est pour cette raison que je ne m’étale pas dans les détails et que je n’en dirai pas plus là-dessus.

D’ailleurs mon propos porte sur un autre point.
En discutant avec ma femme de cette dame, j’ai cru entendre qu’elle accordait quelques sentiments à cet homme. Mais peut-être est-ce que je n’avais pas compris. En tout cas, il était devenu un ami proche.
En soi, rien à redire.

A part que je soupçonnais cet homme d’être homo, puisque je l’avais vu à deux reprises dans un lieu de drague. Juste vu de mes yeux, pas plus.

Depuis, j’ai eu envie de lui parler, pour savoir de quoi il retournait et pour lui faire passer un message. Mais, discrétion oblige, je n’en ai parlé à personne, même pas au Bon Dieu.

Justement, hier, alors que j’étais sur la plage de Miribel, il passe sur le chemin. Je le reconnais alors qu’il me regarde.
Un peu plus tard, après avoir remis mes affaires dans la voiture, je pars à se recherche et le trouve finalement, allongé tout nu sur une serviette. Ce qui est l’usage à cet endroit.
Je l’aborde en lui donnant mon prénom et en prononçant le sien. Il n’a pas l’air plus surpris que ça.
Je n’ai pas préparé ce que je veux lui dire, mes pensées filent à toute vitesse dans ma tête.
J’amène le nom de la dame dans la conversation pour que le sujet soit bien précis, puis lui délivre mon message.
En fait, c’est tout bête. Il ne faudrait pas que la dame mise sur un mulet. Dit autrement, tel que je le lui ai présenté, il ne faudrait pas qu’elle aille plus loin avec cet homme sans savoir qu’il est homo. Parce qu’il l’est, il me le confirme.
Je ne sais plus si je lui ai dit ça comme ça, et j’ai pris plein de précautions oratoires pour ne pas le vexer. Je crois que j’y suis arrivé puisqu’il a bien compris ce que je disais et que la conversation s’est poursuivie sur d’autres sujets, sans qu’il fasse mine de me jeter.
Il m’a paru sympathique et agréable. Cette dame n’a pas tord de s’intéresser à lui.

J’espère donc que ce message sera passé.

Quelque part en moi, j’entends cette petite voix qui dit « Mais de quoi te mêles-tu ? ».
Je sais que ce ne sont pas mes oignons et que je ne suis pas le gardien du bon droit.
Peut-être ai-je voulu me prouver quelque chose ? Est-ce par souci de transparence ?
Je ne sais pas, mais voilà, c’est fait.

dimanche 16 septembre 2007

Déconne pas ! Le ministre est là !

Coup médiatique, le ministère du logement s'installe à Lyon pour quelques jours.

C'est chouette, on va pouvoir voir un ministre et de secrétaires d'état. J'en bave d'avance !

Voilà ce que ça donne sur le place Bellecour, en plein centre de Lyon :

Des cabanes de chantiers, des vigiles, des barrières, des tipis de camping.
Et aussi des chiottes en plastique.

Le thème est clairement indiqué : "Réunions de chantier, centre national pour le logement" et "Pas une nuit sans toit".

Vraiment, c'est très beau et donne confiance. Autant qu'un constructeur de voiture qui présente ses modèles en carton mâché.
Enfin, c'est plus joli que les bidonvilles des romes qui ont fleuri un temps à Villeurbanne et Vénissieux.

D'autres avaient fait certaines propositions, ce sera pour une autre fois.

En attendant, les logements font cruellement défaut pour les catégories habituelles de français, les prix des locations sont exorbitants, les appartements vides sont légion.

Si jamais vous souhaitez avoir plus d'information sur les projets de ce ministère, jetez un oeil à son site. Moi, je suis tombé sur ça :

Décidément, les travaux ne seront jamais terminés, je comprends mieux pourquoi ils restent dans des cabanes de fortunes. On sait ce qui nous attend.



Journées du patrimoine 2007

Les journées du patrimoine sont une des rares occasions de visiter des endroits où on ne va jamais. Cette années, j'avais envie d'y aller, mais, comme suivent, une flemme m'avait saisi.
Et puis, de fil en aiguille, une sortie s'est organisée avec ma femme et R pour le samedi après-midi.

Rendez-vous pour visiter en priorité le Palais de Justice (les 24 colonnes) dans le Vieux Lyon.
Nous sommes allés jusqu'en voiture chez R, puis nous avons pris le métro jusqu'à la cathédrale.
Nous sommes arrivés avec vingt minutes d'avance et avons pris place sur les marches du palais, au chaud soleil de cette belle journée.

Nous avions habité le quartier au début de notre mariage, mais je n'étais jamais entré dans ce bâtiment.
Nous avons commencé la visite par le tribunal civil où une jeune femme nous a expliqué l'architecture et l'origine des noms comme parquet et barreau.
Le plafond à caissons brillait de ses ors. Le siège du juge est à l'image du trône de Louis-Philippe.
L'impression donnée par cette vaste pièce et celle d'un lieu fermé dont le décor et l'organisation repose sur une codification stricte.

Puis nous avons visité le tribunal civil et enfin la cour d'assises.
Ces lieux sont imposants par leurs volumes mais aussi par les événements qui s'y passent.
On peut y voir le banc des accusés, la barre des témoins, le siège du juge ou du procureur.
La visite se poursuit par les lieux de détentions des prévenus ou coupables, endroits froids et noirs où les grilles de barreaux sont omniprésentes.

La salle des pas perdus résonne en permanence des bruits des visiteurs. C'est ici qu'a eu lieu le procès de Klaus Barbie.
Les frontons ou bas-reliefs (je disais à R mon étonnement de voir les bas-reliefs en haut, et je ne l'ai même pas laissé me donner l'explication qui aurait éclairé mon ignorance) sont autant d'allégories à la justice. Chaque endroit recèle un symbole de la justice ou un blason des juridictions régionales.
Le palais comporte aussi une bibliothèques et des bureaux pour les juges et avocats.

Ensuite, un passage dans la cathédrale Saint Jean s'imposait, bien que nous la connaissons assez bien. Je ne me lasse pas de cet espace où le soleil entre à flots en cet après-midi.


Puis un petit atelier de soierie a retenu notre attention. Le soyeux nous a fait une démonstration du tissage d'une étoffe en velours rouge et or sur un métier Jacquard. Lyon a été une place importante pour la soie au XIXème siècle et la ville est profondément marquée par cette époque qui a vu l'épopée des canuts.

Le théâtre des Célestins faisait aussi portes ouvertes. Nous sommes donc resté dans le rouge.
Dans ce genre de lieu, j'ai toujours l'impression de petitesse. Peut-être est-ce dû aux balcons qui entourent la salle sur toute la hauteur.

Nous avons continué à pied, traversant Bellecour où vient de s'installer le Ministère français du logement. Arf !!
La traversé des ponts était particulièrement agréable, rafraîchis par un léger vent.
Nous sommes passés à travers le marché du ramadan, au milieu de la foule dense et des odeurs de pâtisseries sucrées.

Par le plus grand des hasards, notre route est passée devant l'église arménienne Saint Jacques.
Le prêtre était là et nous a parlé de l'architecture, des symboles, de la foi arménienne. Son accent délicieux roulait les R.
Ce dimanche va avoir lieu la bénédiction des basilics.

J'ai trouvé la décoration sobre mais efficace. Les vitraux présentaient chacun un saint arménien, avec le mont Ararat en fond. Nous sommes restés un moment sur l'alphabet arménien aux formes délicatement arrondies.

Un verre d'eau pris chez R nous a desséché le gosier.

Les photos seront placées sur Flickr dans quelques jours.

mercredi 12 septembre 2007

Le mercredi midi

Depuis que R a repris son travail, il dispose de moins de temps. Nous avons donc pris un rythme différent pour nos rencontres.

Le mercredi midi, je mange chez lui.

Il me disait ne pas aimer faire la cuisine, mais je n'ai pas à me plaindre. Et, si je ne le retenais pas, ce serait le palace à chaque fois. Son vinaigre balsamique est très bon, accompagnée d'une huile d'olives légère.

Dans peu de temps, il sera branché sur le net, directement chez lui et pas seulement au boulot.
J'espère qu'il ne fera que de bonnes rencontres et qu'il saura se protéger des autres. Je me ferai un plaisir de le guider dans ce monde de dingues.

Avant ou après le repas, la chambre du fond accueille nos câlins. Je n'ai pas beaucoup de temps, c'est pourquoi R m'a demandé de pouvoir être ensemble quelques heures d'affilée. Je n'ai pas dit non. Mais un rendez-vous aurait été plus pratique. Et plus direct. On verra ça. Mais je suis partant. Partant pour ses papillons sur mon corps et ses étincelles dans les yeux. Sans oublier les bisous de partout. J'ai eu plusieurs fois l'impression que nous pensions à la même chose en même temps, comme dans une transmission de pensées. J'aime bien ces petits signes de connivence.

Le bougainvillier est celui de son balcon. Il est beau, non ?

lundi 10 septembre 2007

Rugby, que ça plaise ou non

Allons-y, soyons rugby !

Bin, à vrai dire, je suis plutôt favorable au rugby, contrairement au foot que je trouve répugnant.

Et puis, ces mecs dénudés sur des calendriers me donnaient une image positive des joueurs.

Mais aujourd'hui, c'est fini. Depuis que la coupe du monde sévit en France, je n'aime plus le rugby. Non, c'est vraiment fatiguant d'être matraqué, dès qu'on utilise un média, par des images, des publicités, des musiques.
Ils insistent bien trop et l'indigestion s'est installée.

Mais pourquoi les médias ne font-ils rien de façon mesurée ?

Je me demande si je ne vais pas faire un tour en ville pour voir si je ne peux me dégotter un rugbyman à croquer.

samedi 8 septembre 2007

Fantastiques !

Ce matin, mon fils et moi sommes allés voir les 4 fantastiques et le surfer d'argent à la première séance du matin.
Il n'y avait pas foule et j'étais content d'être avec mon fils.

J'ai apprécié le film, sauf parfois ces gros plans de visages maquillés et la mégalomanie habituelle du cinéma américain.
Chris Evans a ,une fois de plus, pu montrer son beau corps, alors que Jessica Alba n'a rien dévoilé de sa nudité. Pourquoi montrer Chris sortant d'une douche, une serviette autour des reins, et pourquoi insister sur son superbe torse ? Je veux dire, dans quel but ?

Ce n'est pas moi qui vais me plaindre.

De ce film, pourtant, je ne voudrais garder que le souvenir de ces instants passés avec mon garçon, complices et heureux. Les films ne sont que du cinéma, la vraie vie est bien autre chose.

vendredi 7 septembre 2007

Vous avez dit SAMANCHE ?

Cet article vient répondre aux questionnements de Thom sur le mot « SAMANCHE» :

Mais je voulais vraiment te poser une question sur le mot samanche. Je comprends très bien ce que tu veux dire, car c'est tout à fait logique, mais est-ce que c'est un mot qui s'emploie souvent ? Ou quelque chose que tu as créé ? Mes élèves aimeraient bien ce mot-là !

Samanche est la formé à partir des deux mots SAMedi et diMANCHE : SAM + MANCHE.
Le M n’est pas redoublé par simplification.
A noter, qu’on dit fréquemment « sam’di ».

Je vois, Thom, que le mot se comprend de lui-même, ce qui me laisse penser qu’il peut avoir son utilité dans le vocabulaire français.

Maintenant, je vais te dire un secret : j’ai créé ce mot moi-même. Par la suite, je me suis rendu compte que d’autres l’utilisaient déjà. Tant mieux. Ce n’est donc pas un mot si improbable que ça.

Et voici un autre secret : j’ai créé ce mot pour ne plus avoir à employer ce genre de taxifolia qu’est le mot « week-end ». En voici les différentes raisons :
  • le dimanche n’est pas le dernier jour de la semaine, mais le premier. Je sais bien que peu à peu, et justement sous l’influence de ce « week-end », on pense que le dimanche correspond à la fin de la semaine. Mais non ! C’est le premier jour ! La semaine commence le dimanche et finit le samedi. Sur ce sujet, je crois bien que la bataille va être perdue, car même la norme ISO dit, depuis quelques années, que le dimanche est le dernier jour de la semaine. Je m’en fous, je ne changerai pas d’avis.
  • et du coup, il manque un vocable pour nommer ce couple de jours que sont le samedi et le dimanche, où, nous les occidentaux, ne travaillons pas (en grande majorité). Samanche correspond parfaitement à ces deux jours.
  • bien sûr, je suis partisan de l’utilisation de la langue nationale plutôt que d’importer un mot étranger, alors pourquoi ne pas inventer ? Le français aurait-il perdu son pouvoir créateur ?

Les esprits chagrins et tendancieux demanderont comment exprimer un week-end de trois jours. Il suffit de dire un samanche de trois jours. Bandes de faignasses !

Maintenant, chacun est libre de l’employer ou non et nous le verrons peut-être apparaître dans un dictionnaire dans une vingtaine d’années.

Bon samanche à tous !

jeudi 6 septembre 2007

Musiques

J'ai placé sur ce blog un liste de chansons que j'aime ou que je trouve sympa.
Elle est hébergée par Deezer.com qui propose des oeuvres gratuitement.

Lorsque le blog s'ouvre, la première chanson de la liste démarre, mais on peut l'arrêter à tout moment, ou choisir en une autre.

Est-ce qu'il vaut mieux que la diffusion soit automatique, comme actuellement, ou non ?

Qu'en dîtes-vous ?

Impôts...pulaires

Ah, c'est la saison des impôts sur le revenu et précisément pour moi de les payer. C'est la première année que je dois des sous à l'état, modestement quand même.

Depuis pas mal de temps, je fais toutes les opérations par internet, comme la déclaration des revenus.
Donc, je suis bien décidé à payer mon dû en ligne.

Première déception, le site des impôts est mal fichu, on a le temps de s'y perdre dix fois. Et il n'est pas sexy du tout.

Deuxième déception, le paiement en ligne n'en est pas un. Enfin, pas directement cette première fois.
Je m'attendais à sortir ma carte bleue pour payer cette misère, mais pas du tout !
On m'a juste demandé mes coordonnées bancaires, code banque et compte, vérifié que je ne racontais pas de bêtises, puis j'ai pu choisir comment j'allais recevoir l'autorisation de prélèvement que j'accorderais au trésor.
J'ai pris la formule pdf que j'imprimerai demain.
Ce bout de papier doit parvenir à ma banque pour qu'elle puisse opérer la ponction quand le trésor va le lui demander.
Je l'enverrai après-demain. Il ne faut pas que je l'oublie.

Moi qui n'aime pas donner des autorisations de prélèvement, j'y suis contraint et forcé par les impôts !
Le paiement est en fait différé et aura lieu 5 jours après la date d'échéance.

Donc ce qui est fait en ligne, ce n'est pas le paiement, mais l'ordre de paiement.
C'est toujours compliqué avec les impôts !

Un an de plus

Ce n’est pas une nouveauté, chaque jour qui passe est un jour anniversaire pour quelqu’un. Et Alice a bien raison de souhaiter un joyeux non-anniversaire à tous. Elle a dû se laisser inspirer par la Toussaint, jour de la fête de tous les saints.

Bref.
Hier, 5 septembre 2007, était pour ma femme et moi notre anniversaire de mariage.
26 ans de vie commune, avec beaucoup de hauts, quelques bas et plein d’enfants.

Cette fois-ci, je ne l’ai pas vu venir. Je n’y ai pas pensé la veille, ni même avant. C’est lorsque ma femme a dit la date au téléphone que j’ai réalisé quel jour nous étions.
Il faut dire que nous ne faisons rien de particulier pour ce jour-là.
J’ai acheté un gros bouquet de fleurs, avec des tas de roses orange, pour marquer, de façon éphémère, ce jour.
Nous sommes encore loin des 55 ans de mes beaux-parents…

mercredi 5 septembre 2007

C'est la rentrée !!!!

Pour une fois, et peut-être la dernière, j'ai fait la rentrée des classes avec mon "petit" dernier. Petit, il ne l'est plus, et comme il le dit : papa, je suis aussi grand que toi.
Et j'aime ça.

Avec son autorisation, je l'ai donc accompagné jusqu'à son lycée. Nous avons pris le métro puis descendu quelques rues de la Croix-Rousse.

Le ciel était d'un bleu profond et le soleil baignait les maisons des canuts d'une lunmière pure.

Nous avons attendu l'heure prévue tout en discutant. Je donnais quelques consignes précises pour que la confiance puisse rester intacte entre nous. Le lycée est un lieu où les bonnes et les mauvaises rencontres vous tombent dessus sans qu'on s'en rende compte.

Il était confiant et voulait connaître son emploi du temps.
Puis, l'heure arrivée, on s'est dit aurevoir et fait la bise, puis il a franchi le passage vers cet autre monde dans lequel je n'irai pas.

mardi 4 septembre 2007

Un contest de plus

Voilà, c'est passé. J'en suis encore tout "retourné".
Le Lugdunum Roller Contest 2007 a été une belle réussite collective et une fête du roller pour tous.

La grande nouveauté cette année se trouvait dans l'emplacement des courses du dimanche. La place Bellecour, centre de Lyon, et une partie des quais du Rhône ont été le théâtre de splendides échappées sur le goudron.

Samedi, dès 9 heures du matin, ma femme et moi étions à pied d'oeuvre en bas de la Montée de la Butte. C'est la quatrième fois que nous sommes à l'arrivée, qui n'est pas forcément l'endroit le plus spectaculaire, mais on peut y discuter avec les coureurs.
Le temps était gris et froid, heureusement sans une seule goûte d'eau.
Nous avons géré les riverains, qui n'avaient plus le droit de rouler dans leur rue, et renseigné les piétons pour qu'ils fassent de bons spectateurs.
Cette année, l'organisation avait passé la vitesse supérieure nous donnant un cadre parfait pour exercer notre bénévolat.
Nous nous sommes retrouvés, comme pour les fois précédentes, avec les secouristes, qui sont des gens ma fois fort sympathiques. Ils n'ont eu que très peu de clients dans leur tente à la croix rouge, planquée derrière les matelas rouges et oranges du tout dernier virage. Je les remercie encore pour la part de pizza qui fut la bienvenue après la minuscule part de taboulé officiel.

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Le matin, les coureurs ont fait des reconnaissances avant les deux manches de la course de l'après-midi. Un peu avant 14 heures, R est venu nous rejoindre. J'avais prévenu ma femme et R qu'ils allaient se rencontrer, ce qui ne semblait pas poser de problème. Effectivement, tout s'est très bien passé et ces deux-là ont discuté longuement et à maintes reprises alors que je partais à droite et à gauche. Je reconnais que je n'est pas été très disponible pour R, mais j'avais d'autres choses à faire (comme des photos).
Par contre, j'ai bien parlé avec les coureurs et les coureuses, en anglais, en allemand et en français. Désolé pour les italiens, je ne connais pas cette belle langue.

La journée s'est terminée par une course par quatre, spectaculaire pour les relances et les passages à la corde. Les filles et les quads ont constitué des groupes différents.
Nous ne sommes pas allés au podium, nous étions vanés par dix heures de faction dans la rue, mais très heureux d'avoir vécu cette coupe du monde de descente.

Dimanche, je me suis à nouveau retrouvé sur les rangs à neuf heures du matin, mais cette fois-ci sur la place Bellecour. Après être passé voir la chef des staffeurs, j'ai pris mon poste avec une responsable de secteur très gentille. Vers 10 heurs, nous avons fermé les accès à la place et la première course des gones est partie à 10h30. Les petits bouts de chou de 6 ans étaient absolument craquants.
A 11h30, tous ceux qui le voulaient sont partis pour une heure de balade plus ou moins rapide autour de la place. J'avoue que de les voir partir m'a un peu serré la gorge et fait monter les larmes aux yeux.

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Les spectateurs étaient très peu nombreux et il était évident que la plupart ne savaient pas ce qui se passait là. Mais chaque discussion montrait leur intérêt pour le roller et ce genre de manifestation.

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La remise des prix du matin a fait déraper le planning, et j'ai dû filer très rapidement à mon poste de responsable du secteur 10, carrément à l'opposé du circuit. J'y ai retrouvé les deux équipiers déjà en place. Un homme et une jeune fille, inconnus pour moi, avec qui j'ai passé un après-midi formidable. Ils ont été d'une disponibilité et d'une énergie incroyables. Je les en remercie encore et encore. Un policier est resté et a pris en charge un passage piétons, alors que mes deux équipiers prenaient l'autre.
Mais avant, il a fallu fermer le circuit en plaçant les barrières métalliques (c'est un peu lourd...) et la rubalise rouge et blanche sur presque un kilomètre. Tout ça dans la bonne humeur.
Mon fils JE² est arrivé en renfort à l'heure prévue et ma femme un peu plus tard. On n'est jamais assez pour ce genre de travail. Le plus exigeant étant de faire traverser les piétons en toute sécurité pour eux et les coureurs. Pas toujours facile, certains ne comprenant pas qu'il fallait aller vite pour faire les quelques mètres d'un bord à l'autre.

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Je me suis placé dans le virage, derrière les barrières, tenant le talkie d'une main et l'appareil photo de l'autre. Sachant que les coureurs arrivent très vite au bout de la ligne droite, je faisais systématiquement signe en indiquant la nouvelle direction qu'ils allaient devoir prendre. Lors du tout premier tour, j'en ai eu mal au bras tellement le passage des quelques 270 coureurs fut long.
Le soleil commençait à taper et me donnait - enfin ! - chaud.
La première course d'une distance de 30 kilomètres, ouverte à tous, mais d'un bon niveau, s'est achevée sans accident dans mon secteur, à part une chute bénigne.
Puis ce fut le marathon, pour un peu plus de soixante-dix coureurs et coureuses.
Le rythme était encore plus rapide, mais les trous permettaient des traversées de piétons plus faciles. Les spectateurs étaient plus nombreux en fin d'après-midi. Les voitures bouchonnaient de tous les côtés, et j'ai dû les "tirer" pour laisser passer des fourgons de pompiers pendant que le policier bloquait l'avenue transversale.
Dans le talkie, des tas de propos divers s'échangeaient, parfois marrants, parfois plus agressifs. Je n'ai pas eu grand chose à y dire, je crois bien que nous étions à un endroit très facile comparé à d'autres.

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Nous avons attendus le top pour rouvrir la circulation et nous avons déplacés les barrières du milieu de la chaussée sur les trottoirs. Les voitures ont alors de nouveau envahi toutes les voies, libérées momentanément des bouchons. De toute façon, ce dimanche était celui de la rentrée, voyant bien plus de monde qu'un dimanche normal.
Nous sommes retournés ensuite à Bellecour pour assister à la remise des médailles.
Le retour à la maison s'est fait en métro, ce qui est bien plus pratique.

Cette journée a été vraiment très agréable. Certainement que quelques détails peuvent être améliorés, mais, pour une fois, je ne râlerai pas ! Bien au contraire.
J'ai resenti un grand plaisir à voir les coureurs passer comme des boulets de canons sur le goudron où je roule avec la rando du vendredi soir.
Le travail, dans la détente, avec tous les bénévoles, fait un bien fou. Vivement l'an prochain (avec en plus la biennale de la danse).

Les photos sont, comme d'habitude sur Flickr, je vais essayer de mettre en ligne les vidéos.
Les photos du samedi et les photos du dimanche (en diaporama, on peut régler la vitesse).