jeudi 28 juin 2007

Soulagé

Soulagé ? De quoi donc ? De 150 euros. En trois fois, de la main à la main.
Hé oui, cette dermato est une mine d'or... à l'envers. Un gouffre financier, remboursé par la sécu et la mutuelle.

Et moi ? Bon, c'est cicatrisé, juste un point blanc qui rappelle l'outrage fait à "la chose". Les plus courageux (bien malgré eux) ont eu un aperçu du massacre sur mon site de photos.

Derrière ses grosses lunettes, elle se lance tout de suite dans la rédaction de l'ordonnance : "je vous propose un traitement". Ça, je le sais déjà et j'ai eu le résultat de l'anapat envoyé par le labo voilà deux semaines : rien de contagieux, spongieux ou ism. Rien. Donc pas d'étiologie non plus. Le néant.
Par contre, les traces trouvées font penser à un l i c h e n mais sans certitude.
Donc le traitement sera contre le l i c h e n (dont j'oublie toujours le qualificatif que je remplace par "crapuleux" !). "Ça marche une fois sur deux." dit-elle en biglant sur moi "et ne riez pas, vous allez me prendre pour une folle, mais le traitement sera un corticoïde".
Oh non, je ne ris pas du tout. Je suis crispé. Car elle m'avait fait la morale contre les méfaits de la cortisone sur les tissus, au point de croire que ce que j'avais était dû à la cortisone que j'avais mise quelques fois sur mon coude.
Hé ! non je ne ris pas, car je sais qu'elle dit bien ce qu'elle veut "la médecine n'est pas une science exacte" minaude-t-elle. Mes cinquante euros devraient se rétracter et ne devenir que vingt.
Rajoutons à cela que les deux traitements qu'elle m'a refilé pour des babioles n'ont pas marché du tout. Le premier m'a filé une démangeaison carabinée qui m'a réveillé en pleine nuit. Le deuxième semble aider mon bobo au coude dans son expansion. Quelle réussite !
C'est dire si je vais faire confiance à son traitement !
Me voilà donc nanti de tubes de corticoïde et d'un shampoing dont je lui ai moi-même parlé.

Conclusion : je vais me badigeonner de cortisone, ce que je sais faire sans elle et me shampouiner avec un produit que j'ai déjà.

La première application tout à l'heure. Et je vais regarder ça de près, car je ne tiens pas à devenir encore plus turgescent.

Suis-je tombé une fois de plus sur quelqu'un d'incompétent, de mal informé ? Comment le savoir ? Peut-être le prix est une indication ?

Merci pour vos encouragements. Moi aussi je vous aime.

Ces fins d'année scolaire

Chaque année se termine par une fête, dans chaque école c'est le rassemblement des parents qui viennent voir danser et chanter leur progéniture.

Depuis plusieurs années, j'échappe à cette coutume, mais j'ai pris un petit plaisir à y retourner jeter un oeil sur les ... papas.
Palmarès bien décevant, compensé par la joie visible des uns et des autres.

Puis, le mardi soir suivant, sortie pour écouter des CM2 chanter. 180 garçons et filles.
Pas de doute, ils ont la pêche, et même si certains chantent faux et que le rythme est un peu chahuté - si peu - le résultat est honorable.
J'ai été surpris par la mémoire dont ils ont fait preuve et par l'articulation pointilleuse que nécessitait certains textes.

Là aussi, quelques papas forcément ... sauf qu'il faisait noir.

Je suis rentré avec un petit air sympa dans la tête que j'ai fredonné en chemin.

mardi 26 juin 2007

Mémoire et ressemblances

En faisant parler mon grand fiston sur son père (moi) il a reconnu avoir quelques traits communs avec moi, comme par exemple la voix.
Je trouve sa voix très bien, alors que je n'aime pas m'entendre parler sur un enregistrement.

Cette petite constatation m'a fait penser à mes parents et j'ai remarqué ceci :

  • quand je dis bonjour, j'entends ma mère dire bonjour
  • quand je dis au revoir, j'entends mon père dire au revoir

C'est étonnant ce qu'on peut garder de ses parents !

lundi 25 juin 2007

Du français

L'autre jour, mes fils et moi sommes tombés sur un mot qui nous a donné du fil à retordre.
Pour détordre ce fil, nous avons cherché le mot dans le dico, mais sans succès.
Tiens donc, pourtant ce mot ne m'est pas inconnu et ce n'est pas technique, alors où est l'astuce ?

Finalement, mon plus jeune fils a trouvé ce qui clochait : on ne l'écrivait pas comme on aurait dû l'entendre.

J'explique un peu plus.

On entendait CONTENDANT, alors qu'on aurait dû entendre CONTONDANT. Certes, il y a peu de différences entre les deux mots, mais nous nous sommes faits avoir. Et pas de contendant dans le dico, puisque le mot est plus vieux.

Pour le plaisir des mots, voici les définitions (rapides) de ces mots :

CONTENDANT, ANTE, adj. et subst.Littér. et vx. (Celui) qui est en litige, en concurrence avec quelqu'un. Empr. au lat. class. contendere, littéralement « tendre avec force » d'où « s'efforcer de » et « rivaliser, lutter ».

CONTONDANT, ANTE, part. prés. et adj.I. Part. prés. de contondre*.II. Adj. [En parlant d'un instrument] Qui meurtrit, blesse par le choc, sans couper, ni percer, mais en produisant des contusions. Contondre (lat. contundere, frapper, meurtrir).

Bien sûr, il fallait chercher contondant. Mais comment reconnaître ce participe présent d'un verbe qu'on n'utilise plus aujourd'hui ?

Et pour vous faire voir comme Alexandria est fortiche, je vous invite à double-cliquer sur chacun de ces deux mots.

dimanche 24 juin 2007

La pluie, comme s'il pleuvait

Il va encore pleuvoir, le ciel est noir et tourmenté.
Je n'ai pas vu autant de pluie depuis longtemps.

La semaine dernière, elle est venue tous les soirs (sauf vendredi, j'ai pu rouler !) et même en pleine nuit. Nous avons été réveillés vers quatre heures du matin par un orage d'une grande violence qui a commencé par des coups de bazooka, puis s'est défoulé sur nous comme une pluie tropicale.

Tout est vert, même notre pelouse.
Les fleuves sont très hauts.
La plage de Miribel a perdu deux mètres par endroits.

Que d'eau !

Non à la censure sur Flickr !


Flickr HIDES YOU
Mise en ligne par JaHoVil

Une large campagne anti-censure a eu lieu sur Flickr, le site de photos de Yahoo.
Je poste mes photos sur ce site depuis décembre 2004. Il n' a été racheté par Yahoo que bien plus tard.

Voici quelques mois, j'ai eu la surprise de voir certaines photos grisées. Après bien des recherches, j'ai pu changer la nouvelle option de filtre qui avait été mise en place sans aucun avertissement. J'ai appris par la même occasion que la publication de mes photos était déclarée "saine" car je fais attention à ne laisser public que ce qui l'ai vraiment dans la réalité. Pas de sexe nu donc, sauf les statues, cela va de soi.

Vers le début du mois de juin, Flickr a carrément indertit la visualisation de certaines photos aux utilisateurs de quelques pays dont l'Allemagne. Sous prétexte de protéger ses collaborateurs de poursuites judiciaires.
Donc, nos chers utilisateurs allemands ne peuvent voir tout ce qu'ils souhaitent voir, même s'ils sont majeurs et abonnés, en tout cas sur les photos classées publiques et qui montreraient un sexe .... sexuel.

De là est partie une grande vague de protestation internationale contre la censure, qui s'est traduite par des milliers de photos et de commentaires. Des groupes ont été créés pour mieux montrer les créations de chacun en la matière.

Je me suis spontanément associé à ce mouvement et j'y suis allé de ma petite contribution qui a même été reprise dans Spiegel Online en Allemagne (merci Gérard pour l'info).
Ma première motivation pour participer à cette protestation est bien sûr la liberté de chacun et donc la mienne.
Ma deuxième motivation est qu'il faut vraiment donner la possibilité aux personnes adultes qui le souhaite de voir ce qu'ils veulent et, par opposition, de protéger les mineurs ou les personnes qui ne souhaitent pas voir des photos de gens dénudés.

Je pense que la censure en bloc ne règle pas les problèmes de protection. Il faut trouver des solutions plus proches de l'émetteur que du récepteur.
D'ailleurs, l'autre jour et par hasard, je suis tombé sur des photos d'actes sexuels explicites qui étaient publiques. Cela est franchement déplorable. Cette personne devrait recevoir un avertissement et changer les autorisations sur ces photos. Si elle ne le fait pas, son compte doit être tout simplement supprimé et l'adresse mail bloquée.

Mais pour que tout fonctionne, il faut des règles claires et une communication que Flickr ne sait pas faire. Il faut aussi des modérateurs qui puisse faire la police. Donc cela coûte et ferait tomber la marge...

En attendant, cette photo est devenue la plus intéressante, la plus commentée, la plus favorisée (mise en favori).

Heureusement, la plus affichée reste celle que je préfère parmi mes photos publiques :

Bronzage

Je vous laisse cliquer dessus pour une plus grande taille... qui n'en montre pas plus mais qui est plus précise dans les détails.

samedi 23 juin 2007

Me voilà bloqué

Bloqué par un utilisateur de Flickr.
Pour quelle raison ? Je n'en sais rien puisqu'il ne me l'a pas dit.

J'en suis meurtri.

J'aimais bien voir ses photos et je lui mettais de gentils commentaires, d'après ce qu'il disait, et je ne lui faisais pas du rentre dedans. Alors pourquoi m'a-t-il bloqué ?
Aurais-je écris quelque chose qui lui est resté en travers de la gorge, avec mon anglais approximatif ? Aurais-je publié des photos qui ne lui conviennent pas ?

J'ai son adresse mail, mais je ne lui écrirai pas, qu'il garde son impolitesse pour lui.

Fête de la musique

Je me suis laissé dire que les TCL (transports en commun lyonnais) étaient en grève ce 21 juin, fête de la musique. Tiens donc !

Fête de la musique

Alors, je n'avais pas d'hésitation pour rester à Villeurbanne et j'ai donc été faire un tour en centre ville, d'autant que cette année, la fête de la musique coïncide avec les Invites de Villeurbanne, ce qui suppose un bons nombres d'animation, dont des spectacles de rue.

les invites

Nous voici partis, avec mon fils et sa fiancée, à pieds.

La foule est là, pressée et compacte par endroit. Le long de l'avenue principale, des maisonnettes proposent des plats exotiques. Ma future belle-fille choisi pourtant un kebab, pensant que ce serait plus rapide. Résultat : vingt minutes d'attente... que j'utilise à jeter un oeil à tout ce qui bouge.

Après cet épisode, nous remontons vers le début de l'avenue pour découvrir un groupe de musiciens habillés d'orange. Leur musique est vive, amusante, entraînante. Impossible de se faufiler plus près.

L'ochestre orange

Les gens écoutent, discutent, mangent, applaudissent. L'ambiance est bonne et légère, si ce n'est quelques gamins qui rôdent et se chamaillent.

Plus loin, une femme assise sur une chaise joue de l'accordéon. Un groupe fourni de personnes l'entoure et chante avec elle des chansons très connues d'une autre époque. C'est ce que je préfère et je me joins à cette chorale improvisée dans la rue. Moment sympathique qui représente toute à fait ce que veut dire fêter la musique.

Nous chantons

Je les quitte à regret pour découvrir plus loin un groupe de jeunes sur une estrade. Micros, haut-parleurs, c'est de très bonne qualité.

Groupe de jeunes musiciens

Voilà une fin de journée sympa pour un jeudi soir.

La suite des Invites est pour cette après-midi en ce qui me concerne.

mercredi 20 juin 2007

Entre père et fils

Dimanche dernier, mon fils J-E² me demande de faire un brin de conduite avec ma voiture.
Ce que j'accepte volontiers.
C'est la deuxième fois qu'il prend la voiture et comme la première fois s'est très bien passée, je suis serein.

Le terrain de manoeuvres est le parking d'une grande surface commerciale, vide un dimanche après-midi. Enfin, presque vide, parce d'autres font la même chose que nous :)))

Tout se passe très bien, je trouve que mon fils se débrouille à merveille. Je donne quelques conseils de temps en temps, mais c'est de l'ordre des trucs et astuces.

J'ai toujours été réservé quant à apprendre à conduire à mes enfants, car je me méfie de mes réactions parfois agressives.
En fin de compte, cela se passe bien, je vais pouvoir envisager de passer à la conduite accompagnée avec mon dernier fils puisqu'il en a déjà exprimé le désir.
Ce sera pour l'an prochain....

Et ce matin, mon grand m'envoie un mail pour me dire qu'il a mis de nouveaux articles sur son blog.
Ce soir, de retour à la maison, j'ai le temps de les lire. Deux concernent des événements familiaux, dont un pour mon anniversaire. Le texte est court, mais les photos sont nombreuses. Me voici dévoilé comme jamais !

Ah, c'est agréable de savoir que je compte pour mon fils !

Non non rien n'a changé

Tout tout va continuer ! (merci les Poppys)

J'étais assez pessimiste pour le résultat de cette élection législative dans ma circonscription. Je voyais déjà Henry Chabert (UMP) élu.

Et puis non, c'est Pascale Crozon (PS) qui passe !

Voici les scores :

Crozon : 21592 (53.81%)
Chabert : 18531 (46.19%)
Abstention : 33228 (46,08%)

Cette fois-ci, les trois cantons de Villeurbanne ont voté Pour Crozon, même le centre qui vote plus régulièrement à droite.

Si je suis content ? Un peu !!! Et surtout soulagé.
Une femme PS remplace une autre femme PS.
Par contre, je ne la connais pas.

Je suis quand même déçu par mon bureau de vote qui a voté majoritairement à droite.
Y a-t-il un rapport avec mes voisins d'immeuble qui tenaient le bureau ?

lundi 18 juin 2007

Le fil du coiffeur

Mardi, j'avais enfin réussi à me décider à aller chez le coiffeur.

Pour une fois, je fais une infidélité à mon benêt de coiffeur habituel pour filer chez un tout nouveau que j'ai repéré dans une rue pas très loin.

De la rue, on peut voir le prix affiché en gros : 10 Euros, shampoing, coupe, brushing.

Je me dit qu'il y a une arnaque et je suis partant pour voir ce que c'est.

Dès l'entrée, je me rends compte que ce salon est très arabe par la musique maghrébine qui emplit la pièce.

Le coiffeur est déjà avec un client, mais personne d'autre, alors je rentre et demande s'il peut me prendre (pas de mauvais jeu de mot, je vous en prie !).

Assis à attendre, je prends des photos et lis un magazine de voyages.
Un homme jeune et basané entre ensuite, puis vient me dire de le suivre.
Pas pour le shampoing, pour la coupe directe. Bon, on verra bien.

Il écoute ce que je lui dis puis commence à jouer de la tondeuse avec sabot.
Les cheveux volent, me grattent le nez.

On arrive au bout de l'exercice périlleux. J'épie chacun de ses gestes en me demandant s'il ne va pas se coller contre moi à un moment où l'autre. Nada.
Par contre, il me parle de lui et me montre des photos où il a des cheveux plus longs.
Petit détail, il est polonais d'origine tunisienne.
Comme quoi, il n'y a pas que les plombiers qui viennent de Pologne.

Une fois la coupe finie, il sort un long fil, en prend un bout dans sa bouche. Je me demande ce qu'il va faire. Et la réponse ne tarde pas. J'en sursaute de surprise douloureuse. Car avec le fil, il fait une boucle qu'il plaque sur le côté de ma tempe, sur le visage, puis dans le même geste, il ferme la boucle et tire dessus. Ce qui épile les poils qui se sont fait coincer.
Autant dire que je n'apprécie pas des masses, mais je fais le dos rond et sers les dents.
Séance arrachage de poils !

Il propose alors de faire le shampoing que je refuse. Je le regrette maintenant, car je crois qu'il m'aurait massé.
Il me met un gel à l'odeur de noix de coco sur mes cheveux et les coiffe à la main.
J'ai droit ensuite à du déodorant dans le cou. Je cocotte pour de bon et j'ai l'impression d'avoir un corps budybuildé (fantasme ?...).

Je paye les dix euros, lui dis salem et à la prochaine fois. Peut-être, quand j'aurai moins mal.

Soirée concert

Mercredi dernier, Ludo m'a invité à une soirée à l'auditorium de Lyon pour écouter un concert donné par l'ONL.

Au programme :

Julia Fischer, violon (jeune artiste allemande de 24, déjà très renommé) - Jun Märkl, direction
Glazounov Introduction et Danse de Salomé - Glazounov Concerto pour violon en la mineur - Saint-Saëns Havanaise pour violon et orchestre - R. Strauss Till l’espiègle - R. Strauss «Danse des sept voiles» extraite de l’opéra Salomé

Après avoir mangé chez Ludo (un fin cuisinier !), nous sommes partis à pied vers la Part Dieu.
Une fois les billets récupérés, nous avons fait le tour du coin, en attendant l'heure de l'ouverture.
Bien assis, nous avons écouté avec grand plaisir cette jeune femme tirer des sons extraordinaires de son Stradivarius. De plus, pour ne pas gâcher le tableau, elle est réellement belle, et portait ce soir-là une jolie robe "Falbala".

J'avoue ne pas tout suivre dans ce genre de concert, mais qu'importe, c'est quand même un bien bon moment musical.

Et, avec Ludo, je passe toujours de bons moments.

dimanche 17 juin 2007

De fin d'année

Ma fille aînée, M², termine ses études et sera professeur des écoles l'an prochain.

En guise de fête de fin d'année, elle nous a invité à assister au concert donné par la chorale de l'I*U*F*M où elle était.

Seul mon fils J²E² a bien voulu venir avec moi, les autres ne voulant pas ou ne pouvant pas.

La salle était trop petite pour tout ce monde.

La première partie était tenue pas des solistes ou duo ou trio.
C'était parfois étonnant, car je n'entendait pas ce que telle ou telle fille chantait.
Le répertoire était de la variété française ou des chansons à textes.
Le tout accompagné par le professeur de musique sur un piano à queue.

En deuxième partie, nous avons pu entendre la chorale composée de beaucoup de nanas et de six mecs. C'est normal, l'I*U*F*M est à 95% féminin.
Ces jeunes femmes et hommes nous ont produit un bien bel hommage à la chanson chorale.
J'ai tout aimé, et surtout certaines petites pièces courtes.
Une prestation remarquable a été celle de ce garçon barbu qui, la guitare à la main, a chanté une chanson à la gloire de l'année écoulée en ces lieux. Un texte excellent mis en musique par un non moins excellent interprète. Du vrai cabaret. Bravo !

En final, comme c'était le départ à la retraite du professeur de musique, tous les élèves se sont regroupés pour chanter en son honneur. Beaucoup de larmes et d'émotion, cet homme était vraiment aimé de tous.
Dans les musiciens, je n'ai pu m'empêcher de remarquer ce jeune homme au torse bombé et au sourire lumineux, jouant du saxo. Il en était, bien sûr.

Cette soirée m'a rappelé ces autres fêtes de fin d'années que ma fille faisaient étant enfant. On y assistait, mais je n'étais pas toujours convaincu par les chants et spectacles offerts.
Voici donc la dernière fête de l'école de ma fille à laquelle j'assisterai. Et là, j'ai énormément apprécié !
Une page est définitivement tournée.

A l'allée et au retour, mon fils et moi en avons profité pour discuter. En démarrant de Lyon, je lui ai dit "à l'aller tu parles de toi, au retour tu parles de moi". Il était d'accord, mais je ne crois qu'il ait compris ce qui allait se passer au retour.
Car il a dû parler de moi. Exercice difficile.
Je l'ai un peu aidé en posant quelques questions et en disant des phrases chocs comme "est-ce que tu changerais de père ?".
Je ne lui ai pas mis de pression, il a pu dire deux trois choses qui sont intéressantes pour nous deux.
Je pense que ça l'a mis en confiance, un peu plus avec moi.
Il est maintenant un adulte, la relation peut évoluer en bien ou en mal, et j'espère que ce sera en bien.

mardi 12 juin 2007

Je vote

Bien sûr, je suis allé voter.

Mais comment savoir pour qui voter ?
J'ai donc pris le temps de parcourir le contenu de l'enveloppe de cette élection.

Deux feuilles n'indiquaient même pas le nom du candidat. L'une d'elle concernait le parti de Philippe de Villiers. Pour connaître le nom, il faut aller voir les bulletins.

J'ai mis de côté les deux candidats de gauche et j'ai finalement gardé le candidat sortant. Il est arrivé quatrième...

Comme les autres fois, nous y sommes allés en famille, avec ma femme et mes deux filles.


Dans l'isoloir
Mise en ligne par JaHoVil

Un voisin d'immeuble était là, tenant avec d'autres personnes le bureau de vote.
La foule était absente et nous avons pris le temps de discuter. J'en ai profité pour faire des photos tout en pensant à Thom et ses élèves américains.
C'est la première année où je fais des photos dans un bureau de vote. L'idée m'en a été donnée par Jean-Marc qui a fait un reportage sur le premier tour de la présidentielle à Montréal.


Je vote
Mise en ligne par JaHoVil

Les assesseurs sont deux hommes souriants, je chahute celui qui écorche le prénom de mes filles en les lisant sur la liste.

Puis vient mon tour de glisser l'enveloppe brune assortie à la couleur des rideaux des isoloirs. Voilà, un bout de papier qui sera mis au jour dans la soirée et finira dans des sacs scellés.

Au deuxième tour, nous aurons le choix entre le PS et l'UMP. Je voterai PS, comme très souvent.

Je sais, j'ai quelques poils sur les bras :).

Ma main n'a pas tremblé quand j'ai mis l'enveloppe dans cette urne transparente.


De la terre au ciel
Mise en ligne par JaHoVil

Dans la cour de l'école, les fantômes des enfants jouent à la marelle.
Quelle société trouveront-ils lorsqu'ils seront adultes ?
Que leur préparons-nous aujourd'hui ?
Quelles chimères ? Quelles injustices ?

Où est l'abolition des privilèges ?
Dans les livres d'histoire, on en parle.

La vie est plus facile pour un grand nombre, grâce au progrès, mais les inégalités sont de plus en plus grandes.

Certains sont dans les enfers, sous la terre, et d'autres sont au ciel, au-delà de toute contingence.

Ne pas gâcher, rêver et construire au quotidien notre monde : on s'y met ?

lundi 11 juin 2007

Législatives

Passé le premier tour des législatives, il est temps de regarder les résultats et de s'intéresser au premier de la classe de Villeurbanne.

Villeurbanne, ville de plus de 134 000 habitants, 74 298 inscrits, habituellement à gauche, va-t-elle élire un UMP ?

Car les scores des quatre premiers sont les suivants :
- Chabert (UMP) : 15041 voix, soit 36.58 %
- Crozon (PS) : 10693 voix, soit 26.01 %
- Morales (UDF) : 4575 voix, soit 11.13 %
- Zanchi (ex PS) : 3628 voix, soit 8.82 %

On se rend compte que Henry Chabert a de très bonnes chances de passer député de la ville.

Voyons donc, ce Chabert-là me dit quelque chose de... négatif, mais quoi ?

Alors, je cherche un peu sur le net et tombe sur cette information : condamnation pour recel d’abus de biens sociaux. Tiens donc, un élu qui abuse du bien commun. Privé de droits civiques et civils. Et le voici qui se représente dans ma ville.

Non, franchement, c'est incroyable de voter pour un homme qui a été condamné pour malversation dans l'exercice de ses responsabilités.
Voter pour lui, ressemble à donner les clés de sa maison à un voleur.
Ma femme pense qu'on peut voter pour quelqu'un qui a mal agit dans le passé, car le passé est... passé.
Oui, on pourrait, s'il s'agissait d'un accident de voiture ou d'amende non payée. Mais là, le sujet est l'abus de biens sociaux. Ce qui est bien la démonstration de sa façon de gérer les biens des citoyens. Et la justice a parlé.

Mes chers concitoyens, pitié pour nous !!! Ne votez pas pour lui !!!

D'autre part, je reste stupéfait que les gens ne votent que pour un parti alors que cette élection concerne le député qui nous représente à l'Assemblée. Il faut voter pour une personne et non un parti.

Et comme c'est parti (facile, celle-là, non ?), l'exécutif va avoir un législatif tout acquis. De quoi se passer facilement de tout débat contradictoire et démocratique.
D'autres avant sont arrivés au pouvoir par des voies légales et s'en sont accaparés avec de bien funestes conséquences.

Est-ce l'annonce de la mort de la démocratie en France ?

samedi 9 juin 2007

A l'inconnu de Saint-Antoine qui se pose des questions peu philosophiques

La question posée au moteur de recherche est :
un mec se branle devant moi que dois je faire je suis un homme

Vous vous en doutez, cher inconnu de Saint-Antoine, la réponse est multiple et, j'ose le dire sans rire, dépend entièrement de vous.

Il m'est arrivé souvent, moi qui suis un homme, de voir un autre homme se branler devant moi. Tiens, pas plus tard qu'hier. Je suis, la plupart du temps, assez content d'un tel spectacle.

Mais je sens dans votre question comme une angoisse existentielle. Celle d'être un homme.
Assumez votre condition masculine et charnelle. Écoutez votre for intérieur.

Voilà donc deux hommes, un qui sait et l'autre qui ne sait pas.
S'il se branle, c'est qu'il sait.
Essayez donc de savoir à votre tour en optant pour une des deux actions suivantes :
- branlez-vous vous aussi à quelques distances
- allez tâter cette queue qui n'est pas la vôtre.

Après avoir accompli l'une des deux actions, voire les deux, vous serez un homme qui sait.
Oui, vous saurez si cela vous plaît ou non.

Si cela vous plaît, vous en tirerez tout le plaisir possible.
Si cela vous déplaît, déclinez toute offre future, de façon polie, en faisant demi-tour.

Je sais tout l'émoi d'une première fois, d'une première rencontre. On tremble, on respire vite, on a presque la tête qui tourne. Le trouble que vous ressentez est donc entièrement normal, ne renoncez pas.

Cher inconnu de Saint-Antoine, j'espère vous avoir été d'une aide opportune, et comme nous habitons le même département, je suis ouvert à toute proposition de rencontre pour poursuivre la discussion.

Gratin d'aubergines

J'ai déjà donné cette recette du gratin d'aubergines. La voici plus illustrée.

Pour 6 personnes

Ingrédients :
- 3 aubergines de bonne taille
- 600 grammes de viande hachée
- deux boîtes de pulpe de tomates = 800 g + sauce tomate = 100 g
- 2 ou trois oignons
- herbes de provence, sel, poivre, etc
- gruyère râpé (crème fraîche)
- lardons en dés
- huile d'olives

Temps de préparation : 40 mn
Temps de cuisson : 45 mn

Couper l'oignon assez finement et le faire blondir avec les lardons.

Pendant ce temps, éplucher les aubergines et les débiter en tranches dans la longueur.

Prendre des poêles à crêpes (pour le revêtement) ou tout autre poêles antiadhésives. Ne pas mettre de matière grasse !

Faire cuire les lamelles d'aubergines, de manière à ce qu'elles soient légèrement brunies sur chaque face.



Une fois les oignons cuits, rajouter la viande hachée en la pitrognant du bout des doigts.
Écraser les morceaux selon la grosseur voulue.



Rajouter la sauce tomate et la pulpe de tomates quand la viande est cuite (ou presque). Ne pas oublier de saler et de mettre les herbes de provence, poivre et tout autre épice qui vous plaît.



Faire préchauffer le four à 220°C.

Lorsque les lamelles d'aubergines sont cuites et grillées, on peut passer au gratin.

Dans un plat assez grand et allant au four, sur un fin filet d'huile d'olive, il faut alterner les couches :

- Viande et tomates
- aubergines
- gruyère (et crème facultative)


Terminer par du gruyère.

Enfourner pour 45 minutes à 220°C.

Lorsque c'est cuit, sortir le plat du four et laisser reposer un quart d'heure avant de servir.

Bon appétit.

Si vous faites cette recette, laissez vos impressions et racontez ce que vous avez changé ou gardé. La cuisine est une matière vivante avec ceux qui la font !

Bonne odeur

Pour une fois (on peut aussi dire : une fois n'est pas coutume), je ne vais pas râler, bien au contraire.

Hier soir, rando roller dans les rues de Lyon. Comme chaque vendredi, enfin si j'y vais...

Juste dans la montée (bin si, ça monte, car si tu pousses pas, tu reparts en arrière) du Cours Gambetta, après le tram et ses fabuleux rails, un jeune homme m'interpelle pour un renseignement. Il souhaite savoir où se trouve le quai Claude Bernard. Ne riez pas, mais j'ai séché. Heureusement, il avait un bout de plan avec lui et j'ai pu lui indiquer facilement, d'autant qu'on y était presque (sur le quai !). "Excuses-moi, Je te tutoie." me dit-il en souriant. Ah oui, très sympa ce garçon-là :) !
Il cherchait une rando démarrant à 21h. Mais pas celle de GR, non, celle de LER qui est d'un niveau nettement plus fort. Ah !? Dommage, il avait l'air très sympa et mimi (en plus).
Au passage, si vous cherchez une assosse de roller pas loin de chez vous, jetez un oeil ici.

Peu de monde sur la place Bellecour malgré le temps chaud et dégagé. Ce doit être un effet des examens en cours ou tout proches.
J'en profite pour appeler Y et lui laisse un message. Puis j'appelle Rick. Il ne se pacsera pas en juin, à cause de questions financières. Tant pis, du moment que lui et Philippe sont en grand amour.

La rando se balade par des rues connues et d'autres nouvelles. Je repère des jeunes qui pourraient en être. En tout cas, ils sont vraiment mimi tous les deux.
Et puis, nous remontons l'avenue Berthelot, du quai du Rhône jusqu'à la route de Vienne. Et là, je n'en crois pas mon nez : ça sent bon !!!
Tous les arbres sont en fleur, et ce sont des tilleuls. Quelle bonne idée que d'avoir mis des tilleuls en ville pour nous changer de la puanteur des voitures et des saloperie de platanes. Les arbres ne sont pas encore très grands, mais ils produisent de belles fleurs.
Même constat avenue Adolphe Max, près de la cathédrale. Respirer devient possible.
Ce qui est souvent le cas en rando, car, comme les rues sont bloquées, il n'y a pas de voitures devant nous, ce qui nous épargne les hydrocarbures nauséabonds des pots d'échappements des voitures.

Pont de l'Université, je m'arrête pour observer le flot des patineurs quand un beau cadra bronzé-moule-boules s'arrête aussi et se place derrière moi. Ca m'ennuie de ne pouvoir le voir et je change de position alors que ses enfants le rejoignent. Pas mal, mais je n'ai pas le temps.

Je suis resté silencieux pendant toute la rando. Sauf lorque Emilie est venue me dire bonjour.
Emilie a passé des mois à tourner autour de mon fils J² qui n'en voulait pas et qui était déjà avec sa copine. A chaque rando, elle me demandait des nouvelles de J². Puis, elle est allée voir si l'Espagne proposait des auberges accueillantes. On est resté sans nouvelles, puis hier soir, la revoilà. Je me rappelle qu'elle avait été surprise de me voir avec Ludo main dans la main. JE vois qu'elle a passé le cap.
A peine la conversation commence qu'on entame une légère pente rue de la Madeleine. Elle voit passer une de ses copines qui nous double et lui demande si elle a besoin d'aide. Mais la copine ne répond pas et Emilie arrive trop tard à sa hauteur pour la rattraper avant sa chute. Bon, effectivement, elle avait besoin d'aide... Je ne les ai pas revues. Et puis nous sommes passés devant la caserne des pompiers, où un seul était dehors, les bras croisés.

Bonne rando, tranquille.
Je suis rentré à la maison un peu avant 23 heures, dégoulinant à cause de la chaleur et du sac à dos.

jeudi 7 juin 2007

Le bac 2007

Ma fille T² est en train de passer le bac. Depuis le début de la semaine, elle a attaqué les épreuves techniques dans son labo.
Mardi, nous avons déjeuné tous les deux ensemble.

La semaine prochaine, ce sera les matières plus classiques, à commencer par la philo.


Si si, elle est sur cette photo !

Maintenant, je croise les doigts !!!

Elle n'a pas l'air de s'en faire plus que ça. Il lui reste quelques tout petits jours pour réviser.

Sauté !

J'ai fait sauter le point ce matin.
Les lunettes sur le nez, pour y voir un peu plus net, j'ai coupé le fil avec une paire de ciseaux pointus.
Une grande réussite.

Aux urnes !!!

On va remettre ça ce dimanche. Encore voter pour ou contre, utile ou désespéré.

Les enveloppes sont arrivées par la poste.
Dans la mienne, le paquet de bulletins est bien un paquet, mais d'un seul candidat.

Serait-ce une incitation ? Voudrait-on me tenir la main ?

Même pas quelqu'un pour qui je pourrais voter. Même pas.

La clef de Saint Georges

Sur la plage abandonnée, je me repose sous le soleil.
Parfois, des bruits sur le gravier me font réouvrir les yeux.
Un mec, deux mecs, des mecs quoi !

En voici un qui est tout nu, portant ses vêtements froissés dans une main.
Rien de transcendant par devant. De dos, le spectacle de ses fesses nues et blanches me fait presque rire. En tout cas, il en a une paire qui semble très ferme.
Il me fait penser à un lapin.

Un peu plus loin, il a dû trouver de quoi s'occuper, car quelques minutes plus tard, je le vois qui va se rincer dans l'eau du lac. Je me demande avec qui il a transformé l'essai et c'est une femme qui a gagné le gros lot. Elle doit bien avoir soixante cinq ans et ressemble à une barrique sur pattes.

Je me rallonge mollement et vois arriver vers moi le monsieur au fessier d'albâtre. Il me demande de lui donner les clés que je trouverai, si par hasard j'en trouvais. Et le voilà reparti en sens inverse, habillé cette fois, à la recherche de ses clés...

Même mon plus proche voisin de plage a été alerté et jette un oeil jusque vers ma serviette. Il paraît que ce sont les clés de son camion et que son patron ne va pas être content.

En retournant au boulot, je rencontre ce même homme, en train de courir comme un dingue sur le bord gauche de la route. En m'entendant, il se retourne et fait le signe de l'auto-stoppeur. Je m'arrête et une assis à côté de moi, tout en sueur, il m'en dit plus. Il a effectivement perdu la clé de son camion, quelque part pendant qu'il marchait. Il a encore du boulot cet après-midi, mais ne sait pas comment joindre son patron.
Je l'emmène jusqu'à son camion, à toute petite vitesse des fois qu'on verrait sa clé sur le sol.
Son engin est garé sur le premier parking à la sortie de l'autoroute. Bon sang ! Il a marché pendant un bon nombre de kilomètres ! Il tient la forme, le bougre.
En attendant, il cherche comment se tirer de ce pétrin et se demande s'il ne va pas téléphoner à sa femme pour qu'elle appelle le patron. En même temps, il est bien conscient que cet endroit est connu pour offrir des occasions de turlutte à qui en veut. Avouer qu'il est là, c'est avouer qu'il cherchait un coup, voir même à tirer un coup.

Le camion est bien à sa place, sagement sur le parking. Cabine et remorque. Je dépose le malchanceux et lui tends mon téléphone pour qu'il puisse appeler quelqu'un. Il le prend et dit finalement ne pas se rappeler du numéro de sa femme. Mouais, je crois surtout qu'il ne sait pas comment expliquer sa présence ici.
Je le laisse donc, il pourra toujours aller au haras tout près.
Juste avant que je parte, une cabine de camion vient reprendre sa remorque. J'avais remarqué cette cabine sur un autre parking. Celui-ci a trouvé un moyen plus simple de se déplacer.

Moralité : si tu enlèves ton froc, fais gaffe à tes clés !

mercredi 6 juin 2007

Petites joies simples

En ce moment, la nature me donne des joies simples et pures.

Le printemps a laissé la place à l'été avec un bon mois d'avance.

Sur mon balcon, la passiflore enchaîne, jour après jour, la floraison des ses boutons. Une fleur ou plus quotidiennement. Je ne me lasse pas de regarder combien celles-ci sont délicates et élaborées.

Dans le même bac, une rose trémière a poussé de graines tombées là deux ans auparavant.. Sa longue tige se termine pas des fleurs blanches qui s'ouvrent peu à peu du bas vers le haut. Le pollen jaune abondant s'écoule comme un nectar dans les pétales immaculés.

Et pour couronner le tout, devant mes fenêtres, le tilleul en fleur exhale son parfum fort et sucré. Dès qu'on entre dans l'appartement, cette odeur nous accueille et fait fleurir un sourire de satisfaction.

Je n'ai pas les bras assez longs pour ramasser de quoi me faire des infusions...

mardi 5 juin 2007

Râles du matin

En allant en voiture au travail ce matin, j'ai eu l'occasion de râler trois fois contre des femmes.

La première fois a été provoquée par une femme tenant deux enfants par la main. Elle venait de descendre du bus et entreprenait de traverser la rue, sur les bandes blanches, alors que les voitures circulaient et avaient le feu vert. Elle avait donc le feu rouge des piétons, mais s'était quand même avancée devant le bus et tendait le cou pour voir si elle pouvait s'élancer de l'autre côté de la rue. Quelle inconsciente !!! Je ne comprends pas qu'une mère de famille mette en danger la vie de ses enfants.
J'ai donc dis tout haut "Regarde-moi cette bonne femme, quelle conasse !".
C'est pas très joli, hein ?
D'autant que, fait rare, ma femme était assise à côté de moi...
Elle n'a rien dit, heureusement.

Bien après avoir déposé ma femme pendant un feu rouge, je croise une deuxième femme en voiture au milieu d'un giratoire. Elle s'avançait mine de rien, forçant le passage. Pour un peu elle me rentrait dedans et quand je lui ai jeté un regard noir, elle prit sa tête de poule étonnée. Comme si elle découvrait d'un seul coup où elle se trouvait.
Là aussi, j'ai proféré une sentence bien venimeuse à son encontre.

La troisième ....se qui a reçu mes encouragements s'était tout simplement arrêtée au milieu d'un carrefour plutôt qu'avant, provoquant le blocage des voitures qui arrivaient de l'autre rue. Et donc de moi, puisque je voulais tourner. Un homme l'a finalement klaxonnée en lui faisant signe de se reculer, ce qu'elle a bien compris puisqu'elle s'est avancée.

Là, j'ai trouvé que le taux de rencontres féminines désagréables était atteint pour la journée.

Eh bien pas complètement puisqu'une de mes collègues de travail s'est demandée si elle n'allait pas me lâcher la porte, qu'elle tenait, sur le nez. Elle ne l'a pas fait mais me l'a dit et m'a payé un café.

Ce matin, ce sont des femmes qui m'ont chauffé, demain se sera peut-être des hommes... serais-je misogyne ?

Au bout de

cinq jours d'abstinence, ça commence à déborder !!!

Je m'en donne encore autant pour reprendre le cours habituel des choses.

Demain ou après-demain, je fais sauter le point. J'en ris d'avance...

lundi 4 juin 2007

Un fait exprès !

J'en étais sûr, mais j'ai quand même tenté.

Le temps plus clément aujourd'hui m'a incité à la bronzette.
J'ai hésité un moment, me disant que si j'allais là-bas, je risquais de rencontrer quelqu'un et que ce n'est pas le moment de jouer du pipeau (à cause de vous savez quoi).
Je me suis donc blindé et convaincu de ne pas bouger de ma serviette et de rester sage comme tout un album d'images.

C'est sans compter avec la réalité.

J'étais en train d'entrer sur le parking lorsqu'une voiture en sortait. En me croisant, le conducteur me regarda et nous nous sourîmes (si si, c'est français).
Je me gare et descends de la voiture.
Il fait demi-tour et se gare à côté de moi.
Je prends mes affaires de plage dans le coffre, il descend et vient discuter. Il a l'air conquis.

Mais Pourquoi ???

Je ne suis pas allé à la plage. Il m'a invité à prendre un café chez lui.
Je lui ai dit que, non, aujourd'hui je m'étais promis de ne rien faire. Il a compris.

Une fois chez lui, le courant passant normalement, je lui ai expliqué la situation temporaire.

La suite ? A voir, on se rappelle. Il est favorable autant au plan café qu'au plan cul(ture). Il n'a pas eu l'air effarouché. Une date est fixée. Il parle de passer la nuit ensemble...

Quant à moi, je suis mitigé, mais je me soigne.

dimanche 3 juin 2007

La chasse à la bouée

Ceux qui me connaissent en chair et en os savent que chez moi on trouve plus d'os que de chair.

Mais dans la mesure où je suis de la gent masculine, je fais donc des réserves de graisse sur le bide. Et je n'aime pas du tout le résultat sur moi. Et généralement pas plus sur les autres.

Comment donc perdre ce surplus ?

Deux moyens à mettre en oeuvre en même temps :

  • faire une activité physique qui fait transpirer ou en tout cas réchauffe. Pour ma part, j'aime bien le roller ou la marche à pied.
  • manger correctement sans excès et surtout ne pas grignoter entre les repas.

Ce qui produit un très bon effet dans mon cas, c'est d'arrêter tout grignotage entre les repas.
Car ces gâteaux ou fromages ou cacahuètes ou biscuits sont en trop dans une alimentation correcte et le corps s'empresse de stocker le surplus.

Si je veux grignoter, il vaut mieux prendre une pomme ou éplucher des carottes.

Un environnement adapté aide à passer l'épreuve.

Par exemple ma femme, qui se fout de savoir si ma bouée s'arrondit ou non, a une attitude ambivalente.
C'est elle qui achète les gâteaux en faisant les courses. Quand je les mange, elle me le fait remarquer, car il faudra qu'elle en rachète. Quand je n'en mange pas, elle me le fait aussi remarquer, car je ne fais pas honneur à ses achats !

Pas simple.

L'autre jour à la pharmacie, j'ai remarqué sous mon nez un présentoir de chocolats hypocaloriques. Je dis au pharmacien que ce genre de friandise, chère, pousse les gens à manger plutôt qu'à gérer leur alimentation. car je pense que plus on mange, plus on a envie de manger. Il confirme ce que je dis en m'assurant que certains personnes ne peuvent s'en passer. Le pharmacien est donc un dealer de chocolat. Joli métier...

Après une bonne semaine d'arrêt de ces friandises sucrées, je vois déjà le résultat. Au moins un kilo de parti. Mais ce n'est pas le poids qui compte, c'est que la bouée fonde et ne revienne pas.

C'est pas tout ça, il est presque midi, j'ai faim moi.

vendredi 1 juin 2007

D'un oeil à l'autre

Semaine de temps gris, pluvieux et froid.

J'ai quand même pu me mettre au soleil mardi et, bonne surprise, fait une rencontre chaude au bord de l'eau. Le peu d'affluence nous a permis de rester sur la berge, debouts. Un peu bref et ponctué par un "ça fait du bien" par cet homme au torse rasé et au prépuce recouvrant joliment son gland. S'il avait daigné enlever ses lunettes, j'aurais pu voir leur couleur.

Par contre, les autres jours, la pluie ne m'a permis que de faire un tour au parc. Où j'ai pris des photos et repéré chaque jour un homme qui...
Jeudi, il n'était pas discret, planté au milieu de l'allée à se caresser. J'étais dans la contre-allée, et je reconnais que je suis resté un peu à le regarder. Plus il insistait en me suivant des yeux, plus je prenais des photos des arbres. Autant dire qu'il m'a laissé froid.

Vendredi, à peine arrivé, un homme à l'aspect fragile et aux cheveux mi-longs change de direction et partage un instant mon espace. Vu de plus près, il n'est pas d'un charme certain et l'examen des érables n'y changera rien. Je le laisse là et rentre au boulot.

En remontant dans l'ascenseur, je suis en charmante compagnie d'un jeune collègue de travail. Je crois me rappeler qu'il a un beau cul et je vois encore que son sourire est lumineux.

D'ailleurs, ça me rappelle qu'hier, je me suis trouvé dans un ascenseur avec un jeune gars blond aux yeux bleus. Pas mal. Mais je suis trop réservé pour avoir tenté quoi que ce soit.

Il est toujours intéressant de croiser des personnes. Parfois, c'est glauque, d'autres fois c'est banal.