jeudi 31 mai 2007

Bio

Non je ne vais pas parler de culture, mais de biopsie.

C'est en fait la troisième fois qu'un médecin me pique un bout de moi pour le faire analyser.
Ça c'est bien passé. Une piqûre, puis je me suis senti plus léger (hé bin !). Le morceau a fini par couler dans un flacon rempli d'un liquide jaune.
Il reste un point que je ferai sauter dans cinq jours.

Une photo ? Bien sûr, mais pas ici ! Ceux qui savent sauront la trouver.

Des détails ? Sur la photo. Il n'y a pas de mot pour décrire ...

Maintenant, je suis impatient de connaître les résultats.

En attendant, bétadine et ... ceinture (c'est un indice, à prendre au troisième degré).

mardi 29 mai 2007

Quand un ami frappe à la porte

Samedi, je devais aller acheter des places pour le spectacle de Joan Baez en juillet et le prix le moins cher est celui des caisses de l'amphithéâtre romain.
J'ai donc donné rendez-vous à Y au pied de l'amphithéâtre, puisque nous allions passer le samedi ensemble.

Il était là avant moi. Derrière des lunettes de soleil. Sur les pavés de la voie romaine.
Sitôt les billets achetés, nous avons remontés les gradins tout en discutant. Il m'a donné de bons tuyaux pour choisir les places où se mettre. Arrivés au parking, tout en haut, nos voitures étaient pratiquement côte à côte, comme un signe.

Sur l'esplanade de la basilique de Fourvière, la foule joyeuse qui s'y trouvait nous a fait comprendre pourquoi les places de parking étaient si rares ce samedi matin. Une célébration de la confirmation avait eu lieu.

Alors que les gens quittaient la basilique, nous y sommes entrés et avons continué la discussion sur des sujets sérieux. Assis sur un banc, derrière un pilier. Bien sûr, je jetais un oeil à tout ce qui porte pantalon, cela va sans dire. Et j'ai repéré pas mal de "pédé", confirmé par Y. L'un d'eux avait des yeux bleus splendides, mais un bide rond enserré par son haut blanc. Rien n'est parfait.

Nous avons parlé religion, sexe, amour et aussi des dernières actualités nous concernant.
Entre la nef et la crypte... Cela ne s'est pas arrêté.

Puis la faim nous a poussés à chercher un restau. Rien en haut, alors nous sommes descendus par la montée du Gourguillon, jusque dans Saint Georges. Rien non plus. Sur la place de la cathédrale, nous avons fini par nous asseoir au Petit Rabelais. Nous en avons été ravis, tant du prix que des plats lyonnais et du serveur très sympathique. Une adresse à retenir pour y retourner.

Bien sûr, les sujets n'ont pas manqués entre Y et moi. A vrai dire, j'aime bien l'écouter.
Et cette fois-ci, je lui ai parlé de moments de ma vie que je ne décrirai jamais ici, juste par respect pour d'autres. Il a écouté même si cela ne fait pas partie de son champ d'expérience.
Et toujours un oeil sur ce qui se passe autour... Les voisins ont dû quand même entendre deux trois choses. Tant pis.
Une averse a traversé la place alors que de gros nuages noirs roulaient dans le ciel. Nous avons déplacé nos chaises de quelques centimètres pour rester sous le grand parasol rectangulaire.

Nous sommes remontés à Fourvière par les escaliers et le jardin du rosaire. Les roses sont belles et souvent blanches.

Nous avons laissé les cars de touristes pour nous installer sur le ruines du temple de Cibèle au dessus des amphithéâtres.
La conversation ne s'est jamais arrêtée. Je crois que cela ne tient pas d'une attitude bavarde, mais plutôt de l'envie de donner et de recevoir.
Je ne peux en rapporter ici le contenu, cela doit rester entre nous.

Bien sûr, j'ai fait des photos, et pour la première fois, l'objectif s'est arrêté sur Y.

Nous nous sommes quittés en fin d'après-midi, sans avoir eu besoin du grand parapluie de Y (tant mieux !).
A la prochaine rencontre !

J'ai l'impression d'avoir trouvé un ami, moi qui suis plus ours qu'un ours. Et j'aimerais le garder.

(les conversations continuent sur msn, mais c'est plus long et je ne suis pas toujours connecté)

Insistance

Cette fois, j'ai rêvé que mon appareil photo était cassé. Là, juste sur la vitre, brisée en deux.

Ça commence à bien faire !

lundi 28 mai 2007

Message onirique

Ces derniers temps, je rêve souvent d'avoir perdu une de mes possessions ou qu'un de mes objets favoris ne fonctionne plus.

Cette nuit, ou ce matin plutôt, j'avais perdu ma carte bleue... et ma femme.

Nous étions nombreux à préparer un spectacle dans une salle en gradins. En fait plusieurs groupes devaient se succéder, comme dans une fête scolaire de fin d'année.
Les répétitions se déroulaient bon-an mal-an dans cette grande salle qui ne semblait pas faite pour.

C'est à ce moment que je me suis rendu compte que ma carte bleue n'était plus à sa place dans mon porte-cartes. J'en parle à ma femme qui me rassure.

Plus tard, je suis avec elle sur une sorte de péniche miniature et très longue. Ma femme est devant et je suis à l'arrière, tenant le gouvernail. Le canal est vraiment très étroit et il est difficile de manoeuvrer tout en avançant. Tant et si bien que le devant de la péniche heurte le bord, et nous coulons. Ma femme ne réapparaît pas à la surface, je suis très inquiet. Finalement, je réussis à la remonter de l'eau. Ouf !

Quel rêve bizarre.
Je suis souvent confronté à des situations où je perds quelque chose et je me demande quelle crainte réelle m'habite.
Cette histoire de spectacle me fait dire que je suis peut-être souvent en représentation, montrant ce qui doit être vu plutôt que ce que je suis.
Moi qui n'aime pas les faux-semblants, je suis comblé !

Pour ma femme, je me dis que je devrais passer plus de temps avec elle et ne pas attendre qu'elle coule, suite à un accident, pour m'en préoccuper et lui témoigner un peu plus d'affectivité. Ces derniers temps ont été plus tendus.

Je sais que tout ça est influencé par ce que j'ai vu hier à la télé. Car on a eu droit au Titanic, qui ne m'intéresse pas du tout et que je n'ai vu que par morceau de 30 secondes, et aussi ce reportage à sensation où un bateau se fait couper en deux par un autre ce qui entraîne la disparition sous l'eau d'une jeune femme qu'on a vraiment cru perdue.

Aujourd'hui il fait froid, il pleut. Je vais essayer de faire la sieste.

samedi 26 mai 2007

Sévérité

PARIS (Reuters) - Le gouvernement a demandé que la plus grande sévérité soit exercée contre le responsable de la mort d'un motard de la gendarmerie qui aurait été renversé par un automobiliste en fuite dans le département de la Creuse.

Le gouvernement fait donc aussi la justice ?

Il condamne sans jugement ? Sur des on-dit non vérifié ?

"Comme l'a demandé le président de la République, le gouvernement veillera à ce que la plus grande sévérité soit exercée contre ceux qui, comme l'auteur de cet acte odieux, n'hésitent pas à détruire des vies pour échapper à leurs responsabilités", dit François Fillon dans un communiqué.

Le président demande, le gouvernement veille et le ministre communique.
Sur un fait divers. Regrettable, mais fait divers.

Maintenant, on sait que cette mort est due à un accident entre deux motards. Tragique et triste.
Quelle pirouette va encore faire ce président pour effacer cette bourde ? Et comment gouvernement et ministres vont-ils la faire à leur tour ?

Comment peut-on faire confiance et avoir foi en des gens qui menacent et condamnent ?
Ah, oui, on peut toujours se laisser bercer par les médias qui jouent si bien des rumeurs, des sentiments, du sensationnel, du paraître et répandent à l'envi les propros démagogiques du pouvoir.

Car après Cannes et ses paillettes, on a Laurent La Grosse et sa poussière.

Médias, dealers de l'opium du peuple.

J'ai de nouveau mal à la France.

Nouveautés bloguesques

Je viens de faire deux aménagements sur mon blog.

En haut, une belle bannière débute la page. Elle provient de la photo de l'étoile puis d'un très bon travail de mon fils.
Il s'est mis à faire des bannières pour des inconnus qui le lui demandent sur un forum et il a bien voulu guider ma main pour aider à réaliser celle de son papa.

J'ai aussi trouvé un moyen de masquer les textes, en partie ou totalement, que je ne veux pas accessibles de prime abord lorsqu'on découvre mon blog.
J'ai vraiment cherché longtemps et je ne suis pas fortiche en html/css/script.
Pour le lecteur, il suffit de choisir "Afficher le texte" dans la liste déroulante ou, par défaut, on lit "Masquer le texte". Pratique et cela fonctionne.
Je veux bien passer mes bouts de codes à ceux qui me le demanderaient.

Je continue à vouloir faire évoluer la présentation de ce blog, bien que beaucoup d'aspects techniques dépassent mes compétences.

vendredi 25 mai 2007

Quand on est con, c'est dommage de ne pas en profiter !

Avis, ceci est une maxime à appliquer comme un théorème.

Café en terrasse

Après quatre jours de bronzage et donc de voiture, j'ai changé pour un rendez-vous tout près de mon boulot et donc vélo.

Un rendez-vous avec un homme qui m'a contacté sur biiiip il y a quelques jours de ça.
Malgré une série de photos où il paraissait habillé et mignon, ces messages étaient bourrés de fautes. Voilà une chose qui me rebute, même si moi aussi je sais faire des fautes.

J'ai donc été assez évasif, mais il a su se montrer patient jusqu'à ce qu'on se voit.

Il est donc venu me rencontrer vers mon travail. Je l'ai reconnu sans problème et il était à l'heure.
Nous nous sommes installés en terrasse et avons pris chacun un café.
Puis, il a parlé en abondance de lui, de ses ex, avec beaucoup de vie.
(Le nombre de beaux mecs sur le trottoir est très supérieur à ce qu'on voit dans les grandes surfaces.)

Son histoire, que je connais très partiellement, me laisse perplexe et plein de questions.
Voilà un homme de quarante ans qui est en arrêt maladie de convenance et qui ne trouve que des petits boulots sans avenir. Côté sentiments, il s'entoure de tas de mecs qu'il pourrait aimer s'ils le lui demandaient mais ils sont trop loin ou déjà pris.

Je ne me sens pas attiré par lui, je ne l'ai rencontré que "pour voir" et sans rien promettre. Il a bien assez de propositions pour ne pas s'ennuyer. Je n'aurais ni apporté, ni retiré quoi que ce soit à sa vie.

Il a mon numéro de téléphone, il me rappellera pour un autre café. Je verrai bien, mais s'il oublie, je ne lui en voudrai pas.

Ce n'est pas lui...

jeudi 24 mai 2007

Cloque

Ce Renaud-là chante ces paroles-là :

Quand j'promène mes mains d'l'autre côté d'son dos
J'sens comme des coups d'poing, ça bouge
J'lui dis: T'es un jardin, une fleur, un ruisseau
Alors elle devient toute rouge
Parfois c'qui m'désole, c'qui m'fait du chagrin
Quand je r'garde son ventre et l'mien
C'est qu'même si j'dev'nais pédé comme un phoque
Moi, j'serais, jamais en cloque...


Je passe sur les explications de l'origine possible de l'expression "... comme un phoque" pour ne regarder que cette partie de son anatomie : son ventre.

Il m'est souvent arrivé de voir un mari prendre du ventre en même temps que sa femme (en cloque).

Ce terme de cloque n'est pas très heureux, cloche aurait été mieux car rappelant les choux placés sous cloche pour les faire pousser (ainsi pour le petit bébé).

Veut-il nous dire que pour avoir un enfant, il faut un homme et une femme ?
Le clonage a montré que non.

Mais, même s'il devenait comme il le dit, ce qui manquerait n'est pas l'embryon mais bien plutôt le contenant pour le recevoir : un utérus. A défaut de cervelle (pour le mec).

N'en reste pas moins que tout ça est dommageable pour le phoque et pour le pédé.
Car ces phrases toutes faites que tout le monde croit comprendre sont de gentilles insultes dites avec le sourire.

Je souris quand même, sans m'arrêter sur ce coup-bas.
Pov' cloque, m'enfin...

mercredi 23 mai 2007

Qu'en est-il de cette V4 ?

Comme je le disais précédemment, Free m'a fait parvenir la version 4 de la freebox. Comme ça, sans contrepartie.
Ça doit cacher quelque chose, comme le passage de la TV en mpeg4 au lieu du mpeg2.
Mais je ne vais pas me plaindre. Enfin, pas trop.

Free m'avait envoyé un mail le vendredi que je n'ai lu que le lundi d'après. Le texte était tellement bête que j'ai cru à une blague.
Je suis allé sur mon compte free pour constater qu'une freebox était en cours d'envoi, avec un numéro colissimo de La Poste.
Je suis allé voir où en était la livraison et j'ai pu constater qu'elle était à 4 kilomètres de chez moi.
J'en ai profité pour m'inscrire au suivi par mail qui permet de recevoir un mail à chaque événement sur le colis.
C'est comme ça que j'ai vu, le mardi matin, que mon colis serait présenté une deuxième fois le ... mardi.
Bon, je l'aurais peut-être le soir, sauf que le mardi, il n'y a personne à la maison.
Par contre, le facteur n'a pas laissé d'avis de passage le lundi. Bizarre quand même.

Mardi soir, un avis de passage m'indiquait que, n'étant pas là, le colis serait disponible le ... mercredi à partir de 16 heures au bureau postal du coin, soit le lendemain.
C'est donc le mercredi en fin d'après-midi que le colis a été récupéré.
Faisons le calcul : envoyé le vendredi, arrivé dans les parages le lundi, récupéré le mercredi. Soit 3 jours pour livrer le colis dans un périmètre de 4 kilomètres.
Je soupçonne fortement qu'aucun passage n'a eu lieu le lundi.
Pas fortiche La Poste. Avec ça, on va encore y supprimer des emplois, le service va encore se dégrader et tout passera au public.

Le colis était petit et léger. La freebox est toute minuscule.
Je déballe, débranche l'ancienne V2, branche la nouvelle V4.
La mise en route se fait un peu attendre, mais tout fonctionne parfaitement : internet, télé et téléphone. Génial !

En attendant le colis, je m'étais renseigné sur les nouvelles fonctionnalités de cette version.
J'en ai repéré deux : le freeplayer et le multiposte. Peut-être y en a-t-il d'autres ?
Le freeplayer permet de regarder sur sa télé des vidéos de son pc, et le mutiposte permet de regarder sur un ou plusieurs pc les chaînes télé de la free.

Pour ces deux services supplémentaires, je télécharge le logiciel ad hoc, valide une fois de plus les CVG (conditions de vente) et me lance dans l'aventure en suivant le mode d'emploi trouvé sur le net.
Hélas, le multiposte ne fonctionne pas du tout, la liste des chaînes refusant d'apparaître.
J'essaie plusieurs solutions dont une concernant le triggering des adresses dans mon routeur wifi (un syslink). Rien.
Ce soir, je fais encore un réglage en enlevant tout et hop! les chaînes apparaissent ! Quel progrès !
Je déchante très vite car le logiciel passe en boucle toutes les chaînes sans pouvoir les lire, et surtout, la freebox déconnecte le routeur. Ensuite, plus possible d'obtenir une adresse ip. Ce qui m'oblige à arrêter la free et à tout relancer.
Je laisse tomber le multiposte, je retenterai plus tard... Si quelqu'un a des idées sur ce sujet, je suis preneur.

Puis je me lance dans le freeplayer.
J'installe le logiciel, je configure le routeur suivant les instructions du site internet et je me bats un peu avec les touches de la télécommande de la freebox.
Jusqu'à pouvoir enfin voir sur ma télé la liste des répertoires de mon pc.
Houuuuu ! Je me réjouis.
Mais impossible de voir les fichiers .avi, seulement certains .jpg (et pas tous).
Je fais joujou avec tout ça un bon moment et n'obtiens pas d'autre chose que l'affichage de quelques images.
C'est un début, mais ce n'est pas assez pour pouvoir utiliser quoi que ce soit.

Essais non réussis pour ces deux fonctions. Je vais encore y passer du temps pour faire marcher le bazar.

Côté télé, téléphone et internet, la V4 n'a pas changé quoi que ce soit.
La télé est très bonne, le téléphone aussi. Le débit internet me paraît perfectible.
Et ma plus grosse déception vient de la télécommande qui est la même que celle de la V2, et mon plus grand contentement est quelle est bien plus puissante. Comme quoi...

mardi 22 mai 2007

Ces nouveaux quais du Rhône

On en parle depuis le début des travaux de ces aménagements du quai gauche du Rhône dans Lyon.
Maintenant que ce quai est inauguré, il est temps d'aller y faire un tour en ROLLER.

Ils l'ont clamé haut et fort : de Gerland à la Feyssine en vélo et roller.
Je veux voir, mais je n'y crois pas.

Nous voilà partis, Ludo et moi, à l'aventure et pour la découverte, ce vendredi après-midi.

Il y a foule, tout le monde doit avoir pris le pont de l'ascension.

Premier constat : le travaux ne sont pas finis. Pour descendre du haut du quai au bas du quai, rien n'est roulable pour nos rollers à cet endroit.

Une fois sur la piste, les planches nous indiquent la limite à ne pas franchir. Mais si on la franchit, on risque de se vautrer sur les jolis galets... Heureusement ici, les piétons et les roulants ne sont pas sur la même voie.

Voici un aperçu de ce magnifique revêtement spécial piétons. Tout le monde peut remarquer qu'il n'est pas praticable par des rollers.

Ici, on peut admirer la superbe descente en pavés, interdite aussi aux rollers. D'autres descentes possèdent heureusement une bande de goudron d'un mètre de large.
On peut voir qu'à cet endroit, les piétons sont aussi sur la piste cyclable.


La foule serpente et divague gentiment. C'est marrant ces espaces verts qui ne sont pas accessibles.


Les gradins attirent les passants qui viennent s'y reposer. Ça, c'est plutôt pas mal.



Les enfants sont contents de pouvoir se tremper les pieds dans l'eau peu profonde. Ils n'évitent malgré tout pas les chutes sur ce sol trop glissant.
On peut remarquer que la part belle est faite à l'eau au détriment de la promenade. Encore un espace réduit pour les roulants et même pour les passants.

Je n'ai pas pris de photos de ces endroits ou la piste se coupe en deux sentiers distincts. On se retrouve alors avec un espace extraordinaire d'un mètre de large pour croiser les autres. Je doute que les concepteurs aient jamais fait du vélo ou du roller ailleurs que dans leur têtes.

Plus loin, ils ont été jusqu'à pousser le vice - oui, c'est vicieux ! - à marquer le milieu de la piste avec des clous en métal. De quoi se casser la gueule si on roule dessus en roller. D'autant qu'on est sans cesse obligé d'aller de droite et de gauche pour éviter les gens ou tout simplement pour les dépasser.

La dernière partie, entre le pont de la Mulatière et le parc de Gerland, est en TERRE !
Rien n'a été fait ici, ce n'est donc pas praticable pour nous. D'ailleurs, Ludo préfère marcher dans la pelouse. Voici l'arrivée dans ce parc.


Bilan de cette course :
- y aller à 5 heures du mat' pour ne rencontrer personne
- les accès sont difficiles
- les pièges sont nombreux
- tout n'est pas roulable
- c'est carrément trop étroit par endroit
- il y a des gens partout, dans tous les sens
- le nouveau goudron est bien lisse, donc agréable

Ma note : 5/10
Mon conseil : à éviter si affluence
Mon avis : pas du tout sécurisé, soyez très prudents !

Pour ne pas rester sur ces impressions en demi-teinte, je propose cette compensation :


Prenez ce qui vous convient.
A noter qu'ils sont tous les deux, mais chacun dans sa bulle.
Sont-ils déjà blasés l'un de l'autre ?

Nous sommes rentrés par l'avenue Jean Jaurès et ses bons trottoirs.

mardi 15 mai 2007

Ya pas que ça

C'est vrai, quoi ! Câlins et caresses sont importants, mais il n'y a pas que ça.

Donc, petit récit des jours passés.

Vendredi soir, rando roller. La forme est là, tant mieux parce que je pars un peu en retard de chez moi. De toutes façons, je suis encore en avance au rendez-vous de la place Bellecour. La foule se presse, un gars vient me dire bonjour, puis un deuxième se joint. Nous parlons des randos précédentes. D'un coup d'oeil derrière moi j'apperçois un mec musclé du torse. Hum, celui-là en est. Me plaît.
Le parcours nous emmène sur les quais de Saône. Je retrouve le pecteux, mais le double. Au même moment me dépasse un grand avec LE t-shirt des artificiers de cette année. J'hésite à le suivre pour discuter avec lui car je ne verrai plus les pecs. Finalement, je perds l'un et l'autre.
Bien plus loin, me laissant aller vers la fin de la rando, je retrouve le porteur de beaux pecs. Il s'en voit un max et me fait peine. Je laisse tomber et repars à l'avant.
L'artificier se retrouve à côté de moi au alors que nous passons près de la préfecture. Je mets ma timidité de côté et entame la conversation. C'est bien un artificier et nous partageons nos expériences.
De retour à Bellecour, je ne revois pas le pecteux et je ne pense pas qu'il reviendra vendredi prochain.
Je suis content de la protection que j'ai mise sur l'emplacement de ma précédente ampoule, car je ne sens rien du tout cette fois-ci. Arrivé à la maison, je me rends compte que la protection n'est plus du tout au bon endroit. Et bien, l'essentiel est de ne pas avoir mal.

Samedi après-midi, nous allons en famille aux bons plants de Villeurbanne. Le parc de la Feyssine accueille des tentes et la foule qui vient se ressourcer en matière d'écologie. Les enfants sont les rois.
Mais pas tous. Alors que je regarde avec mon fils un spectacle clownesque sur le recyclage, un grand type ventru passe devant moi pour récupérer son petit garçon qui joue les filles de l'air. Le petit bonhomme marche en titubant. Le père l'attrape par une oreille et le traîne avec lui jusqu'à la poussette. Tous les deux pas, il se baisse vers le minot et lui frappe à plusieurs reprises la main que le pauvret a placé sur la main de son père pour avoir moins mal. On entend distinctement les claques. Une fois à la poussette, le père rit avec la mère alors que le garçonnet pleure et boude sur son siège. Je suis outré et dit tout fort qu'un couple homosexuel se débrouillerait mieux avec un enfant que ce père-là. Personne ne lui dit rien, moi non plus.
Plus tard, je vois passer la famille. Six enfants, que des garçons très jeunes. Je me doute qu'il faille tenir tout ce petit monde, mais pas par la violence.

Ensuite, nous traversons la digue-boulevard, attirés pas la musique des 24 heures de l'INSA.
Beaucoup de jeunes, beaucoup de jeux collectifs, des activités gratuites comme un voyage en montgolfière, un saut à l'élastique, un tour de gueule-et-dégueule. Les nageurs de water-polo sont... musclés et mouillés. Ah jeunesse ! Et pendant ce temps-là, les cyclistes tournent, les coureurs tournent, les rollers roulent (mais je ne les ai pas vu).

Dimanche après-midi, suite et fin des bons plants en centre ville. Je pensais y trouver le vendeur de plantes carnivores et lui acheter des saracénias. Mais il n'était pas là. Nous avons fait le tour des stands d'horticulteurs. Les plantes sont vraiment belles. Mais je n'ai besoin de rien. Le vent souffle en rafales violentes et nous envoie de la poussière dans les yeux et dans la bouche.
Il fait d'ailleurs tellement de vent que je mets un peu à l'abri les plantes de mon balcon. J'aurai quand même quelques branches cassées. J'en ferai des boutures.

Puis fin d'après-midi dans les bras d'un homme. Une suite ?

Lundi, il pleut à verse toute la journée. A verse !

Mardi, je récupère mes semelles chez le podologue. Je verrai à l'usage si mon équilibre s'améliore, si mon bassin se redresse, si mes genoux sont plus droits.
Peut-être que ça me remontera jusqu'à la tête ?
En tout cas, ce matin dans la douche, je me suis fait mal au dos. Juste en me lavant les cheveux. Ca m'énerve et j'ai encore un mal de chien ce soir.

Heureusement, je poste des photos et réponds aux commentaires sympas des visiteurs.

Demain, je vais chercher la freebox V4 qui va remplacer la v2. Mais j'en reparlerai quand tout sera fait.

vendredi 11 mai 2007

Où passes-tu tes vacances ?

Hé bien moi, je les passe en famille.

Mais Sarko les passe avec son copain milliardaire.

Ses vacances, il les avait annoncées comme une retraite, une mise à l'écart.
Et certains avaient même cru qu'il irait dans un monastère. Les naïfs.

Loin de se mettre à l'écoute des plus petits de ceux qui l'ont plébiscité, il se met aux pieds d'un milliardaire. De quoi ont-ils donc pu parler ? Qu'ont-ils projeté concernant leurs intérêts ?

Lui qui a crié haut et fort son amour pour la France n'était même pas là pour le 8 mai, commémoration de la liberté française retrouvée.
Et il se justifie : j'ai bien le droit, je n'ai de compte à rendre à personne.

Je ne l'aimais pas quand il était au gouvernement, et je vais le détester en président.

Je rentre en résistance : il n'est pas mon président.

Et je le redis : la majorité n'a pas forcément raison.
La connerie est le défaut le mieux partagé par tous.

mardi 8 mai 2007

Consomme, je le veux

Aujourd'hui, mardi 8 mai 2007, c'est jour férié en France.
Nous fêtons la victoire sur les allemands lors de la dernière guerre mondiale.

Ce jour férié est normalement chômé, ce qui veut dire qu'on n'est pas sensé travailler.
Autant dire que j'ai eu la chance de ne pas travailler ce mardi et de pouvoir poser une rtt hier. Donc repos de quatre jours et semaine de travail de trois jours.
C'est bien.

Que faire quand on ne travaille pas ?
Si c'est un dimanche, on peut pique-niquer, faire la grasse matinée, aller au cinéma, jouer à la pétanque, lire un bon bouquin, jouer en famille. Et bien d'autres choses.

Et justement, ces autres choses se précisent de plus en plus : il faut acheter !

Personnellement, je ne fais pas mes courses le dimanche. A deux exceptions près : le marché et le pain. Et c'est ma foi très rare.

Comment alors attirer le consommateur à acheter un mardi férié dans une grande surface ?
Il suffit de l'appâter par de l'argent.

Voilà une semaine, le lundi, je suis allé faire des courses dans cette grande surface. En passage à la caisse, avant même de savoir ce que j'avais dans le caddie, la caissière me remet un bon d'achat de 7,5 euros. Il n'est valable que le 8 mai dans ce magasin-ci uniquement. Par tranche de 50 euros d'achat.
Tentant, non ? Voilà le poisson ferré.

Nous y sommes donc allé ce matin, avant même l'ouverture.
Ce bon d'achat nous a quand même fait une réduction de 10,7 % , ce qui est un bon rabais.
En attendant, nous avons acheté.

Achat un jour férié.
Comment sont payés les employés ? Sont-ils tous volontaires, volontaires forcés ? J'avoue avoir pensé poser la question à la caissière.

Avec l'ouverture des magasins les jours fériés, combien de personnes sont-elles allées faire des achats ?
Combien de personnes ont-elles "fêté" ce 8 mai en allant participer à une commémoration ?

Nous sommes poussés vers la consommation, comme contenu ultime de nos existences.
Pour le plus grand bien des financiers.
Pas des travailleurs.
Qui travaillent et achètent les jours fériés.
Les veinards.

lundi 7 mai 2007

Mais pourquoi ?

Mais pourquoi ?
Peut-être quelqu'un a la réponse.

Samedi, c'était l'anniversaire de ma femme.
Nous fêtons tous les anniversaires de façon simple, en famille, autour d'un repas. Tout se termine par des cadeaux et des sourires.

Et comme toutes les fois, je suis en manque d'inspiration pour le cadeau de ma femme.
Je m'y suis pris trop tard pour avoir une chance de me rattraper.
Samedi après-midi, j'ai fait le tour des boutiques du centre ville et n'ai rien trouvé de joli. Les vêtements pour femmes ne sont que des fripes froissées, les couleurs sont ternes, les coupes floues, les prix déraisonnables.
Je suis rentré les mains vides.
Et pour ne pas faire une mauvaise surprise, je le lui ai dit dès que je suis rentré. J'ai vu son regard s'assombrir, je me suis senti mal. Elle a dit quelque chose comme tant pis.

J'ai malgré tout trouvé une belle carte.

Puis je me suis mis au repas.
D'abord des amuses-bouches à base de pate feuilletée : saucisse, fromages et herbes, lardons, olives. Ensuite des pruneaux : fourrés aux lardons ou bardés de fin jambon cru.
Puis la salade mélangée verte et rouge, avec des tomates et des courgettes râpées.
En plat de résistance, des bouchées à la reine.
Enfin, un fraisier couronné de bougies et arrosé d'un cidre doux. Je rassure tout le monde, je n'ai pas fait le fraisier.

Fraisier

Chant, lumière, souffle, rires. Enfin les cadeaux.

Pour ne pas perdre contenance et dissimuler ma gêne, j'ai pris des photos.
Ce ne m'a pas empêché de ressentir un manque, un décalage. D'autant accentué que je suis de plus en plus silencieux lorsque tout le monde est à table. Comme si je voulais être absent.

Je n'ai pas eu droit à un merci. Je n'en méritais pas, n'est-ce pas ?

Bonjour tritesse

En fait, je ne suis pas triste. Ecœuré, oui et inquiet.

Ségo n'a pas transformé son essai, elle n'a même pas tapé le poteau. Je m'y attendais.

Mon département est bleu. Ma ville a donné une courte avance à Ségo, alors que mon bureau de vote a plébiscité Sarko. Ce qui est plus étonnant est le très bon score que Sarko a fait dans les communes qui votent d'habitude à gauche.
Est-ce le sentiment sécuritaire qui a tiré les électeurs ?

Hier, il faisait beau quand nous sommes partis voter, ma femme, ma fille aînée et moi.
Notre bureau de vote avait été déménagé de la salle de sport à la salle d'activité, mais toujours dans la même école.
Mon voisin d'immeuble, de l'étage du dessous, tient la liste d'émargement.
Le bureau est vide de citoyens votants, le responsable est en grande discussion à l'extérieur. Pas de queue donc.
Je prends le bulletin et l'enveloppe. Dans l'isoloir, je fais cette photo qui illustre mon vote.

Ce que je vote

Lorsque je passe, le compteur de l'urne indique le numéro 440. Mauvais signe... comme pour dire "non trouvé".

Des voisins d'immeuble votent aussi derrière moi, d'autres arrivent dans la cours.

En partant, je ne repasse pas devant les photos des deux candidats.

On les mariera un jour

Dès 18h, je regarde les résultats sur le site de la télé suisse. C'est incroyable que les médias français ne puissent publier avant 20h ce que le ministère de l'intérieur communique tout au long de la journée ! Parce qu'il communique toutes les remontées et annonce des résultats bien avant l'heure. Encore une contradiction.
Bref, Ségo est battue, d'une large avance. Quand même deux millions de voix.

On regarde tout de même les informations à partir de 20h. Le bal présidentiel commence. L'élu part de suite faire son vol nuptial d'un point à l'autre de la capital, entouré d'une nuée de faux-bourdons.
Les commentateurs parlent des partisans qui saluent le passage, mais les images ne montrent que des pavés vides. Incroyable mensonge en direct. Je ne m'y habitue pas.

J'écoute les discours brefs de l'un et de l'autre. Molesse et démagogie. Vais-je vomir ?

J'ai voté Ségo pour ne pas voter Sarko, mais elle ne me convainc pas du tout.

Ce matin, je note quelques phrases :
Une femme : "J'ai pas voté Ségo, j'ai voté blanc, Sarko j'en voulais pas". La connerie est la chose la mieux partagée. Ne pas voter pour quelqu'un s'est voter pour l'autre puisque les bulletins blancs ne comptent pas.

Un homme de couleur, parlant de Sarko : "C'est un homme de parole, de confiance. Je suis très heureux !". Personne ne pourra le persuader que la vérité est bien autre. Il rira jaune peut-être un jour.

Sarko : "Des millions de français nous ont fait confiance." Je n'en doute pas. Mais je ne comprend pas de qui le "nous" parle. Est-ce qu'il s'agit de lui ? Il parle de lui au pluriel ? Mégalo !
Sarko : "J'aime la France.C'est à mon tour de rendre à la France ce que la France m'a donné."
Voilà un message à peine codé pour ses amis des médias et du bâtiment. Il va surtout donner ce qui ne lui appartient pas, comme un roi despotique. Gare aux lendemains qui déchantent !

Allez, en piste pour les législatives !

vendredi 4 mai 2007

Bien sûr, tout le monde se pose des questions

Bien loin des préoccupations du moment, certains ont des questions qui, si elles paraissent anodines, peuvent mener dans des abysses de réflexions.

Sans tomber dans de telles abîmes, je donne ici quelques suggestions de réponses, à la manière des suggestions de présentations des denrées sur le étiquettes de boîtes de conserve (ceux qui suivent encore ici n'en sont qu'au début, les autres, je vous pisse à la raie puisque vous ne lisez pas ça).

Voyons donc ce que le gogole a encore ramené sur ces pages.

passer a poil la visite medicale
Voilà un fantasme bien commun dont la réalisation n'apporte rien de folichon. Pour ma part, me retrouver nu devant le médecin ne m'apporte pas la moindre excitation.

bel homme muscle poilu qui se montre tout nu
La beauté a ses canons, mais je trouve que tout est relatif. Je suggère de regarder de ce côté.
En tout cas, c'est aussi un des aspects de la gent masculine qui me séduit.

cotes de boeuf au four
Un plat bien sympathique, facile à faire et pas trop cher. Les détails sont dans la rubrique cuisine.

flaner la braguette ouverte
J'ai appris par Thom qu'à certains endroits au Québec, il est interdit de flâner. De là à le faire la braguette ouverte... c'est qu'on est un peu tête en l'air.

DIAPORAMA SENTIMENTAL
Les sentiments sont de nobles pensées et douces sensations. Comment en faire un diaporama ? A la façon de la carte du tendre ?

torture de teton aiguilles plante dedans
Je suis radicalement contre toute forme de torture ! Même si les tétons de certains mecs sont étirés et malaxés, je refuse de torturer. Le plaisir suave et lui seul !

parking voiture fréquenté nuit
Allez donc du côté de Gerland ou de Miribel. Sachant que l'un est éclairé et pas l'autre. Il faut ne pas craindre les mauvaises rencontres, ceci dit. Pas de problème si vous m'y rencontrez, je suis civilisé.

homme musclé poilu grosse bite qui se montre tout nu
La taille de cet instrument n'a aucun intérêt, sauf si vous êtes passif (bottom for Thom). Je le répéterai à l'envi : la quantité n'est rien à côté de la qualité. Une petite bite est plus jouissive qu'une grosse si elle est bien portée.

bronzer nu feyssine
Vu le passage, ce n'est pas le meilleur endroit pour se mettre nu. Si l'eau n'est pas trop haute, on peut aller sur les îles de graviers du Rhône et se faire dorer la lune. Vue sur le périph' garantie.

comment inciter un mec à t'embrasser?
Je ne me suis jamais posé la question. Voyons voir. Si c'est accompagné d'un sentiment amoureux, on peut toujours parler d'amour et se rapprocher de la personne convoitée. On peut lui faire le coup du spaghetti mangé à deux. On peut essayer une approche progressive, en commençant pas le cou. Le mieux est souvent d'aller droit au but, car un mec est souvent le plus direct des mammifères.

blog il me fait crier dans le plaisir
C'est une vérité qu'il est bon de dire. Crier de plaisir est le summum. Surtout si c'est un mec.

Nous voici arrivés au bout de ces recherches qui, je le souhaite, ne se font qu'avec plaisir.

jeudi 3 mai 2007

Un débat ? Où ça ?

Je suis donc resté devant ma télé et mon ordinateur jusqu'à la fin du fameux débat entre Ségo et Sarko.

Mon opinion étant faite, j'avoue avoir manqué d'objectivité et de recul.

Ségo est très fade et avance tant de balivernes que le conte de fée tourne au cauchemard.

Sarko est toujours aussi manipulateur et faux (tiens, je suis bien d'accord qu'il est un menteur).

Le coup de chauffe de Ségo pour faire passer Sarko pour un vilain sans humanité était bien joué mais ne suffira pas à convaincre.

Ségo est si intellectuelle, papillonant dans les hautes sphères philosophico-humanistes, et Sarko si primaire caressant d'une main et frappant de l'autre.

Je suis profondément triste de voir que la France ne puisse produire que ces deux personnages. Je ne suis attiré par aucun.

Alors ? Que voter dimanche ?

Donc, la seule stratégie est de voter par défiance : une voix pour le moins pire.

Ce sera pour Ségo, je ne veux pas du Sarko fasco. C'est dit.

mercredi 2 mai 2007

Clopin-clopant

Je viens de passer une heure chez le podologue.

Avec son air de vouloir me convaincre, il m'a demandé d'enlever mes chaussures, puis mes chaussettes, puis mon pantalon.
Je suis ensuite monté sur la boîte vitrée au miroir. Je n'ai rien vu, mais lui a tout vu. Surtout qu'il avait déjà jeté un œil à mes radios.

Puis ce fut la machine à prendre des empreintes. C'est ce que j'ai cru au début, mais en fait, cela sert à thermoformer les semelles.

Voilà, le mot est jeté : des semelles.

Juste pour remettre les pieds d'aplomb et corriger un léger décalage entre les deux jambes.

Et toujours à vouloir me convaincre, jusqu'à me comparer à Saint Thomas qui a besoin de toucher pour croire. Du coup, il m'a fait essayer sa propre semelle qu'il a ôtée de sa chaussure. J'ai bien suggéré qu'il enlève aussi son pantalon, par soucis d'égalité, sans résultat.

Dans dix jours, je devrais avoir ces merveilleuses prothèses invisibles qui vont me remettre la colonne sur le droit chemin, en passant par les genoux et les anches.

En attendant, ça fera quarante euros, le reste à la livraison. Quel reste ? Je n'en sais rien car je ne le lui ai pas demandé.

Osteospermum

Lundi matin, profitant d'une rtt, je suis allé faire des emplettes au centre commercial de la porte des Alpes.

Si on me demande ce qui est plus dangereux qu'une femme au volant, je dirai dans l'ordre : une autre femme, un vieux. Ces deux catégories coupaient allègrement les virages sans tenir compte des lignes blanches et des autres voitures (en particulier la mienne). Une d'elles a même tellement coupé son virage que je n'ai eu que le temps de piler. Bande de dangereux inconscients !

J'ai pu trouver de quoi remplir mes quatre jardinières de balcon : des géraniums de différentes couleurs (pour l'instant je vois du blanc et du rouge), des œillets d'inde orange vif et des osteospermum.

Comment ça, vous ne connaissez pas les osteospermum ? Il s'agit d'un cultivar.

Les miens sont mauves, comme ça :

Caroline Arata

C'est joli et délicat.

Il en existe plein, vous pouvez en voir ici : http://www.osteospermum.com/albums/yellowalbum.htm

Et depuis, ça pousse, ça pousse.

Allez chercher votre cadeau gratuit

Une fois de plus, j'ai gagné un cadeau offert par une sombre maison qui propose des cadeaux. Coup de fil, envoi d'un courrier avec les identifiants. VOUS AVEZ GAGNE !

Le cadeau est déposé chez un "partenaire" chez qui il faut aller le retirer. N'oubliez pas de venir avec votre épouse...

Cette fois-ci, nous y sommes allés puisque le magasin était dans ma ville.

C'est parti ! Samedi matin, nous prenons notre bâton de pèlerin et zou, direction le vendeur de lits. D'abord, le voyage commence mal. L'artère principale de la ville est fermée pour cause de fête du livre de jeunesse. Détours et bouchons. Le temps de trajet à priori court s'allonge comme une nuit blanche.

Nous trouvons une place de stationnement juste devant l'entrée dudit magasin. Des gros bras font les cent pas sur le trottoir. Cela ressemble à un entrepôt accouplé à un espace de vente. A l'intérieur, des couples attendent déjà et d'autres sont en grande discussion devant des contrats d'achat. Les plus chanceux sont allongés sur des literies qui paraissent extra confortables.

Une blonde nous prend un des papiers magiques et j'en profite pour lui dire que nous sommes pressés. Elle va chercher un vendeur et nous invite à jeter un œil à la marchandise. Oups, les fauteuils sont à 4500 euros, le prix des lits n'est pas affiché. Assez vite, un jeune homme en costard cravate s'occupe de nous et nous démontre le bon fonctionnement d'un sommier à lattes. Et voyez monsieur, et touchez monsieur. Oui, il a bien compris que ma femme n'est pas intéressée et va jouer le rôle de la potiche ou pire de la grognon. C'est une bonne répartition des tâches : un qui traîne et l'autre qui mène.

Devinez le prix du sommier une place, avec lattes magiques et système électrique.
6200 euros. Ah, c'est impressionnant ! Je demande au jeune vendeur combien de mois de salaire il lui faudrait pour avoir cette somme, il me répond 6 à 8 mois. Je lui dis que c'est le prix d'une voiture et que sur internet, on trouve de tout à bon prix. Je n'en donnerais pas plus de 600 euros. Mais si je dis cela, c'est uniquement pour faire une ouverture. De toute façon, je ne suis pas acheteur et je suis pressé. Ma femme trépigne avec brio. Le vendeur n'insiste pas et nous ramène les cadeaux. Un service 18 pièces (des assiettes made in china) et une boîte de tournevis. Plutôt que de lui faire la bise en partant, je lui dis qu'il est un très bon vendeur. C'est vrai, il nous a toujours caressés dans le sens du poil et a récité par cœur sa leçon. Il remercie et s'excuse de n'être ici qu'un stagiaire. L'innocent !

Tout cela n'aura pas duré plus d'un quart d'heure. Cadeaux compris. Quelle débilité, quand même.

Je m'y suis remis

Vendredi dernier, je me suis enfin décidé à retourner faire la rando roller.
Je n'ai pas emmené l'appareil photo ni de sac à dos. Par contre, j'ai mis gilet, casque et protection des poignets.
J'ai gardé mon itinéraire habituel d'approche et j'ai pu constater que la partie en travaux vers le tramway était presque roulable. Par contre, le beau trottoir en pente qui entre dans Lyon est truffé de travaux, ce qui le rend vite impraticable. J'ai dû descendre dans la rue.
La fosse aux ours n'est plus qu'un souvenir. La bande cyclable est enfin ouverte et les virages ont été remplacés par des lignes droites barrés par des feux désespérément rouges.

Sur la place Bellecour, je n'ai pas reconnu grand monde. Les gilets jaunes étaient en pleine réunion et écoutaient les consignes.
Je n'ai pas vu qui menait la rando. Nous sommes partis à l'heure.
La première chute que j'ai vue s'est produite juste cinq minutes après le départ. Certains sont précoces.
Nous avons croisé la rando du parc, qui passait sur le quai, juste avant le pont La Fayette. Ils étaient plus nombreux que ce que je pensais. Nous étions au moins deux milles.

La boucle nous a menés derrière HEH par Lacassagne pour un retour en ligne droite par Gambetta. Parcours sympa, d'autant que la deuxième partie est en descente légère, ce qui permet de ne pas pousser et de se reposer si besoin.

Mes jambes ont très bien tenu le coup. Par contre, la chaussure droite m'a encore infligé une ampoule que j'ai essayé d'ignorer. L'ampoule est minuscule, mais la douleur lance même des tentacules jusqu'en haut de la cuisse. Lorsque j'ai enlevé la chaussure et posé le pied par terre, je me suis rendu compte que le talon était insensibilisé en deux points. Étrange sensation qui a duré deux jours.

En cours de rando, j'ai eu droit au discours incohérent d'un jeune qui ne voulait pas me lâcher. Heureusement, on s'est trouvé séparés par la foule et je l'ai perdu de vue. M est venu me serrer la main avant de retrouver sa femme en tête de cortège. Il est très avenant.

Le retour chez moi c'est plutôt bien passé. Le seul hic était cette douleur vive à la cheville droite, sinon tout allait bien. Pas de problème de jambe (un peu à gauche) et un souffle impeccable. La place Grand Clément était vide, sauf un car de crs, ceci expliquant cela. Trois gouttes m'attendaient dans la mini descente.

J'espère pouvoir me tenir à cette sortie hebdomadaire, car c'est pratiquement le seul sport que je fais. 24 kilomètres, c'est une bonne distance en ville et la nuit propose une vision différente des immeubles et des gens.