mardi 20 mars 2007

Deux jours pour moi

Aujourd'hui et demain, c'est mon anniversaire.

Je résume :
- l'état civil dit que je suisi né le 21
- mes parents disent que c'est avant :

  • ma mère ne sait plus exactement
  • mon père disait que c'était le 20.

    Donc, j'en conclu que c'est dans ces jours-là mais pas le 21. Et je m'octroie deux jours d'anniversaire, un personnel, un officiel.

    Demain, tout à l'heure, ce sera l'officiel avec ma femme et mes enfants.

    Voici donc la quarante-huitième année de terminée.

  • lundi 19 mars 2007

    Les douze mercenaires

    Nous voilà parés de douze candidats pour les élections présidentielles de 2007.

    On peut se réjouir d'avoir autant de choix. Douze, c'est un bon chiffre.

    Seulement, tous ceux que j'interroge autour de moi en pense la même chose : ils se valent tous.

    Alors, on est bien obligé de faire un choix par élimination.

    Ce ne sera pas une élection mais une désélection.

    La démocratie touche à sa fin.

    C'est pas encore le printemps !

    Je me demande si je ne dois pas remercier les nord-américains pour ce coup de froid qui vient de nous tomber dessus.

    Ce midi, je suis juste passé sous une tempête de grêle, dont voici le résultat :






    Les magniolias portaient, tout de même, fièrement leurs fleurs.

    La neige revient, portée par un vent froid. Encore deux jours avant le printemps, rien de bien extraodinaire.

    mercredi 14 mars 2007

    Téléphone

    Figurez-vous que je peux téléphoner dans 49 pays gratuitement.

    Donc, il se pourrait que j'appelle l'un ou l'autre d'entre vous.

    Si seulement j'avais vos numéros !

    Préparation de vacances

    Ca y est, les vacances de Pâques sont bouclées !
    Non, ce ne sera pas la neige mais un parc d'attractions du côté de Barcelone en Espagne.

    Voilà longtemps que j'avais repéré ce parc. Mon grand fils m'en a ramené la brochure du salon des vacances. Et ça tombe bien, il y a justement une promotion : deux personnes payantes, deux personnes gratuites.

    J'ai donc pris mon téléphone et appelé le parc. Après les annonces en espagnol, catalan et anglais, j'ai eu une charmante femme qui m'a salué en... espagnol. Même si j'ai compris ce qu'elle disait, je lui ai immédiatement demandé si elle parlait français, parce que moi, je ne parle pas l'espagnol (et pourtant, j'aime bien cette langue). Les choses étant bien faites, elle parlait un français très correct. J'ai pu lui poser toutes les questions qui me passaient par la tête, on a ri de mes bêtises (enfin, surtout moi). Par contre, je m'étais trompé sur le prix, j'avais retenu celui pour quatre personnes, alors qu'il n'y en a que deux de payantes.

    Une fois la conversation terminée, j'ai rempli la réservation en ligne et voici le résultat :

    Ensuite, j'ai réservé la nuit d'avant et celle d'après dans un formule un à Barcelone. J'aimerais bien visiter deux-trois endroits de cette ville.
    Le voyage se fait en voiture, c'est plus rapide, plus pratique (il faut au moins trois correspondances en train et une bonne journée de trajet).


    Les enfants sont contents d'aller dans un parc d'attractions, car nous aimons tous les rollercoasters et là, on va se retrouver plus d'une fois la tête en bas et les pieds en l'air ! Le deuxième parc est une suite de piscines et de toboggans aquatiques. Ma femme suivra, d'en bas pour les manèges les plus remuants. Quoique je ne ferai pas tout non plus, je ne supporte plus ce qui tourne indéfiniment en rond.



    De quoi rêver en attendant cette semaine de vacances.

    lundi 12 mars 2007

    Voici le temps de la foire

    Vers le site de la foire de LYON


    Je me rappelle être allé à la foire de Lyon quand j’avais 13 ou 14 ans avec ma mère et son futur mari.
    J’avais apprécié les bâtiments et les expositions. J’avais l’impression de changer de planète.

    L’année suivante, j’y suis retourné tout seul. J’avais 15 ans. J’ai pris un des rares bus qui faisait la navette entre ma ville et Lyon Perrache, car il n’existait pas de transport en commun comme aujourd’hui.

    J’ai passé une journée de rêve à flâner dans les étals, à saliver devant les démonstrations.
    En milieu d’après-midi, j’avais terminé le tour et décidai de rentrer.
    Donc, retour vers Perrache en descendant les quais du Rhône, sagement sur le trottoir bordant les maisons et non sous les arbres du quai.

    A un moment, je me suis rendu compte que j’étais suivi par un homme, puis par un deuxième. L’un blond et filiforme et l’autre brun et grand. C’était la première fois qu’on me suivait, et, bien que je n’avais jamais vécu une telle scène ni même vu cela à la télé, je sus tout de suite pourquoi ces hommes me suivaient.
    Le grand brun m’aborde. Il veut m’emmener quelque part avec lui. Je suis d’accord, mais avant, je vais voir l’autre pour lui dire que je pars avec le brun. En y repensant maintenant, je trouve cela cruel et d’une naïveté incroyable.

    Nous somme partis dans la verdure, du côté des monts du Lyonnais.
    C’était mon premier homme. Il avait deux fois mon âge. Je lui avais déjà dit que je n’en avais que 15, ce qui l’avait étonné mais pas arrêté.
    Il a sorti une couverture qu’il a étendue sur l’herbe.
    Et c’est comme ça que j’ai touché, pour la première fois, la queue d’un autre homme.
    Il ne connaissait pas le mot « fellation » mais savait la pratiquer.
    L’expérience ne fut pas désagréable, mais je fus déçu par la petite taille de son membre. C’est bien la peine d’être aussi grand ! Je n’ai pas eu de révélation ce jour-là.

    Il m’a ramené jusque chez moi, il fallait bien récupérer le retard.
    On s’est revu l’année d’après. Il m’avait écrit une carte postale « mon petit chat », je lui avais répondu et il était venu jusque dans mon nouveau village perdu dans la campagne. L’histoire aurait certainement eu une suite si je n’avais pas mis un arrêt définitif pour des raisons personnelles.

    Depuis, chaque foire de Lyon me rappelle cet épisode fondamental pour moi.
    Et puis, cette semaine-là, c’est celle de mon anniversaire.

    dimanche 11 mars 2007

    Côte de boeuf au four

    Hier, en faisant les courses, je suis tombé sur des côtes de boeuf à un prix raisonnable (9,90€ le kilo)

    Voici donc comment j'ai cuisiné les 900 g de viande rouge.
    Cette recette est simplissime.

    - Une côte de boeuf : 900 g font pour quatre personnes.
    - des pommes de terre : une douzaine de taille moyenne

    Mettre les pommes de terre coupées en dés grossiers dans un plat avec un filet d'huile d'olive et de l'ail.

    Cuire à 220° C pendant 20 minutes.

    Préparer la viande en la badigeonnant d'huile d'olive et saupoudrer de gros sel et d'herbe de Provence.


    Placer la viande sur une grille, et lorsque la première cuisson des pommes de terre est terminée, la mettre dans le four juste au-dessus.


    Cuire à 220° C, d'abord 20 minutes, puis retourner la côte et mettre un peu de gros sel. Remuer les pommes de terre.
    Laisser cuire encore 20 minutes.

    Voilà, c'est prêt. A consommer de suite.

    Mon avis :
    - la cuisson des pommes de terre au four est longue, même si elles sont coupées en petit morceaux. Il faut facilement compter une heure pour que ce soit correct. C'est pour ça que je les fais cuire 20 minutes de plus avant la viande.
    - la cuisson de la côte : tout dépend de l'épaisseur de la côte et de son poids et du résultat attendu (saignant, à point) . Prévoir quand même 20 minutes par livre (500 g) pour du saignant, si la côte est toute seule. Si la côte cuit avec un accompagnement, augmenter le temps de cuisson.
    - parce que ça se mange saignant !
    - on peut racler le gros sel avant de servir.

    C'était vraiment bien bon.

    Je suis un carnivore et j'assume.

    Comme ils sont attachants !

    Ne pas lire la suite si vous êtes sensible.

    Il arrive parfois de se trouver confronté à plus petit que soi et de ne s'en rendre compte que lorsque quelque chose ne colle plus. Ou lorsque quelque chose... gratte.

    La première fois, il faut pas mal de temps pour comprendre de quoi il retourne, mais les fois suivantes, parce qu'inévitablement il y aura d'autres fois, la suspicion se transforme vite en désillusion et grincements de dents.

    Je ne sais pas comment les autres gèrent la situation, mais j’avoue que je ne suis pas très rapide.
    Aux premiers grattements inhabituels, je laisse courir, me disant que je me trompe.
    Cette fois-ci, je me suis même amusé à raser la partie antérieure de mes cuisses. Ca fait un gros tas de poils. Une fois précédente, j’avais rasé le pubis, mais je n’aime pas trop.
    Mais, à moins de tout raser, ce que je ne veux pas faire, j’ai encore laissé passer le temps. Et ce n’est pas la bonne solution, car rien ne les fait partir, sinon un produit adapté et parfois corrosif.

    Pourtant, j’ai un signe personnel dont je devrais systématiquement tenir compte. Lorsque je suis attaqué par ces petites bestioles, si difficiles à voir à l’œil nu, j’ai l’avant-bras gauche qui me gratte. Cela se produit depuis le jour où une de ces saloperies y avait fixé domicile. Et je me rappelle encore lorsque je l’avais enlevé. Beurk.

    J’ai pris un champoing traitant hier et, au soleil, j’ai fais la chasse aux intrus. Rien de mieux, effectivement que la lumière du soleil pour parcourir la jungle des poils et allumer la scène de crime. Bonne pioche ! Trois intrus, que je montre en photo avec les pinguiculas, et trois lentes mortes. Pas ragoutant mais propre. Ils étaient vigoureux, les bougres ! Je vais refaire un champoing suivi d’une inspection.

    Quant à savoir avec qui j’ai chopé ça… et à qui j’ai pu en passer…
    Je n’aime cette idée que j’ai pu en refiler à quelqu’un, mais je crois que c’est inévitable.

    Désolé de vous affliger ce genre de récits, c’est la vie.

    vendredi 9 mars 2007

    Des tours au parc

    Je sais bien que le parc est aussi un lieu de drague, mais je n'y vais pas pour ça. Et même si des occasions se présentent, je n'ai jamais tenté quelque chose (la dernière fois, c'était il y a au moins quinze ans). Maintenant, je profite du parc puisque je travaille juste à côté.

    Aujourd'hui, j'y suis allé deux fois.

    Personne
    Personne
    Original de JaHoVil


    En arrivant à la station Vélov des Charpennes, plus une place de libre, la station suivante était fermée, la première du parc complète. Je suis donc allé à la deuxième du parc, sur le boulevard des belges. Vous notez combien il peut être difficile de poser son vélo le matin.

    J'ai donc traversé cette partie du parc entre les deux portes, bien que ce ne soit pas le plus court. Beaucoup de gens couraient déjà. Une dame d'un âge certain faisait de la marche rapide. Les jardiniers jardinaient, j'ai même vu de loin le jardinier du jardin alpin. Les cactus ne sont pas encore sortis. L'air était frais, avec un brin de soleil. Il a bien fallu que je reprenne la rue bruyante jusqu'au boulot.

    Je suis retourné au parc à midi.
    D'habitude, c'est pour moi une promenade solitaire, mais aujourd'hui, j'ai rencontré plein de monde.
    Après avoir visité les serres chaudes, j'ai discuté avec un photographe dans la serre des plantes carnivores. C'était la première fois qu'il venait là. Il prenait des photos avec un réflex sur un trépied, et malgré ça, il mettait le retardateur pour prévenir les mouvements. Sympathique personne.
    Devant la mare de la plaine africaine, j'ai retrouvé quatre collègues de travail en train de manger des saloperies (je tais le nom du fabricant pour ne pas faire de pub).

    L'enclos des girafes est déjà en réfection (six mois à peine après son ouverture).

    Vers le restaurant du lac, je croise O avec qui j’ai travaillé au moins deux fois. Il doit avoir mon âge et nous avons échangé quelques nouvelles.
    J’ai laissé un message à Ludo, car je n’ai pas de nouvelles de lui depuis un moment.

    A la grille du parc, deux autres collègues de travail s’étiraient après leur course. J’en ai profité pour poser des questions sur Oracle et je suis rentré avec l’un d’eux.

    Dans le hall de l’immeuble du boulot, j’ai croisé le fils du gardien et j’ai appris qu’il faisait son compagnonnage. Je ne l’aurais pas cru si sérieux. C’est un bon choix de faire compagnon.

    Je n’ai pas fait beaucoup de photos cette fois-ci.

    Rien de bien transcendant, mais le quotidien est comme ça.

    jeudi 8 mars 2007

    Drôle de ggll

    Lorsque j'ai quitté GA j'ai cherché un espace sympa pour poster mes articles / messages.
    Il s'est trouvé que blogger était le plus adapté à ce que je voulais, notamment avec la possibilité de changer la date du message et la personnalisation de la présentation.

    Et j'ai cru, bêtement, que mon blog serait facilement référencé par ggll (prononcer gougueule) puisque dans la sphère de ggll. Et bien pas du tout !

    D'accord, il apparaît dans les recherches sur les blogs, mais pas dans celles sur le web.
    Moi qui voulais encore attirer des lecteurs, je suis très déçu.
    J'ai créé une entrée dans dmoz.org, mais il faut deux semaines pour que la référence soit validée.
    Rien n'apparaît donc dans yahoo et à peine dans ggll.

    Mon nombre de lecteurs a dramatiquement chuté, je m'y attendais. Je salue au passage ceux qui m'ont suivi ici et les nouveaux.

    Par contre, je ne pense pas que la myriade de chinois envoyée par la barre de navigation soit de vrais lecteurs. Parce que moi, quand je tombe sur un blog en chinois, je ne peux que regarder les photos (et je ne connais que le signe qui veut dire Chine). Je fais plus d'effort pour les autres langues.

    D'ailleurs, c'est vrai ça, qu'est-ce que j'aime lire ? Essentiellement des histoires personnelles.

    Pour compléter le tableau, j'utilise le reader ggll pour tous les blogs que je lis. Ca, c'est très pratique puisque les nouveautés sont clairement identifiées et la mise à jour se fait automatiquement. J'y ai mis mes photos et les commentaires postés.

    Avec tout ça, je n'ai pas fini de ramener la totalité des articles. C'est long tous ces copier-coller.
    Alors patience, je m'y emploie.

    mercredi 7 mars 2007

    Mini tornade

    Là, je n'y suis pour rien.

    Depuis des lustres, ma fille a une dent contre son frère plus jeune.
    Peut-être parce qu'il lui a pris la place de dernier ?
    Elle ne rate pas une occasion pour le lui dire. Ce qui énerve passablement ma femme.
    C’est vrai que ce garçon n’a pas sa langue dans sa poche, mais il n’agresse pas sa sœur. C’est juste qu’il parle beaucoup et a toujours quelque opinion à partager à voix haute.

    Nous venions de passer à table et discutions de la moyenne trimestrielle de ma fille. Mon fils dit un mot (je ne sais plus lequel), pour participer à la discussion. Sa sœur lui dit de se taire, sur un ton désagréable.
    C’est vrai que nous lui demandons souvent de se taire.
    De suite sa mère réagit fortement en demandant fois à ma fille d’arrêter d’agresser son frère.
    Elle répond que c’est lui qui… et sa mère lui crie de se taire en tapant de la main sur la table.

    Orage, cris de ma femme qui part en emmenant son assiette car elle ne veut plus manger avec ma fille tant que celle-ci lui tiendra tête et continuera à jeter son frère. Du coup, elle part aussi.

    Belle ambiance. Je ne dis rien. J’ai même du mal à discuter avec mon fils ensuite. Je sens un petit poing qui se tourne dans mon ventre.

    Fin de repas, où ma femme est revenue. Elle est fermée et je la sens bouleversée.
    Je fais la vaisselle puis vais voir comment va ma fille. Elle travaille ses maths. Je ne parle pas de ce qui s’est passé, mais demande comment ça va avec son copain et lui redis qu’elle ne sent pas la clope en ce moment. Je la quitte un peu rassuré.

    C’est certain que j’aimerais que les relations soient plus simples. Il faudra du temps pour que les caractères changent et que chacun accepte l’autre.
    Point positif, ma fille réagit moins fortement qu’avant, elle semble écouter un peu plus.
    Je souhaite vraiment que les rancœurs ne viennent pas se cristalliser.

    mardi 6 mars 2007

    Somatisation

    Depuis ma simili-dépression de décembre 2004, je suis hyper sensible au moindre stress.

    Je l'étais déjà avant cela, mais d'une manière raisonnable.

    Maintenant, lorsqu’un problème survient au travail, je sais que je vais le traiter de manière correcte et c’est ce qui se passe.
    Seulement, mon corps ne veut rien comprendre et se met à faire des siennes.

    La première réaction pénible est une aérophagie permanente qui me fait roter à tout bout de champ. Ceci n’est pas particulièrement élégant et me ramone les tuyaux. L’avant dernière fois, j’en ai eu pour deux semaines complètes avant que cela se calme.

    La deuxième réaction est une nuit de sommeil raccourcie. J’ai du mal à m’endormir et je me réveille souvent ou très tôt. Le résultat est que le matin je suis plutôt crevé.

    Une autre réaction, mais vraiment moins fréquente est une production de zéphyrs sonores. De quoi être définitivement gêné devant les autres.

    Et rien à faire, mon corps fait ce qu’il veut et non ce que je veux. Rageant.

    dimanche 4 mars 2007

    10 manches

    La journée a commencé vers 9 heures ce matin. Ma chère fille a réussi à me réveiller. Pour une fois qu'elle ne traîne pas !
    J'arrive dans la salle-à-manger pour entendre ma femme et ma fille se disputer.
    Dans ce cas, ne pas s'en mêler et faire comme si de rien n'était.

    Le Mont Blanc est bien beau ce matin.


    Une fois ma femme partie, ma fille me parle de son inscription à l'IUT de chimie de Lyon. Je trouve le site et fais une inscription suivie d'un premier dossier. Au deuxième dossier, on se frite ma fille et moi. Outch.
    Pour les deux dossiers, il faudra débourser 23 €uros. Je vais éditer le papier demain.

    Ensuite, je me mets à la cuisine. Ce sera les cuisses de canards confites. Sur la boîte, je lis qu'on peut les faires avec des pommes de terre sarladaises. Comme je ne connais pas, je cherche sur le web et découvre finalement que j'en ai déjà fais. En fait, il faut faire cuire les pommes de terre dans la graisse de canard ou d'oie. S²² m'aide à éplucher les pommes de terre et à enlever les yeux de celles qu'on n'utilisera pas. Puis une fois les pommes de terre coupées, je les mets dans leur bain de graisse de canard. Hou ! Que c'est gras !



    Ma fille ne mange pas avec nous, elle n'aime pas le canard et m'en veut, sans me le dire. Elle va sûrement chez son copain. Avant, elle passe voir sa mère à l'église.

    Les cuisses étaient confites à point (il faut les réchauffer au four) et les pommes de terre correctes. Sitôt la vaisselle faite, nous sommes partis à Miribel pour faire du vélo et du roller. J'ai choisi de rouler sur la route qui est fermée en hiver. Comme ça, on n'est pas embêtés par les voitures. L'idée de base est de faire cette descente en virage au milieu de laquelle se trouve un gendarme couché. S²² se fait donc cette descente plusieurs fois et je le filme pour la postérité. Comme il ne tombe pas, nous ne pourrons rien envoyer à vidéo-gag.

    Vers quinze heures, ma grande passe à la maison nous faire admirer sa première voiture. C'est un moment important. Elle a le permis depuis trois ans, mais pas de voiture. Maintenant qu'elle a une entrée d'argent régulière, elle peut se le permettre. En même temps, cela va lui être très pratique puisqu'elle habite un peu loin de tout.



    Elle est d'un beau bleu, cette petite Fiat.

    Et pour me rappeler aux contingences terrestres, je me suis fait un bobo au tibia en me tapant contre une jardinière de fleurs devant mon immeuble. J'ai bien cru que j’allais me ramasser par terre. De suite, un œuf moyen a poussé, puis j'ai retiré la peau qui pendait.



    De retour à la maison, j'ai mis de la glace, avec l'aide de ma femme, et de l'hémoclar. C'est resté douloureux pendant le reste de l'après-midi. Mais ne m'a pas empêché de surfer sur les cams du web.

    Ce soir, ma fille est rentrée de bonne humeur, sans puer la clope.
    Mon grand fils est venu nous apporter les brochures de voyage. Je dois lire celle sur PortAventura (en Espagne, un parc d'attractions).

    J'ai réalisé en voyant de belles photos sur Flickr que j'avais raté l'éclipse de lune de la nuit dernière. Mais je crois qu'il y avait des nuages à cette heures-là. Il faut que je pense à plus dormir.

    vendredi 2 mars 2007

    Vrac actualité

    Un tremblement de terre a eu lieu ce matin à San Francisco (CA). Rien de bien méchant.
    Ce qui est plus notable, c'est que je l'ai appris en lisant un commentaire de xxxmarine sur Flickr.

    Toujours dans ce grand pays, des tornades dévastent les terres du sud dans l'Alabama. Des morts et des destructions importantes sont à déplorer. Il se trouve que Bush était dans la Louisiane hier. Est-ce qu'il y a un rapport ?

    Une entreprise française voudrait bien délocaliser sa production en Roumanie. Pour cela, elle propose à ses salariés de partir travailler là-bas pour un salaire local de 260 € par mois. les syndicats devraient porter plainte. Cette entreprise fait du décolletage, il semblerait que ce soit les ouvriers qui seront usinés.

    Ma fille se plaint de lire des horreurs dans les journaux gratuits. Des meurtres odieux.
    Est-ce qu'elle ne lit que les faits divers ? Ou bien est-ce que les journaux seraient des vecteurs de mauvaises nouvelles ?
    Je sais qu'elle aime les films qui font peur (ils sont la plupart du temps complètement idiots).
    Alors je lui ai dit de choisir ses lectures. "Mais, c'est gratuit, papa !". Tout ce qui est gratuit n'est pas nécessairement bien. La première dose de drogue est souvent gratuite.

    Du coup, elle m'a rappelé l'émission que je venais d'entendre sur RCF où l'invité était Marek Halter. Il disait que les journalistes apprenaient, dans leurs écoles, que les trains qui arrivent à l'heure ne font pas de papier (on ne parle pas des événements habituels mais pourtant positifs).
    On peut écouter ce qu'il dit sur le site de RCF Ecouter ce fichier (il dit bien d'autres choses très intéressantes).

    Comme il pleut ce soir, je reste à la maison et ne vais donc pas faire du roller.

    jeudi 1 mars 2007

    Image

    Arras n'aime pas les rollers !Lorsque j'avais été à Arras, en 2005 avec Ludo pour voir Rick et Philippe, j'avais pris une photo d'un panneau situé sur la place de la gare. Ce panneau, rond bordé de rouge, indique une interdiction d'utiliser des rollers à cet endroit.

    J'avais donc publié ma photo sur Flickr sous le titre "Arras n'aime pas les rollers". Plusieurs personnes avaient réagi, et il semble que cette interdiction ne soit pas vraiment suivie.

    (C) JAHOVIL


    Quand on connaît Arras et ses magnifiques pavés, ceci apparaît comme une injustice et une discrimination, car la place de la gare est lisse comme le crâne d'un chauve.




    Cette semaine, j'ai reçu par courrier ma carte d'adhérent à Générations Roller, mon association préférée de roller (le site est pas mal du tout).
    Je suis toujours attentif au graphisme de la carte car chaque fois le thème est différent et symphatiquement illustré.
    Cette fois, ce sont les panneaux concernant les rollers qui ont été choisis. Une mosaïque, avec au centre l'année 2007.
    Ma photo se trouve juste en haut à gauche de la mosaïque. Pas de doute, c'est bien elle.

    J'aurais bien aimé être prévenu de l'utilisation de ma photo, juste pour le bonjour. Mais rien du tout. Dommage.

    Je suis quand même assez content de la voir là. Même toute petite.