mercredi 28 février 2007

Un tour au lycée

Ce soir, rendez-vous au futur lycée de mon fils pour rencontrer la responsable du second cycle.

Bien sûr, il suffit que j’aie un rendez-vous pour que l'urgence arrive juste au dernier moment. Hé bien, ça attendra demain.

Donc, je quitte le boulot presque au dernier moment et me lance dans la circulation automobile. Heureusement que je n'ai que très peu de kilomètres à faire. Et comme toujours, je râle derrière une voiture conduite par ... une femme.
Heureusement, aussi, que tout est fluide. De toute façon, je vais sur les pentes de la Croix-Rousse et ce n'est pas un itinéraire chargé.

A chaque fois que je monte les pentes, je pense à mon père qui les a montés bien avant moi.
Les piétons arpentent les trottoirs, je file sans me presser.

Après les cours, le lycée ouvre sa cour aux voitures. Bonne idée, car le quartier est impossible pour se garer. Ma femme et mon fils son déjà là. On patiente un peu dehors, puis nous allons nous asseoir dans la salle appelée "secrétariat". Le directeur de l'établissement nous salue, mais la dame que nous devons voir est en retard.

Enfin elle apparaît, sortant de son bureau avec des parents et un jeune ado.
Nous étions prévenus qu'elle était coiffée d'une choucroute, mais la réalité dépasse ce qu'on pouvait imaginer. D'autant que la partie supérieure ondule et donne l'impression de vouloir quitter le crâne ou elle est posée. Tiens, elle me rappelle miss Fine (mais, si, la nounou d'enfer).
Elle est très charmeuse et rit souvent.
L'entretien se déroule au mieux. Elle vouvoie mon fils et lui vend la seconde comme une pro (en fait, c'est aussi son métier).
Il souhaite faire un bac SSI et tout indique qu’il le fera.

Nous repartons très contents, accompagnés jusqu’à la porte par miss choucroute. Il faut qu’elle change de lunettes pour paraître moins vieille.

Nous reviendrons pour les portes ouvertes en mars.

lundi 26 février 2007

Les vieux sont sourds

Ce soir, je viens de vivre une expérience qui m'a laissé mi-figue mi-raisin.

Ma fille a sorti son portable (saloperie d'engin qui sonne quand on ne le souhaite pas, comme par exemple pendant qu'on mange) et a bidouillé quelques touches.
Puis elle a demandé si on entendait quelque chose. Le "on" c'est sa mère et moi. Eh bien, "on" n'entendait rien du tout, même en collant l'oreille contre le combiné.
Par contre, mon fils entendait et ma fille aussi, à les croire, il s'agissait de quelque chose de pas très agréable.
Elle venait de tester sur nous la sonnerie de téléphone que les plus de 25 ans n'entendent pas. Alors, je peux dire que ça marche bien.

Dure réalité que de constater que certaines fréquences ne me sont plus audibles. Mais cela est le cas de tout le monde à partir d'un certain âge.

Mais quel bienfait de ne pas être soumis à ces sortes d'agressions. Déjà que j'entends trop de choses. Pas d'inquiétude, je n'entends pas des voix.

Donc je me dis qu'il existe des réalités qui sont hors de ma perception. Cela, je le savais, mais d'en toucher une du doigt (je devrais dire de l'oreille) change radicalement la donne.
Et si j'étais parano, je râlerais contre les djeun's qui ne pensent qu'à berner leurs aînés.

Pas de doute, le progrès fait son chemin, c'est presque amusant.

samedi 24 février 2007

Aïoli

Paulette nous a rappelé le lundi pour nous avertir qu'elle ferait l'aïoli pour mercredi. Ce qui nous a réjoui. Ma femme y avait pensé.

Mardi, la morue dessalait dans des saladiers remplis d'eau sur la tablette de la cuisine. Car la morue est conservée dans le sel, et franchement, si elle n'est pas dessalée elle n'est pas mangeable (c'est mon avis en tout cas). Elle barbotait depuis la veille déjà, car le sel est tenace.

Paulette nous a expliqué que le mercredi des cendres est maigre, comme le vendredi saint, et qu'elle n'envisage pas d'y manger de la viande. Elle sait que nous aimons les plats provençaux qu'elle nous fait.

Il y a quelques étés de ça, nous étions allé tous les deux acheter de la morue salée au supermarché du coin. Notre avions été étonnés du prix exorbitant de la morue. Et bien, elle n'est vraiment pas bon marché aujourd'hui. La disparition d'une espèce si courante est visible sur les prix du marché (voir : http://www.futura-sciences.com/news-morue-victime-son-succes_5630.php).

Baste ! Paulette a pillé l'ail et battu l'huile, d'où le terme aïoli (qui peut avoir plusieurs orthographes et recettes) et nous avons mangé avec plaisir.

La fougasse (c'est du pain) aide à saucer cette bonne mayonnaise. Et les légumes cuits à l'eau seront aussi couverts de cette blondeur.

Merci Paulette pour ce superbe aïoli de Provence ce mercredi des cendres.

vendredi 23 février 2007

Entre nous

Ces deux jours chez Paulette ont été reposants.
D'abord, parce que je ne me suis pas couché tard et qu'ensuite j'ai bien dormi.
Mais aussi grâce à ma femme et à mon fils.

Mon fils. Il est entré dans son adolescence, période difficile pour nous tous. Pour l'instant, il ne fait pas trop de vagues.

Alors, je vais dire ce qui m'a plu.

"Demain matin, tu vas chercher les croissants." A pied, il y en a pour deux heures. Il sourit mais ne râle pas, il sait que je plaisante. Il ne part pas en guerre pour si peu.

"Viens, on va chercher des herbes." Il m'accompagne sans problème. Il manie le sécateur pour couper le thym qu'il met ensuite dans le sac en plastique que je porte. Ce n'est pas une plante qu'il connaît. On parcourt la campagne pour trouver du romarin. Il ne connaît pas non plus. En fait, la campagne lui est assez étrangère encore. La découverte des bonnes senteurs est un plaisir. J'aime lui apprendre ces choses simples que sont les plantes, les oiseaux, les signes de la nature.

"Papa, on fait un mingh® ?" Bien sûr, c'est vrai qu'on ne joue au Mingh® qu'ici. Bon cette fois (ces fois), je le bats à plate couture, mais une autre fois ce sera lui.

"Papa, on joue aux dames ?" Là, je suis tellement nul, qu'il avale mes pions en un rien de temps. Ce n'est pas un jeu qui me plait.

"On fait un scrabble® ?" Oui, on sort le dictionnaire et la liste des mots à deux lettres. In extremis, je marque un scrabble de cent douze points et gagne la partie. Je n'y croyais plus.

La sortie pour la ciste a été très agréable, tout était sujet de conversation et de jeu.

Même le soir, avant de se coucher il est venu participer au rituel (sa mère ne comprenait pas pourquoi). C'est une coutume des mâles de la famille. Comme nous sommes à la campagne, isolés de tout, nous allons pisser dans la nature. La nuit, cela devient magique. Le ciel noir est constellé ou reflète les lumières des villes lointaines s'il est nuageux. J'ai toujours vu mon père faire cela. Je l'ai toujours fait. Mon fils le fait aussi. Et nous voilà côte à côte à pisser dans le noir.
C'est un rituel bien bête, mais cela me plait qu'il se fasse.

Le premier soir, nous avons regardé le Kid de Shanghai II. Pour faire plaisir à mon fils. Et parce que je le voulais bien (il est marrant Jacky Chan).
Le lendemain, nous avons vu des Racines et des Ailes sur le Château de Vincennes et Louis II de Bavière. Il a apprécié, ce qui m'a plu.

Plusieurs fois, il m'a pris en photo et s'est tiré le portrait. Des souvenirs en numérique.

Bien sûr, heureusement, nous avons encore une grande complicité. J'espère qu'elle va rester.

La première ciste

Ma fille aînée a un certain chic pour trouver des occupations qui sortent de l'ordinaire. Sachant que nous descendions chez mon père, elle nous avait dégotté une petite ciste à trouver.

Une ciste, c'est une boîte étanche qui contient de menus objets. Elle est cachée quelque part et une énigme permet de la retrouver. En France, il y en a 22422. Un seul moyen de les connaître, le site web : http://www.cistes.net/index.php
Pour celle-ci, rien qu'à lire l'énoncé, je savais où elle était cachée.
J'ai donc proposé à Paulette de venir avec nous. Elle sortait d'une bronchite qui l'avait assez fatiguée et elle ne se promène plus depuis qu'elle est seule.
Nous sommes partis sous un beau soleil, à cinq minutes de la maison en voiture.

En revoyant le site d'escalade, j'ai eu un pincement au cœur, car c'est là que pour la dernière fois mon fils et moi avons fait de l'escalade ensemble. Nous nous étions engueulés.

Le chemin longe la falaise et la voie ferrée, en surplomb de la Durance.
Nous sommes partis d'un pas de sénateur (c'est l'énigme qui voulait ça).
Des grimpeurs devaient être là au vu de leurs sacs.


Les jonquilles sauvages s'accrochaient sur la paroi, semant des taches de soleil sur le gris de la pierre.
Nous avons bien entendu trouvé la ciste sans aucune difficulté.
Ma femme a pris les épingles de marathonien et, en échange, nous avons mis une girafe à ficelle et roulettes.

Là, mon fils aîné a téléphoné à sa mère pour lui demander où trouver un photographe. Il ne peut se passer d'elle. Puis j'ai appelé ma fille pour lui dire qu'on avait trouvé la ciste. Elle le savait déjà car son frère le lui avait dit.

S²² ne ma lâchait pas d'une semelle. Il m'a gratifié d'une feuille de liane qu'il a coincée sur mon oreille et a fait des photos. Celles-ci seront visibles sur le site ad hoc pour les personnes habilitées.
Il a voulu visiter une casemate située en hauteur. Une volée d'escaliers ardus y menait. Je l'avais prévenu de faire attention, mais il s'est quand même ratatiné dans le noir. Il en a boité pendant deux jours. J'en ai été désolé pour lui.

Paulette est arrivée à la voiture quelque peu essoufflée. Mais contente de cette petite balade.

Pour une première ciste, c'était assez réussi.
Nous allons passer à la deuxième, et je crois que ce sera plus dur.

dimanche 18 février 2007

Une journée de badminton

Hier, en passant devant la salle Barros pour aller à la bibliothèque, j'ai découvert qu'il s'y tenait un tournoi international de badminton.
Mon dernier fils s'est mis à ce sport cette année et je lui ai immédiatement téléphoné la nouvelle.
Nous y sommes donc allés aujourd'hui, le matin et l'après-midi.

Au début, je n'arrivais pas à suivre les échanges tellement cela allait vite.
J'ai demandé quelques renseignements sur les règles à mon fils. Des filles, des gars qui s'agittent en tout sens. C'est finalement très physique. Les match les plus palpitants sont les doubles. Les passes n'arrêtent pas un instant.
En cours de matinée, ma femme nous a rejoint. Nous sommes rentrés manger les quenelles à la maison, puis revenus en début d'après-midi.

On s'est fait quelques remarques entre nous. D'abord, la moyenne d'âge est jeune, en dessous de 25 ans. Ensuite, beaucoup de personnes sont visuellement d'origine asiatique. Les rapports entre joueurs sont très cordiaux et les sourires sont de mise, même quand le point est perdu.

Je n'ai pas laissé mes yeux dans ma poche, cela va de soi. Mais le plus important est d'avoir pu être avec mon fiston à regarder les volants voler. Car je n'ai pas pu assister à ses compétitions cette année puisqu'elles avaient toujours lieu le mercredi après-midi.
Avant de partir, nous sommes allés discuter avec ses deux professeurs de bad.

Un sport assez agréable. J'espère que mon fils le continuera quelques années sans se lasser s'il n'est pas le mieux classé.

samedi 17 février 2007

Bachelière, en avant !

Je suis à nouveau partagé.
Entre laisser faire et mettre mon grain de sel.

J'étais en train de faire des quenelles au poulet (on ne les a pas encore mangées) quand ma fille est venue me demander de l'aide sur un exo de math.

La question était d'une difficulté moyenne et elle avait la réponse en grattant un peu.
Ce qui m'a légèrement fait hausser la voix, c'est son manque d'entrain pour faire de minuscules calculs mentaux (du genre deux foix un). Et par-delà, le fait qu'elle ne voit pas très loin.

Elle passe le bac dans peu de mois, elle se contente du minimum. Je lui ai suggéré d'acheter les annales corrigées du bac. Elle n'a pas dit non, mais je ne sais pas si elle va le faire.
Quand je suis allé la voir dans sa chambre, la radio était trop forte (enfin, plus fort qu'une conversation).
Elle est partie, en début d'après-midi, chez son copain. Elle y passe plus de temps qu'avec nous ou qu'avec son travail. Elle est sensée rentrer ce soir.

Je boue intérieurement. Et quand je raconte le coup des maths à ma femme, celle-ci me dit qu'elle n'y comprenais rien à son âge. Voilà de quoi me rassurer, c'est sûr.

En attendant, je dois inciter et me contrôler, ce qui n'est pas mon fort.
Vivement que ce bac soit passé !

Elle vient de rentrer et part se coucher. Elle pue la clope :(.
Bonne nuit, ma fille.

jeudi 15 février 2007

Vu dans le journal télévisé


Voici donc le nouveau logo avertissant d'un danger de radiations nucléaires.
Il est présenté sous forme de rébus en trois parties :

  • la radiation
  • la mort
  • la fuite

Il paraît qu'il est assez compréhensible.

Le fond rouge est discutable quant à la visibilité. D'abord ça ne ressort pas sur une photocopie en noir et blanc et les daltoniens pourraient le croire en vert. De plus, il doit difficilement renvoyer la lumière en éclairage de nuit.
Pourquoi n'est-il pas resté en jaune ?

Un homme vient d'être libéré d'une prison française, au bout de dix-huit ans. C'est peut-être une bonne nouvelle...
Pourtant, il avait été condamné à perpétuité pour plusieurs meurtres.
Perpétuité : Pour toujours, pour une durée indéfinie
Voilà donc une perception toute relative des choses, et cette perpétuité est un mensonge qui semble se généraliser en France.
Pour couronner le tout, cette sortie de prison s'est faite en grandes pompes médiatiques. Et le nouvel homme libre de faire un bras d'honneur à la perpétuité et à la Nation.
Haro !
Mais messieurs-dames des médias, ne soyez pas choqués par ce geste à qui vous avez offert une si belle tribune. Vous vivez si bien des scandales que vous mettez en scène.

mercredi 14 février 2007

Repas de vacances


Les enfants sont en vacances cette semaine.
Et ma femme commence les siennes.
Pour moi, ce sera la semaine prochaine.

Alors, quoi de mieux que de manger ensemble au restaurant ?

Nous étions quatre sur une grande table ronde, au D'Olivier.
Nous avons ri, parlé, mangé.

Un petit moment sympathique en famille.

mardi 13 février 2007

Appel à témoin

Non, ce n'est pas moi.


Ce pourrait éventuellement être le genre d'homme avec qui je voudrais faire un long chemin.
Mais ceci n'est qu'une image, d'un très bel homme, inaccessible. Une image qui ne doit pas cacher la réalité.

Je suis en manque d'un homme à mes côtés.
Un homme à aimer, tel qu'il est.
Un homme gentil, tendre, affectueux, intelligemment amoureux, libre, inventif, curieux de tout, autonome, câlin.

Le mois prochain, c'est mon anniversaire.
Comme cadeau, je me souhaite un tel homme (comme sur cette photo, pourquoi pas, différent ça m'ira).

Rêve et soupirs :)

Balade digestive

Vers midi trente, je suis parti me promener avec l'idée de faire des photos des panneaux placés sur les bords de Rhône. Je voulais avoir image et texte sur le castor d'Europe.
J'ai pris un vélo au parc, puis je l'ai traversé tout en contemplant les promeneurs. Je faisais même des arabesques, comme un gamin amoureux.
J'ai posé le vélo à l'entrée principale, puis je suis descendu sur le quai en empruntant le passage qu'un panneau rond interdit au piéton.


Lyon plage
Originally uploaded by
JaHoVil.
Arrivé sur le quai baigné de lumière chaude, j'ai croisé un joli chauve, puis je me suis approché du bord de l'eau. Le Rhône a monté. J'ai pris des photos d'un couple de canards sur la berge, inquiets de ma présence.
J'ai marché longuement en remontant le Rhône. J'ai dépassé la Cité Internationale pour entrer dans le parc urbain de la Feyssine. Deux mecs étaient loin devant moi et se retournaient de temps en temps pour me regarder. Un jeune aux yeux bleus m'a dépassé, ainsi qu'un bonnet en vélo.

En prenant les passerelles en bois, j'ai croisé des mecs qui se congratulaient et se chauffaient au soleil.
Je serais bien resté aussi.
J'ai traversé le campus universitaire où plein plein d'étudiants se rendaient en cours. Tout le monde n'est pas en vacances.
J'ai repris un vélo pour rentrer au boulot. Et pendant tout ce temps je pensais à une solution fonctionnelle pour mon client.
Bien sûr, je n'ai pas mangé, au grand dam de ma femme.

Les ex

Vers dix heures, petit coup de bigophone à Rick.
Il va super bien.
Je l'ai remercié pour son texto de bonne année, auquel je n'ai pas répondu.
Il doit se pacser avec Philippe, mais des dépenses imprévues ont mis le projet en veilleuse. Je dois dire que je ne comprends pas pourquoi.
En tout cas, ils s'aiment vraiment, c'est bien le principal.
Rick ne travaille plus le dimanche ni le lundi, ce qui lui permet d'être plus souvent avec son mec.
Il est bien son mec, je l'apprécie vraiment pour sa gentillesse et son côté calme.
J'ai plaisanté avec Rick sur le fait d'un contact rapproché quand j'irai les voir, car Rick veut que je vienne chez lui dans sa nouvelle maison. Il n'a pas dit non.
Sa maison est bien belle, d'après les photos que j'en ai vu.
Je vais penser sérieusement à prendre quelques jours avec eux.

J'ai appelé Ludo, je ne l'ai pas eu au téléphone depuis un moment.
Je sais qu'il est toujours là, pas loin, grâce à Flickr, mais je préfère avoir des nouvelles directes.
Il m'a rappelé alors que j'étais en voiture vers 17 heures. Je me suis garé pour lui parler (j'ai déjà pris un pv un 14 juillet...). Tout va bien, il faut que j'arrive à manger chez lui un lundi. Mais comme on n'a pas décidé de la date, je vais le relancer.
Il poursuit ses romans, mais je trouve qu'il ne publie pas souvent des photos.

Mes deux ex préférés pour lesquels j'ai gardé toute ma sympathie.
Différents l'un de l'autre, je les adore différemment.

lundi 12 février 2007

Les beignets sont-ils vraiment bons ?

Franchement, les programme télé d'hier soir (un dimanche) étaient sans intérêt pour moi.

Sauf sur Arte qui proposait "Beignets de tomates vertes", que j'ai déjà vu et dont le souvenir que j'en gardait était plutôt bon. Le programme télé lui avait mis trois étoiles, ce qui est le maximum.



Mon fils aurait préféré "terminator 3", en précisant qu'on y voyait schwarzi tout nu. Mais ce qui lui plaît le plus, ce sont les combats de robots.

C'est ma femme qui tient la zapette et elle ne savait pas trop quoi regarder. Pas Terminator, pas la 6 et ses enquêtes fatigantes. Il restait Arte, et c'est ce qu'on a regardé.
Mon fils a regardé, mais je ne sais pas ce qu'il en a pensé. Ma fille a bien aimé, ce qui me fait plaisir pour elle vu les thèmes développés dans le film. Ma femme a dit que ce film est bien. D'ailleurs elle a déjà lu le livre (que n'a-t-elle pas lu ?).

Et moi, j'ai ri et presque pleuré. J'aime les histoires qui montrent la vie des gens, surtout quand ils doivent faire des choix sans renier ce qu'ils sont. A un moment, on s'attend presque à ce que les deux femmes se retrouvent dans le même lit. Mais ce n'est pas du tout ça. C'est une grande histoire d'amitié, pleine de générosité pour tous.
En fait ce sont deux histoires, à quelques décennies l'une de l'autre. Et l'on passe de l'une à l'autre au gré des souvenirs et du temps qui passe. A aucun moment il ne s'agit de voyeurisme. Tout n'est pas dit, on peut encore imaginer et chercher ce qui s'est passé.
Même si la mort est très présente du début à la fin, on assiste à un bel élan de vie et de bonne humeur.

Après ça, j'ai eu du mal à dormir, je me suis relevé et couché bien trop tard.

Premier ici

Je cherche un espace pour y rappatrier mon journal.

Les articles avant celui-ci sont en cours de rappatriement.