dimanche 5 novembre 2006

Questionnement

Pour pisser (debout) dans des toilettes publiques, vaut-il mieux :

n'ouvrir que la braguette

ou

défaire la ceinture et ouvrir le pantalon ?

Questionnement

Faut-il mettre les chaussettes avant de mettre le pantalon

ou

faut-il mettre le pantalon avant de mettre les chaussettes

?

Autoroutes

Hier, nous sommes allés à Grenoble chez C et B. Par l'autoroute, cela s'entend.

Il est loin le temps où je roulais en deux chevaux et prenait uniquement les nationales. Je devais surveiller les dépenses et je ne semblais pas si pressé qu'aujourd'hui.

Au péage de la Verpillère, je suis étonné par la couleur orange du ticket. Encore un effet hallommmm ou un funeste présage marketing ? Dans la voiture, tout le monde pense à une augmentation des prix.
Au péage de Voiron, je paie par carte bleue à une caisse automatique. Résultat : 9,10 €. Ma femme est dégoûtée. C’est franchement exorbitant. D'autant que le trajet est de 65 kilomètres. Ce qui fait du 14 centimes au kilomètre. Là, c'est vraiment trop cher, il va falloir trouver un itinéraire moins onéreux.

Par comparaison, pour aller de Lyon à Valence, on paie 6,30 € pour 62 kilomètres, soit 10 centimes le kilomètre.

Vous avez dit couilles en or ? Pas les miennes ! A qui profite le crime ?

D'autant que lorsqu'on bouchonne, le prix reste le même.
Le retour de Valence nous a pris vingt minutes de plus vendredi car le croisement de Ternay est en travaux. Six kilomètres de bouchon provoqué par un passage de trois à deux voies. Bouchon sur l'autoroute et bouchon dans Vienne qui sert de délestage. Belle réussite.

vendredi 3 novembre 2006

En campagne

Ce matin, j'ai entendu l'angélus. Il faut dire que le clocher est à dix mètres. Mais j'ai assez bien dormi. La campagne est un lieu où je passe des bonnes nuits.

Le soir, je repense à M qui était chevrier. Il avait sa maison vingt mètres plus loin. Dans la partie basse, la chèvrerie abritait une quinzaine de chèvres. A l'étage, il vivait seul avec ses poules et son chien. Je n'ai vu sa cuisine qu'une seule fois : noire, sale, un chaos.
M est loin d'être un ignorant. Il m'a offert un jour un recueil de chants grégoriens. Je ne sais pas lire ces partitions, mais lui oui. Il aime beaucoup chanter les psaumes et animer la messe dans la petite église du village.
Chaque jour, il passait dans la rue avec ses chèvres et son chien. Elles mangeaient absolument tout ce qui dépassait et laissaient derrière elles des crottes sur le goudron.

Pour mon mariage, M nous avait fait cadeau d'un vase de verre rose. Cela m'avait touché. Et lorsque la sono s'était avérée insuffisante pour la fête, il m'avait ouvert l'église où j'avais pu emprunter l'ampli.
A un noël, j'avais emmené les enfants voir les chevreaux qui venaient de naître. Les bottes nous ont permis de patauger dans le purin qui remontait sous la paille. La chèvrerie n'était pas des plus propres.

M est tombé malade, a été hospitalisé. Les chèvres ont été vendues, sa maison est restée telle que. Quand il est revenu, il est allé vivre chez sa sœur, plus loin dans le village.
Il ne passe plus devant la maison en appelant ma femme. Il l'a connaît depuis très longtemps et l'a toujours beaucoup aimé.

Je ne l'ai pas revu ces derniers jours. Je n'ai pas serré sa grosse main gercée ni croisé son regard bleu rieur. Je ne l'ai pas vu dans son pantalon de travail bleu cachant à peine ses gros godillots fatigués, orphelins de lacets.
Un personnage M. Et gentil.

mercredi 1 novembre 2006

Juste là

Rêve du matin.

Dans un contexte de compétition olympique, je sais que je rêve et j'explore cette histoire comme un pays inconnu. Curiosité, découverte,

Nous sommes nombreux à attendre. Attendre quoi ? On attend, c'est déjà pas mal. Nous sommes dans une avenue assez large. Avec moi se trouvent ma femme et d'autres personnes féminines que je ressens comme amicales.

Une grosse structure de couleurs vives est mise en place devant nous. Elle est constituée de hangars en forme de cloche, superposés les uns sur les autres sur leur partie gauche. On dirait une église. C'est assez joli.
Une fois montée, la structure est positionnée en bout d'avenue, au-dessus d'un rond-point où passent les voitures. Cela ressemble tout à fait à la "fosse aux ours" qui est actuellement en travaux à Lyon. Je me pose la question de savoir comment nous allons entrer dans ce bâtiment malgré le chantier et en avançant, je découvre qu'une passerelle couverte en pente douce nous permet de l'atteindre par dessus les voitures. Astucieux.
Comme nous sommes nombreux, nous avançons lentement dans ce couloir bien éclairé. Je ne retrouve pas mon appareil photo. J'ai dû le laisser quelque part. "Quelqu'un a vu mon appareil photo ?". Je ne suis même pas inquiet, juste interrogatif.
Nous débouchons dans un espace immense Mais où ont-ils été chercher tous ça ? C'est beau, c'est grand, les formes sont douces, arrondies.
On me tend mon appareil retrouvé. Merci, j'avais raison de ne pas m'inquiéter, il était plus bas.

Notre premier objectif est de trouver une chambre pour loger. Elles sont réparties sur les côtés. Celles que nous trouvons sont occupées, je poursuis et tombe sur les douches. Je ne vais pas dormir là ! Des personnes sont sous la vapeur d'eau, je ne les vois pas. Puis un garçon apparaît en train de s'essuyer, tout nu. Mais comment ont-ils fait pour être là avant nous ? Nous étions les premiers. Mystère et déconvenue.
Je me dis qu'au fond du bâtiment, on doit pouvoir voir le Rhône par une fenêtre.
Me femme et ses copines ont trouvé une chambre, mais il n'y a plus de place pour moi.

Je monte d'un étage. L'espace est toujours immense. Les lits sont directement disposés le long de la cloison extérieure, comme des banquettes. Ca ne me convient pas du tout, je ne tiens pas à dormir dans un dortoir avec plein de personnes qui ronflent. Je veux une chambre avec une porte.

Mais le temps passe, les compétitions vont commencer.
Je descends vers la salle de sport. Les spectateurs remplissent les gradins, les joueurs sont sur le terrain. On dirait une salle de basket vue d'en haut. L'ambiance est animée. Les couleurs sont chaudes.

Fin du rêve, car je me réveille. Homo erectus, comme d'habitude.

Si quelqu'un veut me dire ce qu'il en pense, je suis preneur. J'ai bien sûr ma propre "interprétation" que je ne dévoilerai pas ici.